Point sur la ressource en eau à Coaraze : une situation sous surveillance

Quelques chiffres : 

    Après une saison de recharge efficace des aquifères, la période estivale a débuté dans de bonnes conditions, avec des débits enregistrés fin mai de 415 m³/jour au Joncas et 450 m³/jour au Terron.

Depuis, on observe toutefois une baisse significative des ressources, avec une diminution rapide estimée à 4,7 m³/jour pour le Joncas et 3 m³/jour pour le Terron.

Début juillet, la disponibilité était descendue à 250 m³/jour pour le Joncas et 290 m³/jour pour le Terron.

Les besoins moyens en eau potable observés au mois de juin sont de 46 m³/jour pour l’alimentation des quartiers Sud (1) et de 235 m³/jour pour l’unité principale du village (2).

Si la tendance actuelle de diminution se poursuit, la capacité de distribution pourrait être mise sous tension dès la mi-juillet.

Nous devrons alors activer l’unité de secours de pompage en rivière sur le Paillon. Ce dispositif reste cependant soumis à plusieurs aléas : turbidité de l’eau brute, faible débit d’étiage, etc.

Nota 1 : Ce besoin est relativement élevé par rapport aux saisons estivales précédentes, où il était de l’ordre de 30 m³/jour.
Nota 2 : Le besoin de l’unité principale est comparable à celui des étés précédents.

 


Il est donc nécessaire de rappeler les recommandations habituelles d’un usage attentif et modéré de l’eau potable telles que :

        • Limiter l’arrosage des jardins, privilégier les heures les plus fraîches (tôt le matin ou en soirée)

        • Réduire les lavages extérieurs (voitures, terrasses…) ou les reporter

        • Privilégier les douches courtes plutôt que les bains

        • Ne pas laisser couler l’eau inutilement (pendant le brossage des dents, la vaisselle…)

        • Vérifier et réparer les fuites (robinets, chasses d’eau, arrosage automatique…)

 

Par ailleurs, l’interdiction de baignade dans le cours du Paillon, en amont de la station de potabilisation, reste en vigueur afin d’éviter tout risque de pollution des eaux brutes et l’éventuel arrêt du pompage (arrêté du 30 juin 2022).

=> Consulter l’article sur l’interdiction de baignade sur le site du Planfae : https://coaraze.fr

Évolution des débits de la source du Terron depuis le début de l’année (courbe verte) comparée au débit nécessaire pour couvrir les besoins estivaux (courbe violette).

Deux inaugurations à venir à Coaraze : un pôle santé et une nouvelle agence postale

 

INVITATIONS

La commune de Coaraze poursuit son engagement pour des services de proximité accessible à tous, avec l’inauguration de deux nouveaux espaces. Toutes les Coaraziennes et Coaraziens sont chaleureusement conviés.

Lundi 21 juillet à 18h00
Le nouveau pôle santé de Coaraze sera inauguré dans les locaux de l’ancienne agence postale. Ce nouvel espace, développé pour améliorer l’accès aux soins dans le village, accueillera des professionnels de santé et constituera un véritable relais médical de proximité. La cérémonie se tiendra en présence des élus, des professionnels concernés et des habitants.

Vendredi 1er août à 11h00
Place ensuite à l’inauguration de la nouvelle agence postale, désormais située dans les locaux de la Maison du Patrimoine. La cérémonie se tiendra en présence des élus, de Françoise, des représentants de La Poste et des habitants.

Alerte Pollution – Procédure d’Information Recommandation (Niveau 1) activée dans les Alpes-Maritimes

La préfecture des Alpes-Maritimes a activé la procédure d’alerte de niveau 1 en raison d’un épisode de pollution à l’ozone sur l’ensemble du département.

Cette situation est liée aux fortes températures et à l’ensoleillement important, qui favorisent la formation d’ozone troposphérique, un polluant atmosphérique pouvant avoir des effets sur la santé, notamment chez les personnes les plus sensibles.

Recommandations sanitaires

Pour limiter l’exposition et les risques, il est recommandé :

  • d’éviter les efforts physiques intenses en extérieur, surtout aux heures les plus chaudes (11h-17h)

  • de privilégier les déplacements à pied ou à vélo en dehors des axes routiers fréquentés

  • de maintenir les lieux de vie frais, aérés tôt le matin et tard le soir

  • pour les personnes fragiles : suivre rigoureusement le traitement médical habituel et consulter un professionnel de santé en cas de gêne respiratoire ou cardiaque

 

 

 

 

Hommage à Félix Giordan – 11 juin à Coaraze

 Le 11 juin dernier, la commune de Coaraze a rendu un hommage émouvant à Félix Giordan, résistant coarazien fusillé en 1944, membre du groupe des “11 du Verdon”. Une cérémonie de recueillement et de mémoire, à laquelle ont participé habitants, élus et famille du résistant.

C’est Éloïse, la plus jeune des petites-filles de Madame le Maire, qui a accompagné Claude et Christiane, deux des nièces de Félix Giordan, pour déposer une gerbe au pied de la plaque commémorative portant son nom.

Réunis à l’ombre de la place, les participants ont écouté le discours d’Alain Ribière, adjoint à la culture, avant de découvrir l’interprétation du poème L’Affiche rouge de Louis Aragon, chanté par Arthur Teboul, le chanteur du groupe Feu! Chatterton. 

Discours d’Alain Ribière – Adjoint à la Culture

Le 8 mai, nous célébrions devant le Monuments aux Morts le 80e anniversaire de la Victoire de 1945.

Cette victoire est d’abord une victoire militaire.

Elle a, bien sûr, été obtenue grâce à l’alliance des pays – démocraties parlementaires, comme “républiques socialistes” – opposés aux régimes nazi ou fascistes en place en Allemagne, en Italie, au Japon et dans quelques autres pays.

Mais elle est dû aussi à l’engagement quotidien, au travail souvent anonyme de milliers d’hommes et de femmes qui sont « entréˑes en résistance » dans la France occupée, dans l’Italie de Mussolini et même dans l’Allemagne nazi.

Félix Giordan est de ceux là. Il l’a payé de sa vie.

Le 11 juin 1944, il faisait partie des “11 du Verdon”. Ces résistants arrêtés au cours des jours ou des semaines précédant le 11 juin, incarcérés à Nice puis transportés par la Gestapo jusqu’à Saint-Julien-du-Verdon où ils sont « fusillés », comme il est écrit sur la plaque commémorative. J’aime mieux dire abattus. Exécutés sans jugement. Laissés pour morts dans le pré où ils avaient été amenés et sur lequel deux d’entre-eux étaient encore en vie au départ de leurs bourreaux.

Ce matin, comme tous les ans, l’événement a été commémoré à Saint-Julien-du-Verdon sur les lieux même de l’exécution. Albert Philip y représentait la commune de Coaraze.

Si elle est victoire militaire des Alliés sur les puissance de l’Axe, la victoire est aussi celle de la démocratie sur la dictature, des valeurs universelles et de la pensée libre et critique sur l’obscurantisme et l’endoctrinement.

Dans le discours qu’elle a prononcé le 8 mai place du château, madame le maire s’interrogeait. « Est-ce vraiment une victoire que nous célébrons ? » questionnait-elle, pointant les dérives actuelles dans nos États dits démocratiques. Dérives de gouvernants qui ne respectent plus les lois de leurs propres pays, dérive de citoyennes et citoyens déboussoléˑes qui croient trouver solution à leurs propres difficultés en désignant des boucs émissaires.

Inutile de redire ici ce qui a été si bien dit par madame le maire il y a un mois (pour celles et ceux qui n’en aurait pas pris connaissance, le discours est disponible sur le site Coaraze.com, dans la dernière Newsletter… et dans le Sota Ferion du mois de juin).

Aujourd’hui, peut-être est-t’il temps d’entrer à nouveau en résistance ?

À tout le moins, soyons vigilantˑes !

Et, comme un symbole tout à la fois d’enracinnement, d’attachement au passé local et de diversité, de culture ouverte sur le monde, il me plait de noter que devant nous, sur ce mur élaboré au dix-neuvième siècle pour créer la place de la Terrasse, se retrouvent en compagnie du résistant coarazien Félix Giordan et du poète coarazien – chantre du renouveau occitan – Alan Pelhon, des artistes de toutes nationalités : l’Espagnol Angel Ponce de Leon, le Belge Alain Derez, le Franco-Suisse Ben, les Français d’origine américaine (Henri Goëtz) ou Estonienne (Sacha Sosno)… héritiers des « artistes dégénérés » (qu’une exposition célèbre en ce moment au musée Picasso à Paris) « purgés »  par le régime nazi, et dont les œuvres font aujourd’hui la renommée de Coaraze !

En hommage à félix Giordan, à la liberté retrouvée, à la diversité des résistances, je vous propose d’écouter un poème de Louis Aragon, mis en musique par Léo Ferré et chanté par Arthur Teboul (du groupe Feu Chatterton) à l’occasion de l’entrée au Panthéon, l’an dernier, des cendres de Missak et Mélinée Manouchian : l’Affiche rouge.

Inscription au Registre Communal des Personnes Isolées – Protocole Canicule du CCAS de Coaraze

    La période estivale est là, et avec elle, les risques liés aux grosses chaleurs. Afin de mieux protéger les personnes les plus vulnérables, la Commune de Coaraze, via son CCAS, met en place un dispositif de prévention lors des alertes canicule. Celui ci permet d’identifier les personnes âgées ou handicapées vivant seules, qui pourraient être vulnérables lors de vagues de chaleur. En cas de canicule, le CCAS pourra alors prendre des nouvelles de ces personnes et intervenir si besoin.

============>FICHE RENSEIGNEMENTS <============

Qui peut s’inscrire ?

        • Les personnes âgées vivant seules

        • Les personnes handicapées résidant à Coaraze

        • Les proches de ces personnes peuvent également s’inscrire en leur nom

Comment s’inscrire ?

Il vous suffit de compléter la fiche de renseignement, disponible en téléchargement ci-dessus, et de la déposer soit directement à la mairie, soit dans sa boîte aux lettres.

Pour toute question, vous pouvez  joindre le CCAS au numéro suivant :  04 93 79 34 80

 

 

Retrouvez les gestes à adopter en cas de canicule :

 

   

La Saint-Jean à Coaraze : entre tradition et convivialité

SAMEDI SOIR : FLAMME ET BAL 


Les festivités de la Saint-Jean ont débuté dès le vendredi soir, peu avant le coucher du soleil. Après un premier tour des aubades sur la route du Col Saint Roch, l’avenue Théophile Gilli et l’avenue de la Chapelle Bleue, quelques bénévoles expérimentés se sont attelés à la construction du traditionnel bûcher. Avec patience et savoir-faire transmis de génération en génération, ils ont assemblé sapin et genêt dans le respect  des traditions, transmettant à leur tour ce précieux héritage.

Le lendemain matin, les aubades se sont poursuivies sur la route du Soleil, à Gardiola, Calempaou et au Plan de Linea. À la tombée de la nuit, c’est sur le parvis de l’église, après la bénédiction du curé et le discours de Madame le Maire, que le feu de la Joià s’est embrasé, illuminant le ciel d’été et émerveillant petits et grands. C’es ensemble que Madame le Maire, le curé et Céline Duquesne, conseillère départementale, ont allumé le brasier sous les yeux de la foule rassemblée.

Discours de la Joià – St Jean 2025 samedi 

 

La soirée s’est poursuivie sur la place du Château avec un bal organisé par le comité des fêtes et animé par un DJ. L’ambiance festive, renforcée par une buvette et un barbecue installés sur la place du Château, a rassemblé les Coaraziennes et Coaraziens dans la joie et la bonne humeur, jusqu’au bout de la nuit.

 

 









DIMANCHE MATIN : MESSE, CEREMONIE ET DISCOURS

 

    Dimanche matin, dès 10h30, l’ambiance était plus calme et recueillie. De nombreux habitants étaient présents pour assister à la messe, qui a ouvert cette matinée traditionnelle, suivie de la procession et du dépôt de gerbe au Monument aux Morts.

La cérémonie s’est poursuivie avec plusieurs prises de parole. Thomas Baldoni, président du comité des fêtes et Sébastien Olharan, conseiller départemental et maire de Breil-sur-Roya, ont chacun salué l’engagement des bénévoles et la perpétuité des traditions locales.

Mais le moment fort de cette matinée c’est lorsque Madame le Maire, Monique Giraud Lazzari, a prononcé son discours, dressant le bilan du mandat en cours (2020-2026) ainsi qu’un retour sur les trois dernières mandatures. Elle a évoqué les projets réalisés, les investissements, les difficultés traversées, mais aussi l’avenir de la commune. Son message, sincère, lui a notamment permis d’introduire les enjeux des prochaines élections municipales et de saluer le rôle à venir de la future équipe.

Discours de la Saint-Jean 2025 dimanche

La matinée s’est terminée autour d’un apéritif d’honneur servi sous le préau de la place du Château. Un moment simple et chaleureux, qui a rassemblé élus, bénévoles et habitant.es dans un esprit de convivialité.

Combattre le moustique tigre

Combattre le moustique tigre n’est pas facile mais indispensable !

 

        Petit, agressif, diurne… le moustique tigre (Aedes albopictus) vous a gâché la vie l’été dernier ? Pour réduire ses nuisances, il existe des solutions simples à mettre en œuvre dès le début du printemps, sans attendre de se faire piquer par la première spécimen (seule la femelle pique). Faute de mesures précoces, la situation peut devenir ingérable : une femelle de moustique tigre vit environ trois semaines, pendant lesquelles elle est capable de pondre jusqu’à 200 œufs par ponte, à raison d’une ponte tous les quatre jours.

 
Connaître ses habitudes

Contrairement aux moustiques plus communs (Culex pipiens et Culiseta annulata), le tigre ne pond quasiment jamais dans l’eau. La femelle dépose ses œufs sur les parois asséchées et verticales de toutes sortes de contenants, quelques millimètres au-dessus du niveau de l’eau. Aussi ne se reproduit-elle pas dans les milieux naturels, comme les mares, les fossés ou les marais. Il s’agit d’un insecte plutôt urbain ou périurbain, qui aime le béton et le plastique.

le moustique tigre ne se développe pas dans les grands volumes d’eau. Donc, pas de panique avec la piscine du voisin ! Elle n’attirera pas spécialement les moustiques tigres, surtout si elle est entretenue et traitée au chlore. En revanche, Aedes albopictus aime l’eau stagnante (sans mouvement, qu’elle soit claire ou pas), et le moindre objet creux peut devenir un site de ponte, autrement désigné comme « gîte larvaire ». Un simple bouchon de bouteille lui suffit.

Les œufs peuvent rester tout l’hiver en « diapause » sur les bords du récipient. Ils sont très résistants, y compris au gel et à la sécheresse. Aux premières pluies ou arrosages de printemps, lorsque les parois du contenant sont submergées, ils vont éclore, et les larves commencer à se développer dans l’eau. Entre l’éclosion de l’œuf et l’émergence de l’adulte, il faut compter huit jours en période chaude, mais plusieurs semaines quand la température de l’eau n’est pas très élevée.

 

Faites la guerre à tous les petits récipients d’eau

  • Les objets :

« La lutte contre les gîtes larvaires, c’est la base fondamentale, insiste Guillaume Lacour, entomologiste médical et responsable scientifique à Altopictus, une entreprise spécialisée dans la lutte contre le moustique tigre. Les autres actions viendront seulement en complément. » Pots, arrosoirs, jouets pour enfant, soucoupes, outillage de jardin, pluviomètres, siphons extérieurs, pieds de parasol, bâches, brouettes, vieux pneus… Tous les objets peuvent devenir des sites de ponte. Il est donc primordial de les vider très régulièrement, de les mettre à l’abri ou de les positionner pour qu’ils ne puissent stocker aucune goutte d’eau (arrosoirs tête en bas, seaux retournés, etc.).

Pour les plantes en pot, il est conseillé de mettre du sable dans la coupelle, ce qui permet d’arroser la plante sans que l’eau ne soit exploitable par le moustique. Enfin, prenez garde à certaines plantes à larges feuilles pouvant retenir l’eau.

  • Les récupérateurs d’eau :

L’opération s’avère un peu plus complexe avec les récupérateurs d’eau, l’un des lieux de prédilection du moustique. Placez une moustiquaire sur les tonneaux. L’eau continuera à aller dans le récupérateur, mais pas les moustiques. Une fois en place, le dispositif est pérenne.

  • Les autres endroits sensibles de la maison :

Les rigoles : n’oubliez pas de les nettoyer régulièrement pour éviter qu’elles ne se bouchent et que l’eau y stagne.

Les regards de descente de gouttière : ils font partie des lieux pas simples à gérer. Comme pour les récupérateurs avec robinet, Altopictus préconise de couper la gouttière un peu au-dessus du regard et d’équiper ce dernier d’une moustiquaire pérenne.

Autre solution : combler le « piège à sable » présent au fond du regard avec du béton, jusqu’au niveau du tuyau d’évacuation pour éviter toute eau stagnante. S’il s’agit d’un regard en ciment, vous pouvez tout simplement y verser de l’eau bouillante. Une solution fatale aux larves, mais temporaire…

Les terrasses à plots posées sur du béton : c’est l’un des obstacles majeurs à la lutte contre le moustique tigre. L’eau passe à travers les planches ou les dalles et stagne en dessous en raison de l’absence ou d’une mauvaise évacuation.

Si aucune évacuation n’est possible, vous pouvez recourir à un produit liquide à base de polydiméthylsiloxane (PDMS). Un film de silicone va s’étaler sur toute la surface de l’eau et étouffer les larves en les empêchant de respirer à la surface. Attention : « On ne peut pas utiliser ce type de produit à base de pétrole si l’eau retourne dans la nature ou s’évacue ensuite en station d’épuration », prévient le spécialiste d’Altopictus. Il existe d’autres produits du même type, mais à base d’huiles végétales, moins problématiques pour l’environnement.

 

Créez un environnement hostile au moustique tigre

  • De l’air : le moustique tigre aime se reposer dans les herbes ou les broussailles à l’abri du vent. Il ne vole jamais très haut, et pique plutôt au niveau des jambes et des chevilles. Lors du déjeuner sur le balcon ou la terrasse, utilisez un ventilateur.

 

  •  Des oiseaux : même si aucune étude ne montre pour l’heure que les oiseaux ont intégré le moustique tigre à leur menu, vous pouvez tout de même tenter l’installation de nichoirs à martinets, hirondelles, rougequeues ou encore gobemouches. En revanche, si les chauves-souris peuvent être utiles pour les moustiques communs, elles ne chasseront pas le tigre, trop diurne pour elles.

 

  • Des poissons :si vous avez un bassin, mettez-y des poissons qui se régaleront des larves.

 

 

Se protéger à l’intérieur et à l’extérieur

 Il faut équiper toutes les fenêtres de moustiquaires pour pouvoir aérer son logement sans prendre le risque de se faire piquer, À l’extérieur, portez des vêtements amples et clairs, le moustique préférant les couleurs sombres.

Utilisez des répulsifs. Les plus efficaces sont à base de DEET, d’IR3535 ou d’icaridine, même si toutes les références ne se valent pas. Certains produits à base de citriodiol, qu’on peut aussi trouver sous le nom de PMD ou d’huile essentielle d’eucalyptus citronné (ou citriodora), se révèlent efficaces selon des tests réalisés par l’UFC-Que choisir et 60 Millions de consommateurs. Tout dépend de leur formulation. Ces répulsifs avec huiles essentielles sont cependant déconseillés pour les enfants de moins de 3 ans et les femmes enceintes ou allaitantes.

Faut-il acheter un piège ? Pièges à CO2, pièges-pondoirs, pièges à larves, pièges à femelles gravides : il en existe différents types. Tous ne sont pas forcément adaptés et tous ne se valent pas. Et surtout, un piège ne doit venir qu’en complément de la lutte hebdomadaire contre les gîtes larvaires. Ne vous précipitez pas sur le premier attrape-moustique vendu.

Il est conseillé les pièges à femelles gravides, c’est-à-dire ceux qui vont attirer et piéger les femelles à la recherche d’un lieu de ponte : « L’efficacité des pièges Biogent BG-GAT a été prouvée scientifiquement. Les femelles sont attirées par l’eau qui stagne au fond du récipient. Un filet les empêche d’accéder à l’eau, et quand elles veulent ressortir, elles se retrouvent collées sur la paroi intérieure. » L’entomologiste déconseille en revanche les pièges à larves avec un système d’entonnoir censé bloquer la sortie des moustiques. Il cite l’exemple de trois habitants qui s’en étaient équipés : « Dans les trois cas, le piège ne piégeait plus, mais il produisait des moustiques. Il suffit que le couvercle bouge un peu pour qu’il devienne un super gîte larvaire. »

De façon générale, Altopictus recommande de privilégier des pièges imagocides, c’est-à-dire qui tuent les moustiques adultes, « sans produit biocide, à placer en extérieur, qui ont démontré leur efficacité contre le moustique tigre (BG-Mosquitaire, BG-GAT, Mosquito-Magnet, Biobelt) et avec un meilleur rapport coût-efficacité ». Côté prix, le BG-GAT reste le plus accessible, aux alentours d’une soixantaine d’euros le pack de deux.

 

Sensibiliser votre voisinage

« Le moustique tigre vole peu,. Il ne dépasse pas un rayon de 150 m. Si on arrive à mobiliser son voisinage, on peut réellement réduire les nuisances. La lutte doit être communautaire. »

Mais le sujet est explosif, constate le spécialiste. L’insecte peut devenir un motif de conflit important avec ses voisins. Aussi la diplomatie est-elle de mise. « Il ne faut pas vouloir imposer les choses. Invitez vos voisins à l’apéro. Montrez-leur comment vous avez procédé pour vous débarrasser des larves de moustiques dans votre récupérateur d’eau ou votre regard, par exemple. »

Le moustique tigre peut aussi être un vecteur de liens. Dans certaines villes, des citoyennes et citoyens se sont emparés du sujet et transmettent bénévolement les bonnes pratiques aux habitants du voisinage. Pourquoi ne pas créer une « brigade du tigre » dans votre quartier, comme l’ont fait des Toulousaines et Toulousains ?

 

Soirées Estivales 2025 : Orchestre national de Cannes, le jeudi 10 juillet

Jeudi 10 juillet – 21h00

 

L’Orchestre national de Cannes – L’Offrande musicale de J.S. Bach
Église Saint-Jean-Baptiste
Place à la musique classique avec l’Orchestre national de Cannes, qui interprétera L’Offrande musicale de Jean-Sébastien Bach. Un concert tout en finesse et     émotions dans le cadre intimiste de l’église Saint-Jean-Baptiste.

ALERTE CANICULE – VIGILANCE ORANGE

  Météo France a placé notre département en vigilance orange « vague de chaleur » / « canicule » . Il est crucial de rester vigilant et d’adopter les bons réflexes pour se protéger, en particulier les plus vulnérables (personnes âgées, enfants, personnes malades ou isolées).

 

Chez vous : 

  • Isolez votre logement : baissez les stores et fermez les volets durant la journée pour conserver la fraîcheur.

  • Aérez la nuit : ouvrez les fenêtres dès que la température extérieure est plus basse que celle de l’intérieur.

  • Rafraîchissez vous : utilisez ventilateurs ou climatiseurs si vous en disposez.

  • Anticipez : vérifiez que votre logement est bien isolé. Si ce n’est pas le cas, identifiez une solution de repli (chez des proches ou dans un lieu communal climatisé).

  • Préparez des réserves : prévoyez au moins 3 litres d’eau par personne et par jour ainsi qu’une réserve d’aliments non périssables.

  • Limitez les efforts et sorties pendant les heures les plus chaudes (12h – 16h).

Déplacements : 

Si vous devez vous déplacer :

  • Hydratez-vous régulièrement (au moins 1,5 litre d’eau par jour).

  • Multipliez les pauses lors de longs trajets.

  • Ne laissez jamais personne seule dans un véhicule, surtout un enfant ou une personne fragile.

  • Évitez de circuler aux heures les plus chaudes si possible.

 

Consultez la brochure  LA CANICULE ET NOUS_597_120       

Accompagnement des personnes vulnérables:

 

Le maire et les services de la commune, notamment le CCAS, se mobilisent pour accompagner les personnes les plus exposées. Une vigilance particulière est recommandée. N’hésitez pas à signaler une personne isolée ou en difficulté.

Consulter l’article suivant pour s’inscrire au registre communal des personnes isolées :Inscription au Registre Communal des Personnes Isolées – Protocole Canicule du CCAS de Coaraze – Coaraze

 


Un numéro vert national est mis à disposition des populations de 8h00 à 19h00 en période de canicule : 0800 06 66 66


Pour plus de conseils et d’informations :
www.vivre-avec-la-chaleur.fr

Amélioration des aménagements à l’école : la commune installe de nouveaux stores déroulants électriques

    Afin d’améliorer les infrastructures scolaires, l’école Le blé en Herbe a récemment bénéficié de l’installation de nouveaux stores déroulants mécaniques dans la cour. Ce projet vise à apporter plus d’ombre et de fraîcheur pendant les journées ensoleillées, améliorant ainsi le confort des élèves durant les récréations et pauses.

Les stores ont été installés par Marc Waltzer Fermetures, une entreprise locale basée à Contes, spécialisée dans la fourniture et l’installation des stores et fermetures