Discours de Mme Le Maire lors de la Cérémonie du 11 novembre

C’est sans public, en présence des seulˑes conseillères et conseillers municipaux et de deux gendarmes montés de Nice, que s’est déroulée la cérémonie de souvenir et d’hommage aux victimes de la guerre de 14-18. Bien que l’assistance fût réduite, en raison des contrevîntes du confinement, madame le maire a tenu à lire le discours qu’elle a rédigé pour ce jour particulier.

À l’issue de cette lecture – et de celle du court billet de Geneviève Darrieussecq (ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants) : dépôt de gerbe par les deux plus jeunes membres du conseil municipal (Cécile et Olivier) Marseillaise et minute de silence. Puis chacune et chacun s’est séparé… sans le traditionnel apéritif d’honneur !

Chères Coaraziennes, chers Coaraziens,

Ce 11 novembre 2020 est une date majeure dans l’histoire de France et dans celle de la Commune de Coaraze, comme dans toutes les communes de France : la commémoration de la Victoire et de l’armistice de 14-18 menant à  la Paix.

Les noms de jeunes Coaraziens enrôlés par conviction ou par force, suite à la mobilisation générale de 1914, gravés dans le marbre, nous rappellent le vide affectif créé dans les familles et la perte d’une force vive pour les rudes travaux de la terre.

Sur la place du château silencieuse ; comme recueillie ; pas sans public, sans apéritif d’honneur, seule une gerbe de fleurs bleu-blanc-rouge rappelle le message de respect, de reconnaissance, d’hommage envers les poilus de la Grande Guerre (grande par le nombre de morts, et grande par le nombre de nations engagées). Hommes partis pour combattre l’ennemi la fleur au fusil, persuadés dans l’euphorie générale de revenir très vite du front, et qui se sont enlisés dans la boue des tranchées pendant quatre ans, quatre années qui les ont cassés dans leurs corps et dans leurs âmes

La première guerre mondiale a marqué un tournant dans l’évolution de la guerre par l’emploi d’innovations techniques considérablement destructrices : chars, aviation, gaz. Les hommes n’ont pas été ménagés face à de telles forces. La guerre a abouti à un carnage sans précédent et à une totale démesure entre les coûts humains et économiques et les objectifs politiques du conflit. La France ruinée avait perdu 1 400 000 hommes jeunes et devaient assumer la charge d’un million d’invalides. Bien que du côté des vainqueurs, la France sortait considérablement affaiblie du bain suicidaire de l’Europe.

Et ceux qui n’étaient pas au front et qui ont assumé les conséquences dramatiques de ce désastre : les ainés, les enfants et particulièrement les femmes, ils ont droit eux aussi à une reconnaissance. Ce sont des victimes « collatérales », tellement d’actualités dans les guerres d’aujourd’hui qui, sur ce point, n’ont pas évolué bien au contraire.

L’invasion et la progression des troupes allemandes en Belgique et dans le Nord et l’Est de la France jetèrent sur les routes des milliers de réfugiés. Une foule de vieillards, de malades, de femmes, d’enfants. En langage militaire «  des bouches inutiles ».

L’histoire semble bégayer, ce n’est plus au niveau national, mais au niveau mondial que se passent ces transferts de population au XXIe siècle. D’autres réfugiés sont toujours là, fuyant d’autres guerres, posant les mêmes difficultés d’intégration, problèmes que nos plus hauts dirigeants n’ont pas la détermination de résoudre.

Dans ce monde informatisé au maximum, où tout le monde sait dans l’instant ce que fait l’autre, ce que pense l’autre, Facebook, Twitter se chargeant de mettre à nu la vie privée de chacun, débordant d’informations vraies, fausses peu importe, des gens meurent sur la route de l’exil, victimes des « passeurs », dans des canots au cœur de la Méditerranée et maintenant de la Manche.

La solution n’est pas simple, mais ne pas la chercher risque fort de nous entrainer dans un engrenage de haine et d’irrationalité où le respect de l’autre n’est plus entendu.

En 1914, cette guerre totale avait mobilisé toute l’énergie de la Nation. Tandis que les départements envahis étaient totalement dévastés, la guerre se soldait pour les autres départements, comme les Alpes-Maritimes par de lourdes contributions qui avaient bouleversé les équilibres économiques et humains.

Le département des Alpes-Maritimes, de part son éloignement du front et sa tranquillité, reçut la charge d’accueillir largement ceux que la guerre avaient frappés en première ligne : Français, Belges, ressortissants des pays alliés : des Serbes, des Russes, des Hollandais… puis des Alsaciens, des Lorrains, des étrangers originaires de régions neutres ainsi que les soldats blessés;

L’assistance aux réfugiés correspondait à une véritable dette contractée par la Nation à l’égard d’une catégorie de citoyens qui a eu à supporter la plus lourde part de misères provoquées par la guerre. Telles étaient les instructions ministérielles du 18 février 1918.

Ils furent près de 10 000 à trouver refuge dans notre département. Ce qui fut fait non sans mal avec plus ou moins de sollicitude. C’est ainsi que des familles de la Bassée dans le Nord furent accueillies à Coaraze en mai 1915.

À la solidarité territoriale que je viens d’évoquer, instituée par l’État et les exigences de la guerre, s’est ajoutée la solidarité issue des initiatives des civils. Combien de tricots, de passe-montagne, de colis alimentaires, de dons, de sacs, de paroles confectionnés par des volontaires ont apportés un peu de réconfort dans les tranchées ?

Les civils étaient à la fois les soutiens indispensables et les victimes d’une guerre d’usure qui s’enlisaient.

Cette solidarité civique est un atout indispensable pour la société mise à mal, elle traverse toutes les crises et catastrophes sans faiblir, nous l’avons bien vu pour les sinistrés des vallées de la Vésubie et de la Roya. Les Coaraziennes et Coaraziens ont largement participé à cette aide : merci.

Si la fierté et l’orgueil national étaient cultivés par les autorités, la permanence des drames pesait de plus en plus sur le moral de la population. L’économie était totalement désorganisée. Mais « il fallait tenir ! ». Ce pourrait être un slogan à remettre au goût du jour dans la période que nous vivons.

Pendant la Grande guerre, ce sont les femmes qui ont tenu et qui ont pris des initiatives. Le départ des hommes donna aux femmes des responsabilités nouvelles. Ce sont elles qui ont repris les activités de commerces, d’entreprises artisanales et d’exploitations agricoles, qui fournirent la main d’œuvre dans les usines de guerre. Une fois le devoir accompli, elles furent aimablement appelées à retourner dans leur foyer «  pour enfanter », et n’eurent pas même le droit de vote qu’elles réclamaient !

Il ne fallait pas dans ce monde déréglé troubler le retour à la paix et à la sécurité !

Mais le ver était déjà dans la pomme !

Comme leurs mères, les enfants ont dû prendre toute leur part au travail à la campagne comme à la ville. Beaucoup d’entre eux ne suivaient plus les cours à l’école, et les orphelins très nombreux, traumatisés par la guerre, formés à la douleur, héritiers des martyrs, ne cessaient de proclamer leur rejet de la guerre et voulaient constituer la génération de la Paix !! On aurait pu y croire.

Même si les témoins ne sont plus là pour raconter, même si les générations suivantes sont retombées dans la spirale de la guerre, même si on enseigne aux nouvelles générations cet épisode édifiant de leur histoire, la monstruosité de cette guerre aux conséquences désastreuses sert encore de repère sur ce que les hommes et les femmes sont capables de faire pour le pire, mais aussi pour le meilleur.

Dans le contexte actuel de confinement où distanciation physique et gestes barrières s’imposent, seuls les membres du Conseil municipal et moi-même vous représentons devant le monument aux Morts et chantons la Marseillaise, sans la chorale des élèves de l’école de Coaraze qui pour la première fois devait être présente.

Merci Monsieur Le Directeur, votre initiative est remarquable, le devoir de mémoire et l’enseignement de l’Histoire sont fondamentaux pour que les enfants aient une connaissance laïque du monde d’hier, qui explique le monde présent et prépare le monde de demain.

Il y a 102 ans, un poilu donnait sa vie pour défendre la liberté, la fraternité et l’égalité, pour protéger la République, certains de ces poilus ont été fusillés parce qu’ils ont pris la liberté de contrer l’absurdité d’une guerre inhumaine ; aujourd’hui un professeur d’histoire a perdu la sienne pour le droit à l’instruction, pour la liberté de conscience et d’expression, pour l’école publique, symbole de cette même République.

Rendre hommage à cet enseignant dévoué à son métier qui est d’instruire, c’est-à-dire de construire des êtres humains conscients, libres d’assurer leurs destinées, est un acte de résistance contre la barbarie des fanatiques religieux qui n’ont pas cette liberté de pensée que donne l’instruction publique, contre les porteurs de haine prêts à vouer aux gémonies une partie de la population.

Le Conseil municipal de Coaraze témoigne à la famille de Samuel Paty sa profonde solidarité dans cette cruelle épreuve.

Le combat pour la Démocratie est un éternel recommencement, il doit faire face à toute sorte d’attaques qu’elles soient politiques, religieuses, économiques, sociétales, climatiques et virales.

Le terrorisme religieux n’a pas de limite pour arriver à ses fins. Attentat après attentat il devient évident que le pays des Lumières est une cible idéale pour : briser la France, nation des droits de l’Homme.

Mais les formes de lutte contre ce terrorisme peuvent être tout aussi dangereuses si les « solutions » sont des réactions xénophobes engagées par la peur ou par la manipulation, si la remise en cause des institutions républicaines et de l’État de droit se généralise.

Pendant la guerre de 14-18, il y avait ceux qui étaient au front dans l’odeur de mort et dans la boue et les autres, à l’arrière, sans doute inquiets, souffrants de la séparation, mais rattachés à un quotidien vivable.

De nos jours, les fronts sont au coin de la rue ; situation beaucoup plus troublante et déstabilisante. Cette individualisation de la violence terroriste est un fait inéluctable.

Comment relever ce défi ? Comment ne pas stigmatiser toute une population qui n’a rien demandé, seulement parce qu’elle croit autrement ? Comment ressouder une société qui s’est divisée déjà depuis longtemps, qui a créé ses propres foyers de non-droit ? Comment redonner à la laïcité le rôle qu’elle n’aurait jamais dû perdre ?

  • Affronter avec la plus extrême vigueur les actes abominables, les lois existent déjà, il faut en faire meilleur usage.
  • Combattre la haine en ligne, en freiner les effets nocifs diffusés sur les réseaux sociaux : ce sont eux qui rapportent le plus aux grandes boîtes de diffusion. La liberté d’expression n’est pas la liberté de faire du buzz sans en mesurer les effets. Aucun contrôle n’est en place contre ces déchainements de haine. Chacun libère ses affects et ses passions tristes qui peuvent avoir des conséquents terribles dans la vie des gens. Provoquer (solution de facilité !) n’est pas la solution. Humilier et nier l’identité des gens non plus.
  • Supprimer les inégalités qui entrainent une population vers une spirale infernale et qui peut finir par voir dans l’extrémisme religieux une solution pour exister.

Cette époque tendue a besoin de dialogue, de connaissance et de réflexion ; l’actuelle surenchère médiatico-politicienne n’est pas un signe d’avancée. Il faut pouvoir nommer les choses clairement et ne pas créer d’amalgames tendancieux. Camus disait : «  mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. »

En 14-18, le retour à la paix aura attendu quatre ans. Et il aura fallu plusieurs années pour reconstruire le cœur des hommes et des femmes. Combien en faudra-t-il pour retrouver une société sereine et épanouie en ce début de XXI e siècle ?

La solidarité, la compréhension, la raison, le bon sens ne doivent rien lâcher. Ce n’est pas une fatalité si nous en sommes là : un virus qui met le monde à genou, des désastres climatiques qui font très mal, des fanatiques qui s’attaquent à la démocratie, des mesures de plus en plus liberticides… cela fait beaucoup , aura-t-on l’esprit assez éclairé pour surmonter ce marasme ?

Bégaiement de l’histoire : crises, austérité, inégalités croissantes, conflits, famine, dégradation du milieu naturel et du climat, terrorisme… nous vivons encore dans une société anxiogène, une société qui angoisse tout comme à l’ époque de la Grande guerre.

En 1929 Freud disait qu’il existe des pulsions qui, dans notre vie en commun nous font rechercher des solutions à la souffrance. Certaines tendent vers la destruction et le repli sur soi, mais d’autres privilégient les relations d’ouverture et de coopération : des citoyennes et des citoyens réagissent, décident de prendre l’initiative. et Localement, chacun dans son domaine, trouvent des solutions aux défis de notre époque ; des solutions qui marchent, des solutions qui n’attendent pas tout du pouvoir centralisateur.

Dans cette société mondialisée, surinformée, surinformatisée et où le respect de l’humain est défaillant ;

Dans ce monde masqué, qui ne demande qu’à respirer ;

Être vigilant pour la liberté de tous ;

Être solidaire pour une égalité partagée ;

Être respectueux de l’autre pour la fraternité des hommes ;
sont les valeurs indispensables pour une démocratie viable

Vive la République, vive la France, vive Coaraze !”

Monique Giraud-Lazzari
Maire de Coaraze

Du RDC au 2ème étage : point sur les travaux du parking Nord

Le 13 octobre 2020, la dalle du rez de chaussée est coulée. Les élévations des murs se poursuivent en suivant la cadence de la mise en place des ferraillages et du coffrage/décoffrage des banches. Au rythme bien réglé de deux toupies béton, une matin et une le soir, chaque jour.

Les étayages permettant les installations des prédalles du niveau 1 sont entrepris. Il s’agit de dalles minces en béton armé préfabriquées sur mesure en usine, elles ont l’avantage de servir de plafond et de support intégré pour le coulage de la dalle proprement dite.

L’Installation des prédalles du niveau 1 est réalisée.

Le 6 novembre la dalle du niveau 1 est coulée. Nouvelle opération lourde et bien menée qui se termine à la nuit.

Les élévations et les étayages nécessaires à la construction pour le niveau 2 sont entrepris en répétant la séquence précédente : élévations, poutres prédalles. Le coulage de la dalle est programmée pour le 8 décembre.

Désormais l’aspect et l’organisation du parking sont bien visibles.

Depuis le passage de l’étape cruciale des fondations au mois d’octobre le chantier avance et l’on peut mesurer le chemin parcouru.

Prochain objectif mettre en œuvre le niveau 3 – et dernier – avant la fin janvier 2021. Le gros œuvre touchera alors à sa fin.

>> Plus d’infos sur le projet du parking Nord

Tenue du 5ème Conseil Municipal le 5 décembre

Les membres du conseil municipal sont convoqués dans la salle du Conseil Municipal de la mairie, pour la réunion qui aura lieu le samedi 5 décembre 2020 à 9h.

ORDRE DU JOUR

Délibérations

  • Modification du tableau des effectifs du service technique
  • Rapport sur le prix et la qualité (RPQS) du service « eau » et RPQS du service « assainissement »
  • Décision modificative (DM) n°2
  • Modification de date du compte financier unique (CFU)
  • Contrat d’entretien – SERMATECH
  • Modifications factures d’eau 2ème semestre 2020
  • Annulation de la redevance audiovisuelle
  • Four communal : appel à projet du Conseil Régional PACA
  • Convention avec le chenil SCP SACPA
  • Opposition au transfert de la compétence PLU
  • Renouvellement du contrat avec VEOLIA
  • Demande de subvention de la STEP et signature de la charte
  • Avis de principe – achat « MILLO »
  • Ludothèque : nouveau plan de financement

Questions diverses

La Maison du Patrimoine rouvre ses portes

Après un mois de fermeture, comme tous les lieux jugés « non essentiels » en période de confinement, La Maison du Patrimoine – Ostau dau Patrimòni accueille à nouveau Coaraziennes et Coaraziens, comme visiteuses et visiteurs depuis le samedi 28 novembre.

Point d’information sur les richesses patrimoniales aussi bien que sur les possibilités de randonnées et sur les hébergements, La Maison du Patrimoine – Ostau dau Patrimòni permet aussi :

    • de découvrir les productions locales fort diverses : miels, confitures, crème de marron, pâte d’olives, bières et autres plaisirs gustatifs ; créations en céramique ou en bois ; bijoux ; savons …
    • de satisfaire sa curiosité des musiques d’ici parmi un choix de CDs
    • d’enrichir sa bibliothèque d’ouvrages permettant de mieux connaitre Coaraze – son histoire, son architecture, sa flore, sa langue, ses talents – mais aussi les Paillons, le Mercantour, Nice et de plonger dans le riche catalogue de l’Amourier éditions, maison d’édition installée depuis plus de trente ans au village
    • de faire le plein de cartes postales

La Maison du Patrimoine – Ostau dau Patrimòni offre ainsi aux artistes et aux artisans locaux une vitrine de leurs créations et productions… plein d’idées cadeaux pour les fêtes de fin d’année!

>> Plus d’infos sur l’art et l’artisanat à Coaraze

 

Maison du PatrimoineOstau dau Patrimòni
Place du Portal
04 93 79 37 47
officedutourismecoaraze@orange.fr
www.facebook.com/li.luernas.9

Horaires d’ouverture (hiver)
mardi, mercredi, vendredi de 10h à 13h et de 14h30 à 16h
samedi de 9h à 13h et de 14h30 à 17h

>> Plus d’infos sur La Maison du Patrimoine – Ostau dau Patrimòni

Mot de Madame Le Maire face à l’actualité

Et si on décompressait !

“Bonjour à toutes et à tous,

J’aurais pu vous rappeler toutes les consignes de mesures barrières, toutes les interdictions en cours pour enrayer la propagation du virus, toutes les mesures de protection prises dans le cadre de Vigipirate.

J’aurais pu vous infliger des pourcentages, des chiffres alarmants sur les admissions en réanimation et les décès quotidiens.

J’aurais pu vous rappeler les contraintes du confinement, qui remplacent celles du couvre-feu.

J’aurai pu vous parler des catastrophes climatiques de plus en plus violentes et qui nous touchent de près.

J’aurai pu vous parler du matraquage médiatique qui fait grimper les audiences, le doute, le manque de confiance et la peur en même temps ; des réseaux sociaux qui déversent leurs fausses nouvelles à longueur de journée.

J’aurais pu vous expliquer le poids liberticide de l’état d’urgence sanitaire établi jusqu’au printemps 2021.

J’aurai pu vous parler du désastre économique qui s’annonce et des conséquences qui suivront.

J’aurai pu vous parler de la violence sociale, de la haine envers celui qui est différent et qui entraine des amalgames insensés, de la démocratie en danger, de la mise à mal de la liberté d’expression et de la culture par ces temps de Covid.

En gros j’aurai pu vous saper le moral !
Mais je ne le ferai pas.

 

Dans ce monde déboussolé, tout nous parait compliqué, incompréhensible, trop rapide, trop violent. Le monde semble se déliter sous le poids des pressions diverses que l’on ne maîtrise plus comme avant !

Alors, on se laisse couler ?
Sûrement pas !

Parions sur l’espoir. Un espoir nourri de petits bonheurs qu’il faut savoir saisir et apprécier ici et maintenant.
Il ne s’agit pas de se voiler la face, de tourner le dos à la réalité, il s’agit de penser différemment, d’agir autrement, de positiver coûte que coûte et d’agir avec simplicité et rationalité.

L’être humain, comme tous les êtres vivants, a une capacité extraordinaire d’adaptation à son environnement changeant, une sorte de réflexe de survie ! S’il n’en faisait pas usage maintenant, plus dure serait la suite… il faut garder l’espoir.

Espoir que la recherche médicale puisse progresser rapidement grâce à une coopération internationale efficace déjà effective.

Espoir qu’une solidarité, déjà largement démontrée par une grande majorité de citoyennes et citoyens, évite un clivage social déstabilisant.

Espoir de paix face à des individus fanatiques et barbares qui veulent entraîner la grande majorité des gens, qu’ils soient catholiques, orthodoxes, juifs, musulmans ou athées dans une spirale de violence. Mais ils ne pourront pas car la liberté d’expression est inaliénable.

Espoir de voir appliquer une nouvelle gouvernance au sein des instances décisionnelles qui respecteraient les citoyennes et citoyens sans les infantiliser, qui agiraient en toute transparence, qui essaieraient de regagner leur confiance.

Espoir de voir se multiplier les expériences, les initiatives nouvelles – et il y en a beaucoup mais on en parle peu – pour mieux manger, mieux construire, mieux gérer les ressources, mieux éduquer, mieux vivre ensemble.

Oui, j’ai peur de contracter la maladie ou de la transmettre à mes proches à mon insu, donc je respecte les gestes de protection sanitaire (et non de barrière !)

Oui, j’ai peur de ne plus pouvoir rencontrer les gens que j’aime, de rester seulˑe sans mes liens habituels ; donc je cherche autour de moi de nouvelles connaissances, des voisins attentionnés.

Oui, j’ai peur de perdre mon emploi ; donc je cherche ailleurs si je peux ou je me tourne vers les administrations pour une aide.

Oui, je n’ai plus confiance en ceux qui nous dirigent – trop d’hésitation et d’erreurs non reconnues -, ni en les scientifiques qui étalent leurs désaccords entre eux… donc je découvre que trop d’informations peut tuer l’information et je prends du recul.

Nous sommes capables de surmonter ces difficultés. Il y en aura d’autres !
Ralentir, réfléchir, raisonner, rêver surtout, voilà de quoi passer son temps de confinement en positivant.”

Monique Giraud-Lazzari

Maire de Coaraze

Interdiction de stationner Avenue des Calinaïres du 5 au 6 novembre

Suite à la dernière réunion de chantier du parking Nord, il est prévu de mettre en œuvre le coulage de la dalle du premier niveau. L’opération aura lieu le vendredi 6 novembre de 6h30 à 16h00.

Afin que les engins – pompe à béton et noria toupies – puissent accéder et stationner dans le virage à proximité du chantier, la Montée du Portal sera fermée toute la journée depuis l’embranchement de la Place Sainte Catherine.

LE STATIONNEMENT EST DONC INTERDIT AVENUE DES CALINAÏRES

DU JEUDI 5 NOVEMBRE 16H00 AU VENDREDI 6 NOVEMBRE 16H00

Chacun est appelé à respecter ces consignes pour faciliter le déroulement le moins contraignant possible de l’opération.

>> Plus d’infos sur le projet du parking Nord

Survols d’hélicoptères programmés par ENEDIS au-dessus de la commune

Afin d’entretenir et de moderniser les réseaux de distribution d’électricité, ENEDIS investit chaque année pour organiser la visite préventive d’un tiers environ du réseau électrique aérien 20000 volts.  Le programme 2020 en PACA et les départements limitrophes, concerne 1220 kilomètres de lignes, dont certains sont situés sur le territoire de notre commune.

Ces survols prévus entre le 26 Octobre et le 20 Novembre 2020 s’effectueront à très basse altitude. Ils ont pour objectif de détecter et localiser les équipements présentant des défaillances ou des signes d’usure qui justifient leur remplacement : poteaux endommagés, isolateurs cassés, lignes avec des brins coupés, supports déformés.

Le résultat de l’inspection permet aux équipes d’ENEDIS d’établir un diagnostic précis et de programmer en conséquence les interventions qui permettront d’anticiper des opérations de maintenance.  Les clients bénéficieront par conséquent d’une meilleure qualité d’acheminement de l’électricité en évitant des pannes latentes.

La Société Jet System, dispose bien entendu de toutes les autorisations nécessaires pour que sa mission se déroule dans les meilleures conditions de sécurité. L’ hélicoptère utilisé sera un Hughes 500 immatriculé F-GZGM de couleur noire.

Niveau de vigilance “sécurité renforcée-risque attentat” maintenu en France

Dans le contexte de crise sanitaire générée par la pandémie de COVID-19, la menace terroriste restant à un niveau élevé, VIGIPIRATE maintient l’ensemble du territoire national au niveau « sécurité renforcée – risque attentat ».

La nouvelle posture VIGIPIRATE « Automne Hiver 2020 – Printemps 2021 » est active depuis le 26 octobre 2020. L’accent est mis sur :

  • la sécurité des grands espaces de commerce, des lieux de rassemblement, et les lieux de culte
  • la sécurité des sites touristiques et des transports publics de personnes
  • la sécurité des grands événements
  • la sécurité des bâtiments publics, avec une attention particulière sur les établissements de santé, médico-sociaux et sociaux, ainsi que la sécurité des sites de production, de stockage et de distribution des produits de santé.

ATTENTION : Menace cyber

En 2020, les attaques par rançongiciel, menées par des groupes cybercriminels, ont fortement augmenté.

Elles touchent autant des organisations publiques que des entreprises privées. L’épidémie COVID-19 a donné lieu à une recrudescence de ce type d’attaques, notamment par le biais de courriels sur le thème de la crise sanitaire, proposant des liens ou des pièces jointes malveillantes.

Le recours intensif au télétravail et aux outils numériques a rendu plus vulnérables les utilisatrices et utilisateurs connectés à distance au système d’information de leur organisation, et augmenté la surface potentielle d’attaque. >> Plus d’infos sur www.ssi.gouv.fr/guide/attaques-par-rancongiciels

Aide aux victimes des intempéries de la Tempête Alex

Suite à la réunion de la Communauté de Communes du Pays des Paillons de lundi 5 octobre, voici les infos concernant l’aide pouvant être apportée aux victimes des territoires du département sinistrés par les évènements dramatiques du weekend dernier.

La CCPP commande en urgence 5 palettes d’eau à Intermarché et va faire un don financier prochainement, probablement à l’association départementale des Maires.

Aide matérielle

Les dons doivent concerner UNIQUEMENT les produits suivants

  • Eau et denrées alimentaires non périssables
  • Produits d’hygiène corporelle = papier toilettes, dentifrice, savon, couches, serviettes hygiéniques …
  • Lampes de poches et piles
  • PAS DE VETEMENTS ET AUTRES TEXTILES > les déposer dans les containers de collecte du Secours Populaire placé au Parking de L’Amourier

La collecte des dons se fait :

  • soit directement au Centre d’Intervention et de Secours (CIS) de Contes, Rue Christian Mangiapan (près de la gendarmerie de Contes
  • soit à la mairie de chaque commune

    Mairie
    6 place du Portal – 06390 Coaraze
    04 93 79 34 80
    secretaire.coaraze@wanadoo.fr
    Ouverture au public :
    lundi, mardi, jeudi, vendredi 8h30-16h30 – mercredi 9h-12h30 – samedi 8h30-11h30

    Dons financiers

    Les particuliers peuvent effectuer des dons auprès de l’UDSP 06
    Contact UDSP 06 : 06 73 49 06 33 pour tout renseignement et les dons en ligne
    Les dons en chèque sont à établir à l’ordre de :  UDSP 06 Solidarité
    Ils peuvent être adressés ou déposés dans les lieux suivants :

    • UDSP 06 – 262 Av. Ste Marguerite – 06200 NICE
    • Centre d’Intervention et de Secours (CIS) de Contes, Rue Christian Mangiapan
    • Mairies

    Point sur la situation à Coaraze après la Tempête Alex

    Tinée, Vésubie, Roya, chacunˑe a pu voir les terribles images des conséquences de la Tempête Alex qui avait conduit Météo-France à classer le département des Alpes-Maritimes en vigilance rouge le vendredi 2 octobre.

    Encadrée à l’ouest et à l’est par ces vallées tant meurtries, les Paillons semblent miraculeusement épargnés.

    C’est la conséquence de la concentration très localisée au nord du département des plus fortes précipitations, tout à fait exceptionnelles. Tinée, Vésubie et Roya prenant leurs sources dans cette zone, alors que les sources des Paillons se situent plus au sud, nos vallées n’ont pas connu les mêmes désastres.

    Certes, en ce qui concerne Coaraze, quelques blocs de rochers sont tombés sur les routes (sans jamais couper la possibilité de circuler), quelques cabanes de jardin ont été emportées par le vent, quelques oliviers ont vu leurs branches arrachées, un poteau téléphonique s’est brisé, l’éclairage public a été coupé dans le vieux-village… événements toujours regrettables pour les personnes qui en sont victimes, mais sans commune mesure avec ce qu’ont subit les habitantˑes des autres vallées.

    Comme dans toutes les communes en cas d’alerte météo, un PCC (Plan Communal de Commandement) a été mis en place à la Mairie dès 7 heures vendredi matin et, malgré une panne du réseau téléphonique bien malvenue, a permis aux éluˑes et aux agents communaux de suivre l’évolution de la situation sur le terrain et d’intervenir chaque fois que nécessaire.

    Le vent est retombé dans la nuit et le soleil, revenu dès la matinée du samedi, s’est levé sur un paysage qui n’avait pas été trop chamboulé.

    Cette clémence du ciel à leur égard ne fait pas oublier aux Coaraziennes et aux Coaraziens que d’autres, dans des villages proches, dans les vallées voisines et de chaque côté de la frontière franco-italienne, sont dans la peine. Ils et elles leur expriment toute leur compassion.