La Médiathèque-Médiatèca municipale rouvre au public

La Mairie et l’équipe de bénévoles sont heureux de vous annoncer la réouverture de la Médiathèque-Médiatèca municipale !

Pierre, Sylvie, Nicole, Gaby, Marcel et Odette seront ravi-e-s d’accueillir à nouveau petits et grands pour découvrir, lire et emprunter livres et DVDs pendant les horaires d’ouverture.

Dans le contexte sanitaire actuel, le port du masque et les distances sanitaires doivent être respectés.

Horaires d’ouverture :
lundi, mardi et samedi de 16h30 à 18h00
mercredi de 18h00 à 20h00
vendredi de 11h30 à 12h30

>> Plus d’infos sur la Médiathèque – Mediatèca

Reprise de permanence d’une assistante sociale tous les 1ers jeudis du mois

La permanence de l’assistante sociale est de nouveau assurée tous les 1er jeudis du mois. En raison de la crise sanitaire et jusqu’à nouvel ordre, les entretiens ne seront réalisés uniquement par téléphone :

Madame Dominique MAZZONI
Assistante sociale
04 89 04 39 40

Les permanences en présentiel reprendront dans le bureau situé à côté de l’Agence postale, dans les locaux de la Mairie, sur RDV auprès de La Maison des Solidarités Départementales, lieu d’information et de conseil sur la protection des personnes vulnérables (enfants, personnes en situations d’handicap…) et les aides sociales sur le territoire communal.

Maison des Solidarités Départementales
04 89 04 39 40
www.departement06.fr

Discours de Mme Le Maire lors de la Cérémonie du 11 novembre

C’est sans public, en présence des seulˑes conseillères et conseillers municipaux et de deux gendarmes montés de Nice, que s’est déroulée la cérémonie de souvenir et d’hommage aux victimes de la guerre de 14-18. Bien que l’assistance fût réduite, en raison des contrevîntes du confinement, madame le maire a tenu à lire le discours qu’elle a rédigé pour ce jour particulier.

À l’issue de cette lecture – et de celle du court billet de Geneviève Darrieussecq (ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants) : dépôt de gerbe par les deux plus jeunes membres du conseil municipal (Cécile et Olivier) Marseillaise et minute de silence. Puis chacune et chacun s’est séparé… sans le traditionnel apéritif d’honneur !

Chères Coaraziennes, chers Coaraziens,

Ce 11 novembre 2020 est une date majeure dans l’histoire de France et dans celle de la Commune de Coaraze, comme dans toutes les communes de France : la commémoration de la Victoire et de l’armistice de 14-18 menant à  la Paix.

Les noms de jeunes Coaraziens enrôlés par conviction ou par force, suite à la mobilisation générale de 1914, gravés dans le marbre, nous rappellent le vide affectif créé dans les familles et la perte d’une force vive pour les rudes travaux de la terre.

Sur la place du château silencieuse ; comme recueillie ; pas sans public, sans apéritif d’honneur, seule une gerbe de fleurs bleu-blanc-rouge rappelle le message de respect, de reconnaissance, d’hommage envers les poilus de la Grande Guerre (grande par le nombre de morts, et grande par le nombre de nations engagées). Hommes partis pour combattre l’ennemi la fleur au fusil, persuadés dans l’euphorie générale de revenir très vite du front, et qui se sont enlisés dans la boue des tranchées pendant quatre ans, quatre années qui les ont cassés dans leurs corps et dans leurs âmes

La première guerre mondiale a marqué un tournant dans l’évolution de la guerre par l’emploi d’innovations techniques considérablement destructrices : chars, aviation, gaz. Les hommes n’ont pas été ménagés face à de telles forces. La guerre a abouti à un carnage sans précédent et à une totale démesure entre les coûts humains et économiques et les objectifs politiques du conflit. La France ruinée avait perdu 1 400 000 hommes jeunes et devaient assumer la charge d’un million d’invalides. Bien que du côté des vainqueurs, la France sortait considérablement affaiblie du bain suicidaire de l’Europe.

Et ceux qui n’étaient pas au front et qui ont assumé les conséquences dramatiques de ce désastre : les ainés, les enfants et particulièrement les femmes, ils ont droit eux aussi à une reconnaissance. Ce sont des victimes « collatérales », tellement d’actualités dans les guerres d’aujourd’hui qui, sur ce point, n’ont pas évolué bien au contraire.

L’invasion et la progression des troupes allemandes en Belgique et dans le Nord et l’Est de la France jetèrent sur les routes des milliers de réfugiés. Une foule de vieillards, de malades, de femmes, d’enfants. En langage militaire «  des bouches inutiles ».

L’histoire semble bégayer, ce n’est plus au niveau national, mais au niveau mondial que se passent ces transferts de population au XXIe siècle. D’autres réfugiés sont toujours là, fuyant d’autres guerres, posant les mêmes difficultés d’intégration, problèmes que nos plus hauts dirigeants n’ont pas la détermination de résoudre.

Dans ce monde informatisé au maximum, où tout le monde sait dans l’instant ce que fait l’autre, ce que pense l’autre, Facebook, Twitter se chargeant de mettre à nu la vie privée de chacun, débordant d’informations vraies, fausses peu importe, des gens meurent sur la route de l’exil, victimes des « passeurs », dans des canots au cœur de la Méditerranée et maintenant de la Manche.

La solution n’est pas simple, mais ne pas la chercher risque fort de nous entrainer dans un engrenage de haine et d’irrationalité où le respect de l’autre n’est plus entendu.

En 1914, cette guerre totale avait mobilisé toute l’énergie de la Nation. Tandis que les départements envahis étaient totalement dévastés, la guerre se soldait pour les autres départements, comme les Alpes-Maritimes par de lourdes contributions qui avaient bouleversé les équilibres économiques et humains.

Le département des Alpes-Maritimes, de part son éloignement du front et sa tranquillité, reçut la charge d’accueillir largement ceux que la guerre avaient frappés en première ligne : Français, Belges, ressortissants des pays alliés : des Serbes, des Russes, des Hollandais… puis des Alsaciens, des Lorrains, des étrangers originaires de régions neutres ainsi que les soldats blessés;

L’assistance aux réfugiés correspondait à une véritable dette contractée par la Nation à l’égard d’une catégorie de citoyens qui a eu à supporter la plus lourde part de misères provoquées par la guerre. Telles étaient les instructions ministérielles du 18 février 1918.

Ils furent près de 10 000 à trouver refuge dans notre département. Ce qui fut fait non sans mal avec plus ou moins de sollicitude. C’est ainsi que des familles de la Bassée dans le Nord furent accueillies à Coaraze en mai 1915.

À la solidarité territoriale que je viens d’évoquer, instituée par l’État et les exigences de la guerre, s’est ajoutée la solidarité issue des initiatives des civils. Combien de tricots, de passe-montagne, de colis alimentaires, de dons, de sacs, de paroles confectionnés par des volontaires ont apportés un peu de réconfort dans les tranchées ?

Les civils étaient à la fois les soutiens indispensables et les victimes d’une guerre d’usure qui s’enlisaient.

Cette solidarité civique est un atout indispensable pour la société mise à mal, elle traverse toutes les crises et catastrophes sans faiblir, nous l’avons bien vu pour les sinistrés des vallées de la Vésubie et de la Roya. Les Coaraziennes et Coaraziens ont largement participé à cette aide : merci.

Si la fierté et l’orgueil national étaient cultivés par les autorités, la permanence des drames pesait de plus en plus sur le moral de la population. L’économie était totalement désorganisée. Mais « il fallait tenir ! ». Ce pourrait être un slogan à remettre au goût du jour dans la période que nous vivons.

Pendant la Grande guerre, ce sont les femmes qui ont tenu et qui ont pris des initiatives. Le départ des hommes donna aux femmes des responsabilités nouvelles. Ce sont elles qui ont repris les activités de commerces, d’entreprises artisanales et d’exploitations agricoles, qui fournirent la main d’œuvre dans les usines de guerre. Une fois le devoir accompli, elles furent aimablement appelées à retourner dans leur foyer «  pour enfanter », et n’eurent pas même le droit de vote qu’elles réclamaient !

Il ne fallait pas dans ce monde déréglé troubler le retour à la paix et à la sécurité !

Mais le ver était déjà dans la pomme !

Comme leurs mères, les enfants ont dû prendre toute leur part au travail à la campagne comme à la ville. Beaucoup d’entre eux ne suivaient plus les cours à l’école, et les orphelins très nombreux, traumatisés par la guerre, formés à la douleur, héritiers des martyrs, ne cessaient de proclamer leur rejet de la guerre et voulaient constituer la génération de la Paix !! On aurait pu y croire.

Même si les témoins ne sont plus là pour raconter, même si les générations suivantes sont retombées dans la spirale de la guerre, même si on enseigne aux nouvelles générations cet épisode édifiant de leur histoire, la monstruosité de cette guerre aux conséquences désastreuses sert encore de repère sur ce que les hommes et les femmes sont capables de faire pour le pire, mais aussi pour le meilleur.

Dans le contexte actuel de confinement où distanciation physique et gestes barrières s’imposent, seuls les membres du Conseil municipal et moi-même vous représentons devant le monument aux Morts et chantons la Marseillaise, sans la chorale des élèves de l’école de Coaraze qui pour la première fois devait être présente.

Merci Monsieur Le Directeur, votre initiative est remarquable, le devoir de mémoire et l’enseignement de l’Histoire sont fondamentaux pour que les enfants aient une connaissance laïque du monde d’hier, qui explique le monde présent et prépare le monde de demain.

Il y a 102 ans, un poilu donnait sa vie pour défendre la liberté, la fraternité et l’égalité, pour protéger la République, certains de ces poilus ont été fusillés parce qu’ils ont pris la liberté de contrer l’absurdité d’une guerre inhumaine ; aujourd’hui un professeur d’histoire a perdu la sienne pour le droit à l’instruction, pour la liberté de conscience et d’expression, pour l’école publique, symbole de cette même République.

Rendre hommage à cet enseignant dévoué à son métier qui est d’instruire, c’est-à-dire de construire des êtres humains conscients, libres d’assurer leurs destinées, est un acte de résistance contre la barbarie des fanatiques religieux qui n’ont pas cette liberté de pensée que donne l’instruction publique, contre les porteurs de haine prêts à vouer aux gémonies une partie de la population.

Le Conseil municipal de Coaraze témoigne à la famille de Samuel Paty sa profonde solidarité dans cette cruelle épreuve.

Le combat pour la Démocratie est un éternel recommencement, il doit faire face à toute sorte d’attaques qu’elles soient politiques, religieuses, économiques, sociétales, climatiques et virales.

Le terrorisme religieux n’a pas de limite pour arriver à ses fins. Attentat après attentat il devient évident que le pays des Lumières est une cible idéale pour : briser la France, nation des droits de l’Homme.

Mais les formes de lutte contre ce terrorisme peuvent être tout aussi dangereuses si les « solutions » sont des réactions xénophobes engagées par la peur ou par la manipulation, si la remise en cause des institutions républicaines et de l’État de droit se généralise.

Pendant la guerre de 14-18, il y avait ceux qui étaient au front dans l’odeur de mort et dans la boue et les autres, à l’arrière, sans doute inquiets, souffrants de la séparation, mais rattachés à un quotidien vivable.

De nos jours, les fronts sont au coin de la rue ; situation beaucoup plus troublante et déstabilisante. Cette individualisation de la violence terroriste est un fait inéluctable.

Comment relever ce défi ? Comment ne pas stigmatiser toute une population qui n’a rien demandé, seulement parce qu’elle croit autrement ? Comment ressouder une société qui s’est divisée déjà depuis longtemps, qui a créé ses propres foyers de non-droit ? Comment redonner à la laïcité le rôle qu’elle n’aurait jamais dû perdre ?

  • Affronter avec la plus extrême vigueur les actes abominables, les lois existent déjà, il faut en faire meilleur usage.
  • Combattre la haine en ligne, en freiner les effets nocifs diffusés sur les réseaux sociaux : ce sont eux qui rapportent le plus aux grandes boîtes de diffusion. La liberté d’expression n’est pas la liberté de faire du buzz sans en mesurer les effets. Aucun contrôle n’est en place contre ces déchainements de haine. Chacun libère ses affects et ses passions tristes qui peuvent avoir des conséquents terribles dans la vie des gens. Provoquer (solution de facilité !) n’est pas la solution. Humilier et nier l’identité des gens non plus.
  • Supprimer les inégalités qui entrainent une population vers une spirale infernale et qui peut finir par voir dans l’extrémisme religieux une solution pour exister.

Cette époque tendue a besoin de dialogue, de connaissance et de réflexion ; l’actuelle surenchère médiatico-politicienne n’est pas un signe d’avancée. Il faut pouvoir nommer les choses clairement et ne pas créer d’amalgames tendancieux. Camus disait : «  mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. »

En 14-18, le retour à la paix aura attendu quatre ans. Et il aura fallu plusieurs années pour reconstruire le cœur des hommes et des femmes. Combien en faudra-t-il pour retrouver une société sereine et épanouie en ce début de XXI e siècle ?

La solidarité, la compréhension, la raison, le bon sens ne doivent rien lâcher. Ce n’est pas une fatalité si nous en sommes là : un virus qui met le monde à genou, des désastres climatiques qui font très mal, des fanatiques qui s’attaquent à la démocratie, des mesures de plus en plus liberticides… cela fait beaucoup , aura-t-on l’esprit assez éclairé pour surmonter ce marasme ?

Bégaiement de l’histoire : crises, austérité, inégalités croissantes, conflits, famine, dégradation du milieu naturel et du climat, terrorisme… nous vivons encore dans une société anxiogène, une société qui angoisse tout comme à l’ époque de la Grande guerre.

En 1929 Freud disait qu’il existe des pulsions qui, dans notre vie en commun nous font rechercher des solutions à la souffrance. Certaines tendent vers la destruction et le repli sur soi, mais d’autres privilégient les relations d’ouverture et de coopération : des citoyennes et des citoyens réagissent, décident de prendre l’initiative. et Localement, chacun dans son domaine, trouvent des solutions aux défis de notre époque ; des solutions qui marchent, des solutions qui n’attendent pas tout du pouvoir centralisateur.

Dans cette société mondialisée, surinformée, surinformatisée et où le respect de l’humain est défaillant ;

Dans ce monde masqué, qui ne demande qu’à respirer ;

Être vigilant pour la liberté de tous ;

Être solidaire pour une égalité partagée ;

Être respectueux de l’autre pour la fraternité des hommes ;
sont les valeurs indispensables pour une démocratie viable

Vive la République, vive la France, vive Coaraze !”

Monique Giraud-Lazzari
Maire de Coaraze

Du RDC au 2ème étage : point sur les travaux du parking Nord

Le 13 octobre 2020, la dalle du rez de chaussée est coulée. Les élévations des murs se poursuivent en suivant la cadence de la mise en place des ferraillages et du coffrage/décoffrage des banches. Au rythme bien réglé de deux toupies béton, une matin et une le soir, chaque jour.

Les étayages permettant les installations des prédalles du niveau 1 sont entrepris. Il s’agit de dalles minces en béton armé préfabriquées sur mesure en usine, elles ont l’avantage de servir de plafond et de support intégré pour le coulage de la dalle proprement dite.

L’Installation des prédalles du niveau 1 est réalisée.

Le 6 novembre la dalle du niveau 1 est coulée. Nouvelle opération lourde et bien menée qui se termine à la nuit.

Les élévations et les étayages nécessaires à la construction pour le niveau 2 sont entrepris en répétant la séquence précédente : élévations, poutres prédalles. Le coulage de la dalle est programmée pour le 8 décembre.

Désormais l’aspect et l’organisation du parking sont bien visibles.

Depuis le passage de l’étape cruciale des fondations au mois d’octobre le chantier avance et l’on peut mesurer le chemin parcouru.

Prochain objectif mettre en œuvre le niveau 3 – et dernier – avant la fin janvier 2021. Le gros œuvre touchera alors à sa fin.

>> Plus d’infos sur le projet du parking Nord

Rénovation de la performance énergétique au Pôle Accueil Jeunesse Enfance (PAJE)

Amorcé lors du précédent mandat municipal, le renouvellement du système de ventilation du bâtiment accueillant la médiathèque, la salle polyvalente, la micro-crèche Li Estèlas et le CLSH (Centre de Loisirs Sans Hébergement) a touché à sa fin.

Plusieurs éléments croisés sont à la genèse de ce projet :

  • l’aspect écologique et financier visant à utiliser de façon efficiente l’argent public
  • une opportunité de financement par l’Etat dans le cadre d’une DSIL (Dotation de Soutien à l’Investissement Local) disponible pour des travaux d’amélioration de la performance énergétique
  • les surchauffes hivernales et estivales ressenties par les usagers du PAJE
  • la résolution de problèmes techniques de plus en plus récurrents
  • le besoin de rationaliser la maintenance des équipements par une véritable exploitation de tous les appareils

Il y a eu une succession de problèmes techniques au niveau de la chaufferie de l’école, qui alimente également en chauffage le pôle jeunesse, avec :

  • des pannes répétées sur la chaudière à gaz âgée de 20 ans qui consomme beaucoup au regard des normes actuelles
  • une chaudière murale, ajoutée en 2009 lors de la construction du pôle, qui n’a jamais vraiment été opérationelle
  • le chauffe-eau gaz, datant lui aussi de la construction de l’école (2000), ne fournissant plus d’eau chaude pour la partie école

Au niveau du PAJE :

  • quatre appareils différents pour la ventilation dont 2 extracteurs à l’arrêt parce que trop bruyants, d’où une absence de renouvellement d’air
  • Le chauffe-eau solaire à l’arrêt en l’absence de réparateur qualifié et par voie de conséquence une eau chaude sanitaire chauffée uniquement à l’électricité

Les objectifs de ce projet :

  • améliorer le confort thermique et aéraulique sur le PAJE aussi bien en hiver que pendant la saison estivale
  • changer de chaudière et passer à l’énergie bois
  • renouveler un contrat d’exploitation intégrant l’ensemble des éléments impliqués dans le chauffage et l’aéraulique de l’école et du PAJE y compris le chauffe-eau solaire
  • saisir l’opportunité de financement

Avec le concours du cabinet Atiane Energie, situé à Contes, qui connaît bien le sujet (il avait réalisé l’audit pour la rénovation énergétique de l’école), une étude a été menée afin de dimensionner les appareils dont nous avions besoin et préparer l’appel d’offres. Le cabinet, représenté par M. Fontaine, nous a aussi accompagné durant toute la phase des travaux avec intelligence et rigueur.

La société Sermatech a été retenue pour réaliser l’ensemble des travaux comprenant:

  • un lot chaufferie avec l’installation d’une chaudière à granulés ayant un rendement meilleur, un impact écologique plus sain et un retour sur investissement de 12 ans, l’audit et la remise en service de la chaudière gaz murale pour venir renforcer au besoin la chaudière à granulés d’une part et pallier à un éventuel dysfonctionnement de celle-ci d’autre part.
    A noter qu’a été fait le choix de dimensionner la chaudière à granulés, en anticipant la construction d’une future cantine avec cuisine réalisée sur place et présentant des besoins en eau chaude supérieurs à la situation actuelle.
  • un lot ventilation avec la reprise de l’installation de ventilation existante pour l’adapter à une seule CTA (Centrale de Traitement d’Air) double flux placée dans le local technique derrière la crèche. Le système double flux permet à la fois d’impulser de l’air neuf en utilisant la chaleur de l’air extrait du bâtiment. Il permet également d’effectuer un rafraîchissement de l’air dans le bâtiment pendant les nuits d’été.

Il y a eu quelques difficultés d’approvisionnement des machines du fait de la Covid, d’où des délais prolongés. Par ailleurs, l’encombrement de la CTA initiale trop important par rapport à l’espace disponible dans le local technique, a contraint l’entreprise à rechercher une solution de remplacement.

L’ensemble Chaufferie a été installé et mis en service mi-septembre avant la saison hivernale; la chaudière a été déclenchée le 9 septembre et mise en service effective mi-octobre. La CTA réceptionnée le 22 octobre sera également mise en service après quelques tests le 2 novembre.

Le contrat d’exploitation de l’ensemble des éléments est repris par Sermatech permettant d’avoir une vue d’ensemble des différents appareils et une homogénéité de leur fonctionnement.

Informations financières

Montant total de l’opération : 152 370€ TTC

Financé par (en TTC) :

  • Etat – DSIL : 40 971€ soit 27%
  • Région PACA : 26 100€ soit 17%
  • Département : 24 533€ soit 16%
  • Commune : 60 715e soit 40% (dont 25 040€ de TVA récupérable)

Dépenses par poste (en HT) :

  • Chaufferie bois : 83 902€
  • Ventilation : 25 246€
  • Ingénierie : 16 200€