Crise sécheresse : Prolongation par nouvel Arrêté Préfectoral jusqu’au 15 novembre 2022.

Prolongation des restrictions par un nouvel arrêté préfectoral relatif à la situation de sécheresse dans le département des Alpes-Maritimes.

Ce dernier maintient :
– le stade de crise sur les bassins versant Loup & Cagne, Siagne amont, Brague, Paillons, Roya/Bévéra/côtiers mentonnais, l’Artuby, l’Esteron ;
– le stade d’alerte sur le bassin versant de la Siagne aval et les bassins versants du Var aval et du Var amont.

Cet arrêté a été publié au recueil des actes administratifs et est à effet immédiat. Les mesures de restriction d’eau sont applicables a minima jusqu’au 15 novembre prochain.

COARAZE  : Le point au 31 octobre 2022.

Alimentation en eau potable :

En l’absence de pluies efficaces, habituellement présentes au mois d’octobre, l’alimentation en eau potable reste très critique.

Il n’y a plus d’eau à partir de la ressource principale du Terron.

L’essentiel de la commune est alimentée à 100% par le pompage du Paillon.

Seul point positif , la consommation globale a baissé .

Elle est redescendue à 130 M3/jour (contre 200 m3/jour cet été) pour l’unité de distribution principale (Village et quartiers ).
Elle est de 16 M3 jour (contre 40 M3 jour cet été) pour de l’unité de distribution Sud (Saint Sébastien )

La recharge des nappes pendant cet hiver reste le point crucial pour aborder la saison estivale 2023.

Le PAILLON, à Planfaé fin octobre.

Plus d’infos sur https://www.alpes-maritimes.gouv.fr/Actualites

Sécheresse 2022, demande de reconnaissance de catastrophe naturelle.

Une demande de reconnaissance de catastrophe naturelle « Sécheresse 2022 » va être effectuée par la commune auprès des services de l’état :

 

“Tout administré constatant des dommages sur son habitation en raison de l’épisode de sécheresse 2022 peut constituer un dossier et le déposer auprès de la mairie. Ce dossier doit comprendre un courrier explicatif accompagné de photos des dommages relevés.”

Une copie de ce dossier devra également être adressée à l’organisme assureur de ses biens.

 

 

La date limite de réception des dossiers par la mairie est fixée au 30 décembre 2022.

Les dossiers seront transmis dès janvier 2023 à la préfecture.

L’instruction de la demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle menée par le Ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer, s’effectuera en mai 2023.

Renseignements auprès de la mairie :

04 93 79 34 80
secretariat.coaraze@outlook.com

 

Nouvelles mesures préfectorales relatives à la crise des carburants.

Une prolongation jusqu’au 24 octobre inclus et quelques modifications concernant les limitations de vente sur les carburants ont été décidées par la préfecture des Alpes-Maritimes.

l’arrêté préfectoral n° 2022 – 861 portant désignation des stations-service réservées aux services prioritaires : reconduction jusqu’au 24 octobre 2022 inclus et rajout des services de La Poste dans la liste des personnels prioritaires ;

l’arrêté préfectoral n° 2022 – 862 portant limitation de la vente de carburants : limitation reconduite jusqu’au 24 octobre 2022 inclus et passage de 120l à 200l par prise, pour les PL ;

l’arrêté préfectoral n° 2022 – 863 portant interdiction de vente de carburants sous forme conditionnée dans les stations-service : l’interdiction est reconduite jusqu’au 24 octobre 2022 inclus.

 

Plus d’infos sur https://www.alpes-maritimes.gouv.fr/

Mesures préfectorales relatives aux stations-services

En raison du contexte actuel de pénurie, lié au mouvement de grève dans les raffineries d’essence, la Préfecture des Alpes-Maritimes a décrété par Arrêté Préfectoral, différentes mesures restrictives concernant les stations-services et relatives à la vente, l’achat, et la distribution de carburant :

  • Véhicules légers personnels : limitation à 30 litres de carburant par prise.
  • Véhicules poids lourds et tracteurs :  120 litres par prise.
  • Véhicules prioritaires : pas de limitation de prise.
  • Interdiction de vente, d’achats, de distribution et de transport dans des  récipients transportables manuellement.

 

 

–> Plus d’infos sur : https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/restrictions-de-carburants-dans-les-stations-des-alpes-maritimes-2633156.html

Sécheresse, pénurie d’eau potable : Le point sur la situation de crise à Coaraze.

A ce stade de l’année, nous constatons le tarissement généralisé des sources et l’insuffisance de pluies efficaces. Nous ne savons donc pas quand nous sortirons de la crise…

LA SITUATION :

• Le secteur Sud

L’unité de distribution couvre une centaine d’habitants dans les quartiers Gardiola, Saint-Sébastien, Pinea, Calempao et Feuilleraie .

Fin septembre le débit entrant depuis la seule source du Joncas, celle de la Lambrusque étant tarie, est descendue à 42 m3/jour en production. Nous étions à 50 m3/jour au mois de juillet et a 64 m3/jour au mois de mars 2022

Cette production est en diminution de 63 % par rapport au mois d’août 2021 (elle était à cette période de 113 m3/jour).

Sur ce territoire la consommation moyenne est de 25 m3/jour en distribution, la ressource peut encore assurer le besoin.

Seul le comportement des usagers dicte la pénurie d’eau au robinet.

• Le village

L’unité dessert le village et l’ensemble des quartiers du plan de Linea, de la route du col Saint-Roch, de la Chapelle bleue, de la Lave, des Faïsses et des Baïsses, pour 750 habitants.

Le besoin moyen d’eau potable domestique est au minimun de 165 m3/jour en production pour permettre la distribution de 125 m3/jour.

En temps normal c’est la source du Terron qui assure l’essentiel du besoin. Depuis août 2021 on constate la baisse inexorable de – 93 % du débit de cette source.

Il était à cette période de 99 m3/jour, pour à peine 7 m3/jour aujourd’hui (Nous étions à 32 m3/jour au mois de mars 2022 et 13 m3/jour au mois de juillet )

A ce rythme actuel, il faut 30 jours pour arriver à remplir le bassin du Peuy de 200 m3 soit guère plus d’une journée de consommation.

Cette ressource essentielle ne représente plus que 4 % de la couverture des besoins. Elle ne reste utilisée qu’en secours. La courbe de perte de débit est toujours de 1 m3 par décade. A ce rythme elle sera tarie fin octobre.

Aussi, la prise d’eau du Paillon, utilisée en temps normal comme dispositif d’appoint ou de secours, est devenue le recours essentiel et pour la première fois de l’histoire du village de ressource unique ! Nous y prélevons en moyenne 173 m3/ jour en production (nous étions à 65 m3/jour en août 2021) soit un prélèvement de + 170 %.

Nous sommes désormais strictement dépendant du débit, de la qualité de l’eau dans le Paillon et du fonctionnement de la station de pompage et de potabilisation avec tous les aléas inhérents à une station ancienne, initialement dimensionnée et utilisée comme simple complément en période estivale.

Cette forte sollicitation nous confronte aussi à l’augmentation exponentielle des coûts d’énergie et de réparations de ce dispositif.

LE RISQUE :

Le risque immédiat de coupure d’alimentation du réseau se résume à l’arrêt de la station en cas d’orage (turbidité), en cas de défaillance des organes essentiels de l’unité du Paillon, en cas de débit insuffisant et/ou de pollution du cours d’eau.

Au mieux nous aurons 2 à 3 jours de réserves si les deux réservoirs du Peuy et de l’Euzière sont pleins.

Au-delà la coupure de l’alimentation sera inexorable.

LES MESURES : 

L’approvisionnement en eau de la commune a toujours été une préoccupation essentielle et prioritaire des municipalités successives. Depuis le début de la crise elle nous mobilise toujours plus pour maîtriser le réseau, détecter les fuites et éviter les pannes.

Afin de faire face aux nouveaux investissements essentiels à la sécurisation de la station du Paillon une demande d’aide de 84 390 € est déposée auprès du Département et de la Communauté de communes.

Pour anticiper la mise en place d’un recours aux camions citerne, une mesure en continu du débit du Paillon avec l’aide du SMIAGE est programmée.

En prévention de la défaillance du Paillon, le dispositif d’alimentation par camions citerne est étudié… mais ce recours ultime s’accompagnera de coupures et de restrictions fortes : au maximum un tiers de la consommation pourra être couvert.

A plus long terme il nous faut retenir la leçon de la crise : le tarissement du Terron et des autres sources sur le territoire observé, la vulnérabilité et le coût de l’approvisionnement par le Paillon, impose de s’assurer d’une troisième ressource. Mais les solutions d’un maillage avec d’autres réseaux ou la possibilité d’un forage ne sont envisageables qu’à long terme.

La question de la recharge hivernale suffisante pour aborder l’été prochain reste prégnante.

Nous nous préparons pour le pire, en espérant le mieux !

MODÉRER NOTRE CONSOMMATION D’EAU RESTE LE MOT D’ORDRE.

 

CCPP : Semaine Européenne du développement durable.

La Semaine européenne du développement durable (SEDD), organisée du 18 septembre au 8 octobre 2022, vise à promouvoir la transition écologique à travers la valorisation d’actions locales et la sensibilisation du public au développement durable.

Initiée par la France en 2003 puis organisée à l’échelle européenne depuis 2015, la Semaine européenne du développement durable (SEDD) vise à sensibiliser aux 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030. Elle encourage une mobilisation concrète à toutes les échelles individuelles et collectives en promouvant, via sa plateforme dédiée, les initiatives en faveur du développement durable : conférences, marchés de producteurs locaux, ateliers créatifs, jardins partagés… Chaque initiative doit concerner un ou plusieurs des 17 ODD qui couvrent tous les domaines de la transition écologique (santé, qualité de l’eau, énergie propre, villes et communautés durables, etc.).

La CCPP vous donne rendez-vous tout au long de la semaine

du 1er au 8 octobre.

Parce que toutes les actions comptent pour transformer durablement les sociétés, y compris les petits gestes du quotidien, le fil rouge de cette édition 2022 est « Agir au quotidien ».

Ateliers, conférences, débats, visites, marché du terroir et d’artisanat local…

Retrouvez le programme de chaque journée dans le lien ci-dessous.

https://ccpp06.fr/calendar/

Sécheresse : Nouvel Arrêté Préfectoral

Malgré quelques améliorations par ailleurs dans les Alpes-Maritimes, le bassin du Paillon, est  lui maintenu au stade de crise  et les restrictions sont prolongées jusqu’au 15 octobre 2022.

 

Retrouvez les consignes à respecter dans ce contexte de crise en consultant l’article ci-dessous :

https://coaraze.fr/2022/09/09/secheresse-prolongation-de-larrete-prefectoral/

Sécheresse : Nouvelle prolongation de l’Arrêté Préfectoral.

Les restrictions liées à la crise sécheresse ont été prolongées

par la préfecture des Alpes-Maritimes  jusqu’au 18 septembre 2022.

Vous pouvez (re)- prendre connaissance de celles-ci et de l’état actuel de la situation en consultant les documents ci-dessous :

 

Notre commune est toujours au stade de “crise sécheresse”, il convient donc de continuer à respecter les mesures de restrictions applicables à ce stade, en espérant que la situation s’améliore avec l’arrivée de l’automne.

 

–> Plus d’infos sur : https://www.alpes-maritimes.gouv.fr/Actualites/Espace-Presse/2022/Mars/Alerte-secheresse-dans-les-Alpes-Maritimes#:~:text=Le%20d%C3%A9partement%20des%20Alpes-Maritimes%20en%20alerte%20s%C3%A9cheresse%20Le,%C3%A0%2060%20%25%20par%20rapport%20%C3%A0%20la%20normale.

Information sur l’obligation d’entretien des cours d’eau.

Ce que vous devez savoir sur l’entretien des cours d’eau !

Les riverains des cours d’eau sont propriétaires jusqu’à l’axe médian de ceux-ci. Chaque propriétaire a l’obligation de réaliser un entretien régulier du cours d’eau et de ses berges afin de permettre l’écoulement naturel des eaux et de contribuer à son bon état écologique (article L215-14 du code de l’environnement).

Depuis le 1er janvier 2018, la CCPP est compétente pour s’assurer de la bonne gestion des cours d’eau de son territoire. Elle a confié cette mission au SMIAGE, organisme public spécialisé dans la gestion des cours d’eau et la prévention des inondations.

Le SMIAGE a donc réalisé un état des lieux des cours d’eau permettant d’établir un programme pluriannuel d’entretien ciblé sur les secteurs présentant un enjeu en termes de prévention des inondations ou de restauration de la biodiversité.
Lorsque les travaux d’entretien et de restauration des rivières présentent un caractère d’intérêt général, le SMIAGE est habilité à intervenir sur des parcelles privées par le biais d’une déclaration d’intérêt général (DIG) délivrée par arrêté préfectoral. Ainsi, des agents du SMIAGE ou des entreprises mandatées par le SMIAGE sont amenés à circuler au bord des cours d’eau à des fins de surveillance et de réalisation de chantier d’entretien/restauration de la végétation. Ces interventions sont financées par l’intercommunalité, le département et l’Agence de l’eau pour ce qui relève de la lutte contre les espèces invasives.

Comment entretenir le cours d’eau ?

Lorsqu’il est réalisé par les riverains, l’entretien courant ne demande aucune formalité administrative préalable mais doit respecter certains principes. Le débroussaillage doit être sélectif, éviter les coupes rases et conserver la végétation herbacée et les arbres en bonne santé. L’utilisation de produits phytosanitaires à proximité des cours d’eau est interdite. Pour éviter le risque de pollution ou d’obstruction du cours d’eau en cas de crue, il est important de ne pas stocker de matériaux sur les berges.

Le saviez-vous ?

La végétation, même morte, présente de nombreux avantages pour la faune, donc le choix des végétaux à éliminer est important. Les bois morts doivent être retirés lorsqu’ils engendrent un risque d’obstruction de la rivière en cas de crue.
Les espèces exotiques envahissantes (cannes de Provence, jussie, buddléia…) sont nuisibles pour la biodiversité. Il est interdit de les propager dans le cours d’eau.
–> Plus d’infos sur www.invmed.fr

Quand intervenir ?

L’intervention sur la végétation des berges est conseillée en août et septembre, avant les crues automnales. Il est également possible d’intervenir après une crue en restant prudent.
Il est déconseillé de réaliser l’entretien des cours d’eau au printemps qui est la période de reproduction des espèces animales et végétales.
Les cours d’eau sont des milieux précieux et fragiles qui abritent une biodiversité importante qui concourt à la bonne qualité de l’eau et de notre cadre de vie.
Aidez-nous à les préserver !

Les dépôts de déchets dans les cours d’eau et vallons sont interdits. Ils peuvent augmenter le risque d’inondation en obstruant le cours d’eau ou le polluer. Vous pouvez apporter vos déchets à la déchetterie la plus proche.

–> Plus d’infos sur : https://www.smiage.fr/gestion-des-milieux-aquatiques/

https://www.alpes-maritimes.gouv.fr/content/download/19339/177310/file/brochure%20rivi%C3%A8re%2021-10-2016.pdf

Recensement des forages domestiques

En France, la loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006 a introduit l’obligation, pour les particuliers, de déclarer en mairie les forages domestiques, existants ou futurs.

C’est une obligation réglementaire, que l’ouvrage soit existant ou en projet, utilisé ou non, et ce même s’il est déjà déclaré au titre du code minier, les deux déclarations devant être effectuées.

–> Plus d’infos sur : https://www.puits-et-forages.com/informations/puits-et-forages/3-proprietaires-de-puits-ou-de-forages-domestiques-demarches-administratives-et-obligations/