Discours de Madame le maire lors de la Saint-Jean-Baptiste

Mesdames et messieurs les éluˑes
Mesdames et messieurs

Nous voilà enfin réunis ici sur cette place du château ; quelques traces de la pandémie du COVID sont encore présentes : être assis – prendre ses distances – porter le masque… Ces directives, frustrantes, mais importantes semblent être derrière nous pour le moment. Certaines et certains d’entre nous – notamment les jeunes – ont vécu des moments difficiles, infectés par ce virus qui a une capacité d’adaptation extraordinaire et touchés à cause de lui dans leur travail, dans leur quotidien.

Merci à toutes celles et tous ceux qui se sont fait vacciner pour se protéger et, aussi, protéger les autres.  Revivons ensemble des heures plus conviviales et chaleureuses, même si ces festivités de la Saint-Jean restent encore bien timides, par force. Nous allons honorer nos anciens combattants en déposant une gerbe dont les éléments seront replantés dans les jardinières du village continuant ainsi à faire vivre leur mémoire.
Dépôt de gerbe / minute de silence / Marseillaise

 Nous sommes à la veille du second tour des élections départementales et régionales. Aucun élu départemental ou autres ne viendront pour prendre la parole, car la campagne est close depuis hier soir. Moi-même, je suis astreinte dans mes propos à un devoir de  réserve .

Chères Coaraziennes et Coaraziens, vous qui êtes très attachés à cette fête de la Saint-Jean qui fait partie du patrimoine intemporel de la commune et qui êtes toujours fidèles à cette occasion. Vous  les visiteuses et visiteurs, qui passez par là, qui, vous aussi, faites vivre le village.

Notre rendez-vous annuel avec Saint Jean-Baptiste, est un moment privilégié : avec l’été, avec les vacances toutes proches pour certains, avec le soleil, la musique retrouvée, la joie de se rencontrer, le plaisir de se retrouver dans cette ambiance particulièrement chaleureuse de la fête patronale.

L’heure est à la fête, religieuse et laïque, imbriquées toutes deux comme la tradition nous invite à le faire : Fête religieuse menée avec enthousiasme par monsieur le curé et ses paroissiennes et paroissiens ; Fête laïque organisée par le président du comité des fêtes, Yvan et ses bénévoles, avec le tempérament qu’on leur connaît. Cette fête du solstice d’été, devenue la Saint-Jean d’été remonte à la nuit des temps.

Quand il n’y avait ni télévision, ni téléphone portable, ni réseaux sociaux, ni wikipédia, ni les “fake news”, ni toutes les informations que l’on croit avoir… tout en sachant que, parfois, trop d’informations tuent l’information. Quand l’insécurité était plus concrète et plus réelle qu’aujourd’hui. Quand la vie était à la fois dure et fragile, à la merci des récoltes plus ou moins bonnes, des maladies qui ne se guérissaient pas, et qu’il fallait trouver refuge auprès d’un saint pour espérer mieux.

Jean-Baptiste, c’est le saint patron qu’ont choisi, au début du XIVe siècle, les catholiques à Coaraze pour obtenir protection contre tous les maux qui pouvaient altérer le déroulement d’une vie si précieuse. Il est, pour les chrétiens, le dernier prophète, le précurseur, celui qui annonce la venue du messie. C’est un personnage majeur du christianisme et aussi… de l’islam, où il est considéré comme prophète d’Allah. C’est un prédicateur juif, du temps de Jésus-de-Nazareth. Il réunit à lui seul toutes les sources de conflits dans ce monde aujourd’hui déboussolé. Il a pris fait et cause pour les petites gens, il s’en est pris aux dépositaires du pouvoir en place (collecteurs d’impôt, autorités religieuses).

En compétition avec Jésus – qui a recruté ses premiers apôtres parmi ses disciples – au début de leur histoire commune, la tradition en a fait celui qui a annoncé qu’un plus grand que lui (Jésus) allait venir, et lui a laissé sa place de leader. Soupçonné de susciter une révolte il fut décapité.
Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite et indépendante de ma volonté.

À l’origine, le jour de la Saint-Jean était une fête païenne liée au culte du soleil, elle marquait le début de la diminution de la durée du jour. Elle s’accompagnait d’un feu de joie, de chants et de musique. La mise en scène de cette fête est très codée et très symbolique. Il faut y voir tout autre chose qu’une simple gesticulation .

La Jòia qui a brûlé hier soir sur la place Félix Giordan, ce n’est bien sûr pas par recherche de la chaleur. C’est celle de l’évasion, de la rêverie, d’un ailleurs, peut-être la purification de nos vies, de nos maux, de nos déviances… purification qui se faisait dès l’origine par le feu, et que Jean, le Baptiste, a pratiquée lui par le baptême avec l’eau.

L’offerta, qui s’est pratiquée ce matin pendant la messe, solidarise deux mondes, l’un religieux et l’autre civil. Elle s’affirme comme une manière de vivre ensemble, une sorte de statu quo qui invite à la tolérance, au respect de l’autre, au droit à la différence. Ce qui de nos jours encore est loin d’être acquis.

Les aubades. Alors que les moyens de communication sont devenus multiples et variés (un tweet, un e-mail et vous êtes au courant de tout), contrairement aux possibilités d’antan. Aller vers les autres et partager un moment avec eux restent encore des choix judicieux pour communiquer et se connaître. Malheureusement, Covid oblige, les aubades n’ont pas pu se faire cette année. Mais ce n’est que partie remise ! Et disons-le, c’est aussi un moyen de récolter des fonds pour l’année d’après.

Se révolter contre l’injustice, anticiper, prévoir, annoncer, et finalement être assez sage pour qu’une fois la mécanique lancée on laisse la place aux autres pour que le monde tourne… Merci Saint-Jean : Quelle belle leçon d’humilité qui est toujours d’actualité.

Nous vivons une période de transition, instable, dérangeante certes, mais qu’il faut prendre comme une aubaine pour inventer d’autres solutions pour vivre ensemble !

On sent bien que les pouvoirs en place, les syndicats, les partis ont de plus en plus de mal à gagner – et même garder – la confiance des gens. Quel que soit leur bord, il existe une méfiance envers eux. S’ils ne modifient pas leurs façons de gérer le pouvoir qu’on leur octroie, la nature ayant horreur du vide, ils seront remplacés.

Il y a partout des gens qui aspirent à la création, qui expérimentent, qui choisissent la liberté d’entreprendre, qui au lieu de se lamenter (ou tout en se lamentant !), agissent au sein des associations, des collectifs, des collectivités territoriales, des entreprises… ou tout simplement en tant qu’individus. Des gens qui savent se respecter, s’enrichir mutuellement, faire preuve de solidarité. C’est sur elles et eux qu’il faut braquer les projecteurs, c’est à elles et eux que les médias devraient s’intéresser au lieu de rabâcher à longueur d’ondes que le monde va mal, que l’insécurité est partout.

Oui ils sont inquiets, certains résignés, d’autres en colère, mais ils avancent quand même.Quand un pays a peur, il se recroqueville sur lui-même et se dessèche. Il est prêt à renoncer à ses propres libertés, obtenues pourtant avec acharnement par les anciens ! Les progrès que nous avons réalisés en matière d’ouverture, de tolérance et d’interconnexion ne sont jamais définitivement acquis. Nous devons continuer de les considérer et de les faire avancer, sans jamais relâcher notre attention. Les institutions que nous bâtissons, et qui nous unissent, doivent vivre dans nos cœurs et nos esprits : elles ne peuvent pas rester des outils bureaucratiques purement fonctionnels.

Nous avons besoin d’une éthique, d’un esprit commun et d’une culture de solidarité entre les humains, pour nous préserver du racisme et du nationalisme qui ne cessent pas de nous hanter.

En parlant d’institutions, si l’on ne veut pas qu’elles deviennent des outils hors de notre portée, c’est à nous d’ agir en allant voter. Dimanche 20 juin, au premier tour des élections, départementales comme régionales, le taux d’abstention s’est montré particulièrement élevé. C’est un phénomène national, qui touche l’ensemble du territoire, et qui a sévi aussi à Coaraze : 63% d’abstentions ! Les causes de la désaffection des électrices et électeurs, particulièrement des plus jeunes, sont multiples : perte de confiance vis-à-vis des éluˑes, déconnexion entre les programmes proposés et les préoccupations des électrices et électeurs, prééminence de l’élection présidentielle vue comme la seule qui compte vraiment, mais aussi complexité de l’organisation territoriale et des rôles des différentes structures (communes, communautés de communes, départements, régions, État).Les  domaines de compétence des conseils départementaux et régionaux concernent pourtant directement notre quotidien.

Le conseil départemental est responsable de l’action sociale (enfance, handicap, personnes âgées, RSA, etc.), des collèges, des routes. Il intervient sur des questions d’aménagement, de culture… et il subventionne les projets des communes !

Le conseil régional s’occupe de la formation professionnelle, des lycées (généraux et professionnels), des transports, du développement économique, de l’aménagement, des déchets et il gère les fonds européens (FEDER, FEADER).

L’enjeu de ces élections est donc capital pour l’avenir de chacun et chacune d’entre nous : alors il faut aller voter ! Vous nous avez bien élu.es, nous le récent conseil municipal, avec une abstention très basse, pourquoi ne pas le faire pour ces deux institutions très importantes pour la commune : ce sont nos partenaires financiers privilégiés.

Je parlais tout à l’heure d’actions porteuses d’avenir, celles de la municipalité en font partie, ce sont des actions de proximité bien réelles, avec l’aide de nos partenaires. Je ne vous ferai pas l’inventaire exhaustif de nos travaux, mais depuis que nous sommes éluˑes, nous avons avancé dans plusieurs domaines malgré une baisse significative des dotations de l’état.

Aménagement du territoire :

  • Fin des travaux de consolidation des terrains impactés par les intempéries, aux Faïsses et à la Gardiola : 369 000 €
  • Investissements conséquents en hausse sur la voirie 2020-2021 avec les moyens que nous avons. Nous avons bien pris en compte les dégradations de la route du plan de Linéa et ferons en sorte de les atténuer.
  • Depuis 2008, nous n’avons pas augmenté les impôts locaux. Mais nous devrons y  penser pour compenser les pertes de revenus de la taxe d’habitation.
  • Finalisation du parking. Il est temps que cela finisse ! Je tiens à remercier tous les habitantes et habitants du village pour leur patience et leur compréhension face aux dérangements quotidiens depuis des mois. La lumière est au bout du tunnel et le comité de gestion du parking avec les Coaraziens volontaires devra se pencher très rapidement sur la manière de bien le faire fonctionner.

Valorisation du patrimoine communal

  • Achat de la maison Céleschi afin d’y installer un artisan ou un commerçant après les travaux intérieurs : 120 000€.
  • Achat de la maison Millo pour relancer un restaurant et permettre une location de l’appartement.
  • Restauration de l’échauguette au château et du camin de Niça.
  • Rénovation énergétique du pôle action jeunesse
  • Pose d’une chaudière à pellets à l’école “Le Blé en herbe”

Travaux sur l’eau et l’assainissement, suivis de près par Albert Philip

  • Rénovation de la STEP (station d’épuration) et de la station de relevage à l’Eusièra.
  • Recherches de fuite et leurs réparations

Ce qui est en cours d’étude ou d’exécution :

  • Plateforme d’une aire de posée d’hélicoptère pour un montant de 25 000€.
  • Cabane des chasseurs.
  • Rénovation du four communal (en attente de retour subvention).
  • Aménagement village Jardin cimetière.`
  • Ludothèque au-dessus de la microcrèche Li Estèlas.
  • Relance la plus rapide possible du PLU.

Cela fait à peine un an que nous sommes éluˑes et la nouvelle équipe n’a pas chômé, avec les moyens de la commune et une adjointe aux finances experte.

Je les remercie très chaleureusement pour leur présence constante et pour les initiatives qu’ils lancent chacune et chacun dans leur domaine ; en particulier mon premier adjoint, très compétent à suivre.

La quasi-absence d’animations culturelles due au Covid aurait pu mettre l’adjoint à la culture au chômage, mais la programmation des soirées estivales (l’orchestre de Cannes le 8 juillet, et deux autres soirées en août), des résidences d’artistes qui reprennent (le 7 juillet avec Fanny Tissot et ses marionnettes), Gorgomar, le Grand Orchestre de Poche, CoartJazz (du 16 au 20 août), deux concerts des Rencontres de l’Olivier, les Voix du basilic et les Journées du Patrimoine en septembre… tout est sur le site coaraze.fr pour votre information : s’abonner à la newsletter/bulletin novèu vous permet d’être in ! Merci Maud et Nicolas pour votre travail sur la com numérique.

L’enfance et la jeunesse, sous la houlette de Christine Torri

Avec 70 élèves, l’école de Coaraze se porte bien. Je remercie l’équipe des enseignants et les agents communaux travaillant à l’école pour leur compétence et savoir-faire dans une ambiance de travail très  dynamique efficace et solidaire.

Elles et ils travaillent en étroite collaboration avec les responsables du Centre de loisirs et de la mediatèca, avec le personnel de la micro crèche, et avec la responsable de l’EVS. Cette pratique est vraiment intéressante et porteuse de liens sociaux.

Nous engageons 65€ par enfant pour l’école de Coaraze, nous investissons avec l’aide de l’inspection académique dans l’école numérique, les classes sont exceptionnellement bien équipées.

Les enfants chantent et apprennent un instrument grâce à l’association « Lu giro me lu vièlh » et Pat Taboni.

Merci à l’association APEEC et son directeur Benoit Balayé, qui gère le centre aéré et les activités périscolaires, outre l’aide importante de la CCPP, la municipalité la subventionne à hauteur de 2000€.

La femme est l’avenir de l’homme et les enfants sont l’avenir de la commune !

La vie économique

Grâce à la commission développement économique avec à sa tête Flore Lempereur, un marché local verra le jour le 4 juillet dans le jardin-oliveraie Piovano et fonctionnera tous les dimanches de l’année.

  • Mise en place d’un nouveau restaurateur dans la maison Millo.
  • Mise en place d’un artisan ou commerçant dans la maison Céleschi.

Et je tenais particulièrement à remercier Karim et Martine pour avoir assuré pendant toute la période du Covid le service de l’épicerie et de continuer maintenant avec ses animations du vendredi ou du samedi.

Les bénévoles

Je tiens maintenant à mettre à l’honneur tous les bénévoles, cette « espèce en voie de disparition » (mais que fait Nicolas Hulot ?), qui participent à l’animation sur la commune. En subventionnant leurs activités, en leur facilitant les choses (prêt de matériel ou autre) la commune reste une commune vivante et animée.

Le bénévolat est à consommer dans la joie et la bonne humeur, dans la liberté d’agir ! Plus les gens s’investissent, moins ils agissent en consommateur et plus le plaisir est grand !

Et quelle belle convivialité, ces services rendus aux Coaraziens par les Coaraziens. Ce bénévolat va bien au-delà d’un simple service paramunicipal, c’est surtout le plaisir de vivre des évènements ensemble, c’est une manière de participer à la vie du village, comme avec les associations “Les Vieilles pierres” ou “Les Amiˑes de la Mediatèca“.

Et si je vous parlais de la CCPP ?

Les déplacements : le tram pourrait arriver à la Trinité, puis à Drap dans quelques années, le train pourrait avoir une fréquence plus grande, mais les travaux vont prendre du temps, l’accès direct vers l’autoroute a été pensé… Tout cela au conditionnel, mais cela semble un peu avancer. Malheureusement il a fallu la tempête Alex pour que le principe de conserver le train soit admis par tous.

La fibre optique : C’est un sujet brûlant, le retard pris par le SICTIAM est très frustrant, 2024 : 7 ans de retard !! Bientôt la fibre sera complètement dépassée qu’elle sera juste mise en place !! Nous travaillons avec les incohérences.

Merci aux monteurs de la jòia, ces techniciens du genêt (Richard, Stéphane, Mickey, Thierry et Christian)

Merci au président et aux membres du comité des fêtes puisque c’est grâce à eux que se perpétue la tradition coarazienne. Certes on ne monte plus les cageots de bouteille de vin (une horrible piquette comme disait Jean Ferrat) sur le dos, comme on le faisait il fut un temps. Quelques-uns parmi vous doivent s’en souvenir !

Merci à vous toutes et tous d’être là et de faire vivre cette journée.

Une pensée pour celles et ceux qui nous ont quittés, mais dont le souvenir est toujours avec nous. Cette année, Coaraze a perdu des amis, beaucoup trop : Robert Malaussena, Alain Garry, Denise Millo épouse Damele, Christiane Faber, Auguste (Bob) Joannelle, Joseph Bernardi, Jean-Claude Mari, Jeanne (Jeannette) Mari épouse Marconi, Jeanne Leclercq épouse Wittebolle, William Niksarlian, Françoise Toubeau épouse Peglion, Vassilios Prodromidis.

Mais la vie est là, et nos 15 gamins à la crèche sont bien heureux d’être à Coaraze.

Bonne fête à tous les Jean, Jeannot, Jean-Pierre, Jean-Caude, Jean-Marie, Jean-Noël… et les j’en sais rien !

Coarasa, vilatge dau solelh, vilatge de la musica e del cant, vilatge dela  poesia !

Vi dii un grand mercé a voi toi per estre aquì, perdeque sensa voi, ren, ren dau tot, porria se faire.

Viva la sant Joan ( vive la lavande !!)

Viva Coarasa

Retour sur les célébrations de la Saint-Jean-Baptiste 2021

Cette année encore, malgré le contexte sanitaire fragile,  la Fête Patronale de la Saint-Jean a finalement été partiellement possible pour annoncer l’été !

Le feu de la Joià a encore une fois émerveillé les spectateurs, ensuite invités à partager un moment de musique festive grâce à Jean-Louis Ruf et Patrice Taboni !

Après l’embrasement de la Joià le vendredi soir qui a rassemblé les Coaraziennes et Coaraziens sur le parvis de l’église, ce fut le samedi matin qu’a eu lieu la cérémonie avec la messe, la procession et le dépôt de gerbe au Monument aux Morts.

A 10 heures, place du château, les gerbes de fleurs sont prêtes pour la cérémonie. Jean le Baptiste peut quitter l’église pour son périple annuel.

Il cède ensuite la place à Madame le Maire, contrainte par le devoir de réserve en une veille d’élection à une allocution brève et neutre, écoutée par les Coaraziennes et Coaraziens qui préféraient manifestement l’ombre au plein soleil ! La cérémonie s’est ensuite prolongée autour d’un apéritif d’honneur.

Marché de producteurs tous les dimanches matins à partir du 4 juillet

À partir du dimanche 4 juillet, les habitants de Coaraze et les visiteurs pourront retrouver un éventail de producteurs sur le marché de Coaraze, tous les dimanches matins de 9h à 14h au jardin Piovano !

Ce nouveau marché, insufflé par la nouvelle équipe municipale, se déroulera dans un esprit convivial : fruits et légumes de saison, produits fermiers, spécialités locales, fabrications artisanales… venez rencontrer les producteurs et faites le choix d’une alimentation locale !

>> Plus d’infos sur les commerces et les services à Coaraze

Remises de cadeaux pour les élèves de CM2 futurs collégiens

Ce sont huit élèves de CM2 qui terminent cette année leur scolarité à Coaraze et qui feront leur rentrée 2021-2022 au collège.

Comme chaque année la municipalité a offert à chacune et chacun un “kit” complet d’entrée en 6e : un dictionnaire Robert, un dictionnaire bilingue Français-Anglais (et vice-versa) et une calculette “spéciale collège”.

Mardi 22 juin, une fois la récré de l’après-midi terminée, Monique Giraud-Lazzari, maire de Coaraze, et Christine Torri, conseillère déléguée à la vie scolaire ont remis aux huit élèves concernéˑes cette “récompenses scolaire”.

Par la suite, les petitˑes de la classe de Sandra Ally, puis les un peu plus grand de la classe de Sabine Cottard et enfin les ainéˑes de la classe de Bertrand Mari (directeur de l’école) -qui attendaient toustes patiemment- chantent successivement une chanson sous la direction de Patrice Taboni.

Résultats du 1er tour des élections départementales et régionales 2021

Suite à la tenue des élections des élections départementales et régionales 2021, voici les résultats communaux, départementaux et régionaux.

ÉLECTIONS Départementales

Canton de CONTES (Roya/Bevera/Paillon)

Résultats du 1er tour des départementales 2021 / Source : Ministère de l’intérieur

Alain CARDON / Marie-Dominique TASSO – Rassemblement National : 2855 voix  /  25,09%

Céline DUQUESNE / Sébastien OLHARAN  – Les Républicains : 3855 voix  / 33,88%

Valérie TOMASINI / Francis TUJAGUE  – Vallées Solidaires (PCF) : 4669 voix  / 41,03%

COARAZE

  • Inscritˑes : 679
  • Votantˑes : 249 36,67%
  • Blancs : 2
  • Nuls : 4
  • Exprimés : 243
  • Alain CARDON / Marie-Dominique TASSO– Rassemblement National : 60 voix / 24,69%

Céline DUQUESNE / Sébastien OLHARAN  – Les Républicains : 40 voix / 16,46%

Valérie TOMASINI / Francis TUJAGUE  – Vallées Solidaires (PCF) : 143 voix / 58,85%

 ÉLECTIONS Régionales

Les résultats du premier tour en Provence-Alpes-Côte d’Azur

  • 3 580 621 inscrits
  • Taux de participation : 33,72 %
  • Votes nuls : 1,47 %
  • Votes blancs : 2,78 %

Thierry MARIANI (RN) / Construisons la région de demain liste soutenue par le Rassemblement National

420 602 voix – 36,38 %

Renaud MUSELIER (LR)/ NOTRE REGION D’ABORD

368 932 voix – 31,91 %

Jean-Laurent FELIZIA (Gauche et écolo.)/ LE RASSEMBLEMENT ECOLOGIQUE ET SOCIAL

195 224 voix – 16,89 %

Jean-Marc GOVERNATORI (Ecolo.)/ L’ECOLOGIE AU CENTRE

60 991 voix – 5,28 %

Isabelle BONNET (Ext. G.)/ Lutte ouvrière- Faire entendre le camp des travailleurs

31 886 voix – 2,76 %

Noël CHUISANO (D. souverainiste)/ RASSEMBLEMENT DE LA DROITE REPUBLICAINE DEBOUT LA FRANCE

31 197 voix – 2,70 %

Hervé GUERRERA (Rég.)/ OUI LA PROVENCE !

25 212 voix – 2,18 %

Valérie LAUPIES (D. souverainiste)/ Zou! la liste qui vous débarrasse du système

19 144 voix – 1,66 %

Mikael VINCENZI (Div.)/ Un Nôtre Monde

2 838 voix – 0,25 %

COARAZE

  • Inscritˑes : 679
  • Votantˑes : 251 36,97%
  • Blancs : 6
  • Nuls : 3
  • Exprimés : 242
  • Construisons la région de demain(soutenue par le RN), tête de liste Thierry MARIANI : 90 voix / 37,19%
  • Notre région d’abord, tête de liste Renaud MUSELIER : 57 voix / 23,55%
  • Le Rassemblement écologiste et social, tête de liste Jean-Laurent FELIZIA : 41 voix / 16,94%
  • Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs, tête de liste Isabelle BONNET: 16 voix / 6,61%
  • Oui la Provence !tête de liste Hervé GUERRERA : 14 voix / 5,79%
  • Zou, la liste qui vous débarrasse du système, tête de liste Valérie LAUPIES : 10 voix / 4,13%
  • L’écologie au centre, tête de liste Jean-Marc GOVERNATORI : 9 voix / 3,72%
  • Rassemblement de la droite républicaine(Debout la France), tête de liste Noël CHUISANO : 5 voix / 2,07%
  • Un notre monde, tête de liste Mikael VINCENZI : 0 voix / 00,00%

Appel à candidature – Agent administratif polyvalent

La Commune de Coaraze recrute

Agent administratif polyvalent (H/F) en CDD à temps partiel (25 heures) exerçant à la Maison du Patrimoine

Le poste est à pourvoir dès le 27 juillet 2021

Détail de l’appel à candidature :

Les candidatures (lettre de motivation et CV) devront parvenir au plus tard le 16 juillet 2021 à la mairie de Coaraze,

  • par voie postale à l’adresse suivante:

Mairie de Coaraze
6 Place du Portal 06390 COARAZE

Pour tout renseignement complémentaire sur cette offre, vous pouvez vous adresser au 04 93 79 34 80 – secretaire.coaraze@wanadoo.fr

>> Plus d’infos sur La Maison du Patrimoine – Ostau dau Patrimòni

Informations sur le déroulement des élections départementales et régionales

Les élections départementales et les élections régionales se tiendront simultanément :
le dimanche 20 juin 2021 pour le 1er tour
le dimanche 27 juin 2021 pour le 2ième tour.

Des dispositions spéciales sont prévues en situation d’épidémie de coronavirus Covid-19 . Le strict respect des gestes barrières est de nature à limiter le risque sanitaire. Le port du masque est obligatoire pour les membres du bureau de vote et les scrutateurs, ainsi que pour les électeurs. Le nombre de personnes à l’intérieur du bureau de vote est limité à 3.

Deux bureaux de vote seront installés :
– l’un dans le hall de l’école pour les élections départementales
– l’autre dans la salle polyvalente pour les élections régionales

Les horaires d’ouverture et de fermeture des bureaux de vote seront les suivants : 8h-18h

Pour voter, vous devez vous munir de votre carte d’électeur, la carte d’identité est conseillée.

Les procurations

Pour les élections départementales et régionales, chaque mandataire peut disposer de deux procurations, y compris lorsque ces procurations sont établies en France, par dérogation à l’article 
L. 73 du code électoral (art. 2 de la loi n° 2021-191 du 22 février 2021).

La nouvelle télé-procédure « Maprocuration » est en service depuis le 6 avril 2021, elle permet la dématérialisation partielle de l’établissement des procurations. Elle est complémentaire de la procédure papier d’établissement des procurations de vote, qui perdure au profit des électeurs qui ne peuvent ou ne souhaitent pas utiliser la voix numérique.

Règles de validité des bulletins

Elections départementales
L’élection départementale s’effectue au scrutin binominal bloqué : le panachage est par conséquent interdit.

Elections régionales
L’élection des conseillers régionaux s’effectue au scrutin de liste : le panachage est par conséquent interdit.

Coupure d’eau sur le réseau de distribution du village

Dans le cadre des travaux de construction du parking public du village, une intervention sur les conduites du réseau de distribution d’eau potable du village est programmée mardi 8 juin 2021.

Cette intervention entraînera une coupure d’eau, au village, durant toute la journée du 8 juin. La distribution d’eau sera rétablie en fin d’après-midi. 

Merci de votre compréhension.

Point sur les difficultés d’accès au village liées aux travaux du parking Nord

Une tranchée est en cours sur toute l’avenue des Calinaires afin d’amener la conduite incendie jusqu’au nouveau parking. Ces terrassements sont mis également à profit pour passer un réseau d’eau pluviale.

Il était prévu de fermer la voie des Calinaires quelques jours, mais le terrain rocheux est bien présent et allonge une nouvelle fois les délais. Les travaux sont prorogés jusqu’au 4 juin, fin prévisible de la tranchée proprement dite.

Mais, l’opération délicate  du raccordement au réseau, au niveau du carrefour,  provoquera une fermeture complète de l’accès au village. L’entreprise espère pouvoir mener à bien cette dernière étape en moins de deux jours .

La mise en œuvre des enrobés est prévue dès mardi 1er juin. Ce revêtement viendra couvrir le dernier étage du bâtiment dont l’étanchéité vient d’être posée et testé. Les enrobés aux abords du parking et sur la tranchée avenue des Calinaïres viendront en finitions, plus tard.

Il est rappelé que pendant tous ces travaux, l’accès avenue des Calinaïres et  Montada du Portal est interdit depuis la place Sainte Catherine.

Une grande compréhension de tous demeure nécessaire.

Discours de Mme Le Maire lors de la cérémonie du 8 mai 2021

La COVID 19 a bouleversé le quotidien de nos vies depuis plus d’un an. Ce virus plus agressif que les autres a emporté des vies plus tôt que prévu. Nous ne savons pas encore ce qu’il va engendrer demain, après-demain. Pour l’instant, les dérèglements en tout genre semblent bien présents, mais soyons optimiste, on m’a toujours dit que le temps arrange toujours les choses… mais autrement !

Nous voilà réunis, nous les élus de la République, mais pas comme toutes les années, car vous, Coaraziennes et Coaraziennes ne pouvez pas être là – contraintes réglementaires obligent – devant le monument aux morts de Coaraze pour fêter la Victoire et rendre hommage aux victimes de la guerre de 40 !

De près ou de loin, fêtons la victoire du 8 mai 1945.
Victoire sur la barbarie ! Victoire sur la folie des hommes! Victoire sur l’oppression programmée d’êtres humains sur d’autres êtres humains.
Honorons ceux qui l’ont gagnée avec courage, avec détermination : les alliés, les résistants, les forces françaises libres constituées de nombreux combattants d’Outre-mer, les Républicains espagnols, les gens d’en bas, sensés, qui ont agi dans leur quotidien pour faire reculer la barbarie.
N’oublions pas les souffrances endurées par cette génération qui a été sacrifiée pour nous, pour que nous puissions vivre libres.

Nous sommes ici pour rendre un hommage appuyé à celles et ceux qui ont perdu le temps de  leur jeunesse dans ces années sombres de la guerre de 40, qui ont sacrifié leur vie de famille, qui ont laissé leur propre vie ou qui sont revenus massacrés dans leur corps et dans leur âme pour que nous, nous puissions vivre en paix ; un hommage aux familles de ces combattants qui ont souffert de l’angoisse de la mort pour leur proche.

Nous sommes ici pour ranimer et conserver la mémoire de leur sacrifice ; pour que nous n’oubliions pas l’horreur d’une guerre que beaucoup d’entre nous (ceux du baby boom… et les plus jeunes) n’avons pas vécue ; pour que nous soyons vigilants, par respect pour eux, à toute atteinte à la liberté ; pour que nous puissions anticiper et combattre à l’heure actuelle toute tentative d’hégémonie d’un peuple sur un autre, d’une religion sur une autre ; pour que nous gardions dans notre esprit que tout homme qui ne respecte pas l’autre, quel qu’il soit, fait un affront à son intelligence et engendre une source de violence.

Nous sommes ici pour ne pas oublier l’horreur d’une guerre ouverte, massive, où la population civile de toute nationalité, vieillards, femmes enfants ont souffert de la faim, de la peur, de l’humiliation, de l’exode ; une guerre totale, mondiale, imposée par un homme obnubilé par un pouvoir morbide de vie et de mort sur ses semblables en se croyant investi d’une mission « divine », « construire un grand Reich germanique», en éliminant toutes celles et tous ceux qui n’entraient pas dans les normes qu’il avait lui-même établies.

Nous sommes ici pour préserver le droit à la différence, lutter contre le racisme et la xénophobie, préserver les principes de la République, protéger la démocratie, respecter ceux qui l’ont fait avant nous et qui en sont morts.

Nous sommes ici pour garder en tête que notre raison, notre réflexion, notre esprit critique, notre humanité, notre sagesse nous préservent d’une telle dérive. N’oublions pas que l’histoire peut bégayer et que tout retour aux heures sombres peut s’enclencher rapidement.

Nous sommes ici pour prendre conscience qu’aucun pays n’est à l’abri d’une guerre, forcément différente, adaptée à notre siècle, mondialisée, qui peut prendre d’autres noms comme le terrorisme. Car l’homme peut être assez fou pour la justifier au nom d’un dictateur en mission divine, d’un dieu, d’un intérêt économique, d’un parti politique, d’un nouvel ordre mondial…

L’homme n’est que ce qu’il est, avec ses grandeurs et ses faiblesses.
Côté face il est capable de solidarité, de générosité, de grandeur, d’inventivité, de création extraordinaire, côté pile il peut être pire qu’un animal sauvage.
Il a été capable de penser et d’instaurer la République avec ses valeurs fondamentales « liberté – égalité – fraternité », faisons en sorte de ne pas les oublier par respect pour celles et ceux qui sont morts pour elles, pour les prisonniers restés cinq ans enfermés, pour les internés des camps de concentration, pour les blessés à vie, pour les familles meurtries, pour ceux qui ont risqué leur vie en cachant des personnes, pour celles ceux qui ont enfreint, au péril de leur vie, les ordres des occupants et des autorités françaises qui s’y étaient soumises.

Nous sommes ici aussi pour rappeler le rôle essentiel des femmes dans ce conflit,
– des femmes discrètes dans leur héroïsme, qui ne réclameront ni honneur ni médaille, et pourtant « mortes pour la France », entrainées à la modestie par des siècles de morale masculine. Elles ne devaient pas militer, elles ne disposaient pas de leur corps, elles étaient considérées comme mineures toute leur vie sous la domination de leur père puis de leur mari et elles n’avaient pas le droit de voter ! Elles ne l’obtiendront  qu’en 1944.
– des mères, femmes courageuses, qui ont dû assumer seules la survie quotidienne : faire la queue pour avoir du pain, du lait, du charbon, maintenir l’éducation de leur progéniture et vivre dans l’angoisse permanente des nouvelles de leur mari, de leur frère.
– des réfugiées espagnoles, des Allemandes fuyant Hitler, des femmes communistes, des juives, toutes internées lors des premières purges intérieures dans des conditions déplorables.
– des femmes fuyant l’avancée des troupes allemandes, parties sur les routes avec l’incertitude de conserver leur vie et celles de leurs  enfants et  de leurs parents.
– des femmes résistantes qui se sont engagées dans les réseaux, parfois armes à la main, torturées et exécutées par la gestapo. Dans notre vallée, elles ont fait partie du groupe Surcouf. Leurs noms sont peu ou pas connus : madame Jotté-Latouche alias Emilie / madame Cavenago dite Poucette / Suzanne Frappier dite Simone / mademoiselle France Langlois alias mademoiselle Heurtel / madame Denès dite Alziary / Lise Buffard / France Massiéra, coarazienne / Mireille Guyon et tant d’autres qui ont agi dans l’ombre et la discrétion.
– des femmes utilisées comme espionnes, chargées de prendre des renseignements sur les projets des ennemis.
– des femmes violées par les soldats.
– des déportées, femmes mises à l’index séparées de leur enfant, humiliées et tuées dans les camps de concentration.

Après la guerre, toutes celles qui ont  survécu sont rentrées dans leur foyer et ont repris le cour normal ou presque de leur vie, avec l’absence de leurs proches ou la présence d’un mari meurtri dans sa chair et dans sa tête. Mais elles auront au fond  de leur conscience, et pour certaines dans l’action militante, le germe d’une émancipation en marche.

Et maintenant !
76 ans après ! Qu’avons-nous fait de cette victoire ? de ces sacrifices ? de ce courage et cette abnégation des combattants, sur le front ou de l’ombre ? Qu’avons- nous fait de cet engagement libre et solide de toutes ces héroïnes et héros, anonymes ou pas, qui ont défendu la liberté face au despotisme et à la barbarie ?
L’Homme est il devenu plus raisonnable ? A-t-il compris que la soif de pouvoir – pouvoir politique, pouvoir religieux, pouvoir de l’argent, pouvoir de la consommation, pouvoir du toujours plus – ne peut se satisfaire que dans la haine, le conflit, l’inhumanité, la violence et la mort.
Où en sont les politiques publiques, elles qui sont censées améliorer la vie des citoyens contre toutes agressions qu’elles soient physiques, économiques, sociales, virales, climatiques, numériques ?
Où en sommes- nous de la liberté, de l’égalité et de la fraternité ?
La victoire de 1945 a muselé la dictature du moment, mais depuis d’autres sont apparues et des citoyens en quête de solutions improbables sont aujourd’hui prêts à soutenir des politiques populistes comme dernier recours.

La victoire est éphémère et ses conséquences multiples pas automatiquement positives. Rien n’est jamais acquis. En fait, ce vivre ensemble, ce vivre mieux tant recherchés sont des combats toujours renouvelés pour conserver l’équilibre entre l’argent et la poésie, entre l’avidité et la raison, entre les habitudes et le changement, entre la confiance et la méfiance.
– Méfiance envers les autorités, méfiance envers les autres : le « on ne nous a pas tout dit ». Comme sous l’occupation, les confinements successifs ont accentué cette tendance.
– Méfiance envers le “commandement suprême” – jugé pas assez énergique pour incarner la promesse du retour à la soi-disant grandeur perdue de la France depuis la 2e guerre mondiale et la décolonisation -, qui n’a pas su répondre au besoin d’expression des gens
– Défiance envers “les autres”, considérés comme des dangers potentiels ou comme des privilégiés.

Tout est flou et diffus au lieu d’être fixe et concret.

Et dans ce contexte d’incertitude, le numérique prend le dessus et impose sa dictature en nous “libérant” des contacts physiques devenus insécurisants ; en devenant le seul espace sûr pour se réorganiser. Il est devenu vital. Nous avons l’impression d’être plus libres alors que nous sommes de plus en plus surveillés et contrôlés. Mais où est cette liberté pour laquelle tant de soldats, de résistants, de civils sont morts ?

Avec l’entre-soi, le profit, le sectarisme, le manque de renouvellement des dirigeants, le capitalisme de surveillance, le totalitarisme policier, les gens sont à la recherche d’autres solutions collectives et, de façon surprenante, la Commune de Paris qui célèbre ses 150 ans nous ouvre des portes.
Elle n’a connu qu’un printemps éphémère et n’a certes pas eu le temps de décevoir, mais elle marque encore notre imaginaire! En deux mois d’existence, au printemps 1871, elle a créé l’école laïque, gratuite et obligatoire, instauré la séparation de l’Église et de l’État, la liberté d’association, la suspension des loyers ou le droit au travail des femmes .

La Commune nous rappelle, à l’ère des gouvernances mondialisées qui nourrissent l’idée qu’il n’y a pas d’alternative, la pluralité des formes possibles de l’action collective et du politique.

Le temps des cerises est arrivé, l’espoir est en chemin !
Vive la France ! Vive Coaraze !

Monique Giraud-Lazzari
Maire de Coaraze