Rénovation des locaux de la micro-crèche Li Estèlas

Dans le cadre de la poursuite de sa politique d’entretien des bâtiments communaux, le conseil municipal a décidé d’entreprendre des travaux de rénovation de la crèche et de réfection de la salle polyvalente attenante.

Le bâtiment construit en 2009, comprend une crèche qui accueille en permanence une quinzaine de bébés et enfants par jour et une salle d’activités. Ces locaux nécessitent une intervention pour remédier à quelques dégradations d’usures et de remise en état après la mise en œuvre du nouveau système de ventilation contrôlée.

Pour ce faire, la rénovation des lieux à été conduite en l’absence des enfants en mettant à profit le très court laps de temps des vacances de Noël. Cette disposition a permis de protéger les enfants, de ne pas pénaliser les parents et d’intervenir dans des conditions de travail adéquates.

 

Les travaux réalisés ont consisté en :

      • une réfection importante du sol, remplacement du lino érodé par des lames clipsées
      • la reprise des plinthes et la peinture des murs
      • la sécurisation de l’entrée de la crèche et de la salle d’activités par la rehausse du portillon et des garde-corps en arrière de la cour
      • la pose de stores extérieur (prévue en février)

     

  • Dans la salle polyvalente attenante, après la sécurisation électrique qui a été effectuée par la pose de luminaires intégrés, la reprise de câblages et la dépose des anciennes vannes de régulation sur le réseau, les travaux de réfections des peintures et les placards sont prévus en mars.

Une enveloppe de travaux d’un montant de 31 342,50 € TTC, avec l’aide financière de la CCPP et du département, est engagée.

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Poursuite de la restauration du Camin vièlh de Niça

Du village, des chemins ruraux desservent les campagnes et assurent les liaisons avec les autres villages de la vallée, mais la voie de passage historique vers Nice ou vers les vallées de la Vésubie ou l’Italie est constituée d’un chemin plus important. C’est le Camin vièlh de Niça.

Bien que largement détruit dans sa partie nord (en direction de la Vésubie) lors de la création de la route carrossable, arrivant à Coaraze en 1876, et par l’urbanisation ultérieure de ce secteur, il subsiste dans la partie sud. De bien meilleure qualité que les chemins ruraux secondaires, il révèle encore un empierrement particulièrement intéressant et qui a retenu l’attention de la commune.

La section particulièrement emblématique située entre la route du Plan de Linea et les deux entrées du village (So Portal et So Portal savel) – qui rassemble pour l’ultime montée au village les voies arrivant de Nice, l’une par la vallée du Paillon (Drap, Contes) et l’autre par les hauteurs (Châteauneuf-Villevieille, chapelle Saint-Sébastien) – a déjà fait l’objet d’interventions visant à redonner tout son lustre à cette calade* :

  • en 2017, des “Ateliers pierre sèche”, organisés par le Pays des Paillons, rassemblent toute une équipe de bénévoles
  • en 2019, une première étape de restauration a lieu dans le cadre d’un appel à projet régional en soutien au petit patrimoine rural. cette première étape avait concerné le tronçon d’arrivée au Portal savel

Les travaux, un temps interrompus, ont repris. Ils sont menés par un artisan murailler-caladeur, Alain Régis, professionnel de la pierre sèche, et son équipe.
C’est aujourd’hui la section du camin proche de sa jonction avec la route du plan de Linea qui est concernée. La remise en état à commencé la dernière semaine de janvier et se poursuit, pierre à pierre, au rythme d’un chantier traditionnel.

Deux rappels :

  • les chemins ruraux sont destinés au passage de marcheuses et marcheurs, pas d’engins motorisés. Les motos y sont strictement interdites sous peine d’amende.
  • subventionnée par la Région et le Département, la restauration de la calade, associée à la restauration de l’échauguette du mur du château, fait également l’objet de l’attention de la Fondation du Patrimoine qui prend en charge une souscription, ouverte à toutes et tous**.

* Une rue caladée, encaladée ou en calade, ou plus simplement une calade, désigne en Provence et dans le Comté de Nice une rue en pente pavée (de galets) ou empierrée de pierres calcaires. Quand il s’agit de pierres, celles-ci sont posées verticalement, sur champ.
Le verbe calader signifie « paver », « empierrer ». L’artisan spécialisé dans le caladage des chaussées était le caladier (en occitan caladaire). On dit aujourd’hui caladeur.

** Sauvegardons le patrimoine de Coaraze – Aparem lo patrimòni de Coarasa
Si vous souhaitez faire un don, 2 possibilités :
– en ligne sur www.fondation-patrimoine.org/les-projets/calade-et-echauguette-du-vieux-village-coaraze
– par chèque
. à l’ordre de « Fondation du Patrimoine – Calade et échauguette de Coaraze »
. à adresser à :
Fondation du Patrimoine
CCI Nice Côte d’Azur, 20 bd Carabacel
CS 11259 – 06005 NICE Cedex 1

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Rhéabilitation de la station d’épuration du Calempaou

Les eaux usées de la commune de Coaraze sont collectées par un réseau d’assainissement séparatif d’un linéaire total de près de 6 kms. Elles sont traitées par la station d’épuration de type boues activées, localisée en amont du Calempaou, au niveau du Paillon de Contes, où s’effectue le rejet des effluents épurés. Actuellement, environ 48% de la population est desservie par cet assainissement collectif.

Cette station d’épuration est fonctionnelle mais présente un niveau de vétusté conséquent du fait de son âge (41 ans). Un audit mené par le cabinet Merlin en 2014, suite au transfert de compétence de la métropole Nice Côte d’Azur, avait mis en exergue les défaillances de la gestion antérieure et les contrôles effectués par la DDTM ont signalé plusieurs dysfonctionnements.

Par suite, la commune, soucieuse de mettre son installation en conformité, a lancé un programme de réhabilitation de cette station d’épuration.

Le programme des travaux, élaboré avec avec le concours du SMIAGE (Syndicat Mixte pour les Inondations, l’Aménagement et la Gestion de l’Eau maralpin) compte tenu de contraintes financières, porte dans une première phase, sur les principaux points de défaillance.

  • Remplacement des équipements présentant des désordres : déversoir d’orage, dégrilleur, lit de séchage, réparations de conduites….
  • Remplacement de l’escalier, des garde-corps de la passerelle. La sécurité d’accès aux ouvrage n’étant plus pas assurée.

La maîtrise d’œuvre de l’opération a été confiée au groupement SEGIC Ingénierie _ ENTECH pour un montant de 8 497 € HT. Le marché a été dévolu à VEOLIA EAU pour un montant de 103 526 € HT. (La société Veolia est par ailleurs, en charge de l’exploitation de la station). Ces travaux en cours d’exécution depuis début décembre 2020 devraient se terminer en janvier 2021.

Une deuxième phase est également envisagée dans le cadre de l’appel à projets du plan de Rebond Eau Biodiversité Climat, lancé par l’Etat via l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, dans l’objectif d’améliorer le traitement des effluents.

Du RDC au 2ème étage : point sur les travaux du parking Nord

Le 13 octobre 2020, la dalle du rez de chaussée est coulée. Les élévations des murs se poursuivent en suivant la cadence de la mise en place des ferraillages et du coffrage/décoffrage des banches. Au rythme bien réglé de deux toupies béton, une matin et une le soir, chaque jour.

Les étayages permettant les installations des prédalles du niveau 1 sont entrepris. Il s’agit de dalles minces en béton armé préfabriquées sur mesure en usine, elles ont l’avantage de servir de plafond et de support intégré pour le coulage de la dalle proprement dite.

L’Installation des prédalles du niveau 1 est réalisée.

Le 6 novembre la dalle du niveau 1 est coulée. Nouvelle opération lourde et bien menée qui se termine à la nuit.

Les élévations et les étayages nécessaires à la construction pour le niveau 2 sont entrepris en répétant la séquence précédente : élévations, poutres prédalles. Le coulage de la dalle est programmée pour le 8 décembre.

Désormais l’aspect et l’organisation du parking sont bien visibles.

Depuis le passage de l’étape cruciale des fondations au mois d’octobre le chantier avance et l’on peut mesurer le chemin parcouru.

Prochain objectif mettre en œuvre le niveau 3 – et dernier – avant la fin janvier 2021. Le gros œuvre touchera alors à sa fin.

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Rénovation de la performance énergétique au Pôle Accueil Jeunesse Enfance (PAJE)

Amorcé lors du précédent mandat municipal, le renouvellement du système de ventilation du bâtiment accueillant la médiathèque, la salle polyvalente, la micro-crèche Li Estèlas et le CLSH (Centre de Loisirs Sans Hébergement) a touché à sa fin.

Plusieurs éléments croisés sont à la genèse de ce projet :

  • l’aspect écologique et financier visant à utiliser de façon efficiente l’argent public
  • une opportunité de financement par l’Etat dans le cadre d’une DSIL (Dotation de Soutien à l’Investissement Local) disponible pour des travaux d’amélioration de la performance énergétique
  • les surchauffes hivernales et estivales ressenties par les usagers du PAJE
  • la résolution de problèmes techniques de plus en plus récurrents
  • le besoin de rationaliser la maintenance des équipements par une véritable exploitation de tous les appareils

Il y a eu une succession de problèmes techniques au niveau de la chaufferie de l’école, qui alimente également en chauffage le pôle jeunesse, avec :

  • des pannes répétées sur la chaudière à gaz âgée de 20 ans qui consomme beaucoup au regard des normes actuelles
  • une chaudière murale, ajoutée en 2009 lors de la construction du pôle, qui n’a jamais vraiment été opérationelle
  • le chauffe-eau gaz, datant lui aussi de la construction de l’école (2000), ne fournissant plus d’eau chaude pour la partie école

Au niveau du PAJE :

  • quatre appareils différents pour la ventilation dont 2 extracteurs à l’arrêt parce que trop bruyants, d’où une absence de renouvellement d’air
  • Le chauffe-eau solaire à l’arrêt en l’absence de réparateur qualifié et par voie de conséquence une eau chaude sanitaire chauffée uniquement à l’électricité

Les objectifs de ce projet :

  • améliorer le confort thermique et aéraulique sur le PAJE aussi bien en hiver que pendant la saison estivale
  • changer de chaudière et passer à l’énergie bois
  • renouveler un contrat d’exploitation intégrant l’ensemble des éléments impliqués dans le chauffage et l’aéraulique de l’école et du PAJE y compris le chauffe-eau solaire
  • saisir l’opportunité de financement

Avec le concours du cabinet Atiane Energie, situé à Contes, qui connaît bien le sujet (il avait réalisé l’audit pour la rénovation énergétique de l’école), une étude a été menée afin de dimensionner les appareils dont nous avions besoin et préparer l’appel d’offres. Le cabinet, représenté par M. Fontaine, nous a aussi accompagné durant toute la phase des travaux avec intelligence et rigueur.

La société Sermatech a été retenue pour réaliser l’ensemble des travaux comprenant:

  • un lot chaufferie avec l’installation d’une chaudière à granulés ayant un rendement meilleur, un impact écologique plus sain et un retour sur investissement de 12 ans, l’audit et la remise en service de la chaudière gaz murale pour venir renforcer au besoin la chaudière à granulés d’une part et pallier à un éventuel dysfonctionnement de celle-ci d’autre part.
    A noter qu’a été fait le choix de dimensionner la chaudière à granulés, en anticipant la construction d’une future cantine avec cuisine réalisée sur place et présentant des besoins en eau chaude supérieurs à la situation actuelle.
  • un lot ventilation avec la reprise de l’installation de ventilation existante pour l’adapter à une seule CTA (Centrale de Traitement d’Air) double flux placée dans le local technique derrière la crèche. Le système double flux permet à la fois d’impulser de l’air neuf en utilisant la chaleur de l’air extrait du bâtiment. Il permet également d’effectuer un rafraîchissement de l’air dans le bâtiment pendant les nuits d’été.

Il y a eu quelques difficultés d’approvisionnement des machines du fait de la Covid, d’où des délais prolongés. Par ailleurs, l’encombrement de la CTA initiale trop important par rapport à l’espace disponible dans le local technique, a contraint l’entreprise à rechercher une solution de remplacement.

L’ensemble Chaufferie a été installé et mis en service mi-septembre avant la saison hivernale; la chaudière a été déclenchée le 9 septembre et mise en service effective mi-octobre. La CTA réceptionnée le 22 octobre sera également mise en service après quelques tests le 2 novembre.

Le contrat d’exploitation de l’ensemble des éléments est repris par Sermatech permettant d’avoir une vue d’ensemble des différents appareils et une homogénéité de leur fonctionnement.

Informations financières

Montant total de l’opération : 152 370€ TTC

Financé par (en TTC) :

  • Etat – DSIL : 40 971€ soit 27%
  • Région PACA : 26 100€ soit 17%
  • Département : 24 533€ soit 16%
  • Commune : 60 715e soit 40% (dont 25 040€ de TVA récupérable)

Dépenses par poste (en HT) :

  • Chaufferie bois : 83 902€
  • Ventilation : 25 246€
  • Ingénierie : 16 200€