Le Grand Orchestre de Poche était à Coaraze

Pour clôturer ce week-end festif, ce fut l’occasion de découvrir ou redécouvrir le GOP (Grand Orchestre de Poche) de la compagnie Gorgomar,  programmé dans le cadre des Soirées Estivales du Département.

Un trio de clowns passionnés, dont l’amour du ukulélé est immense, va tenter tout au long de son concert quelque peu déjanté, de redonner ses lettres de noblesse  à ce magnifique instrument trop brocardé.

Un spectacle rempli d’humour et de facéties, pour le plus grand plaisir des petits et des grands !

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Une Fête de l’Olivier conviviale et en musique

Soleil et convivialité étaient au rendez-vous pour la Fête de l’Olivier, organisée comme chaque année autour du 15 août par le Comité des Fêtes de Coaraze.

C’est sur la place du Portal et la place Sainte Catherine que se sont déroulés les temps forts de cette fête : apéro Socca animé par le groupe de musique Trio Cumbiero, marché d’artisans et de producteurs locaux et concours de légumes de saison !

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Grand succès pour la 13ème édition de CoartJazz

Cette année, la 13ème édition de CoartJazz s’est tenue à Coaraze du 17 au 21 août, offrant des journées rythmées par les notes de musique des master-class, s’envolant par la fenêtre de la salle des cadrans solaires, enchantant un peu plus les ruelles du village et les oreilles des passants.

Aux concerts nocturnes, offert par des artistes de renommée internationale , sont venues s’ajouter les fameuses “jam-session”  données par les élèves des stages, venus nombreux  de toute l’Europe.

Jeudi 19 août, dans le cadre des Soirées estivales du Département, ce fut l’excellent  trio formé par le pianiste Laurent Coulondre, le contre bassiste Jérémy Bruyére et le batteur André Ceccarelli  qui rendait hommage au remarquable pianiste et compositeur Michel Petrucciani.

Le concert final du samedi 21 août fut majestueux, emmené entre autre par la prestigieuse chanteuse cubaine et violoncelliste Yilian Canizares , entourée de nombreux artistes du monde du Jazz  (Grégory Privat,  Stéphane Guillaume, Jérôme Regard, Jean-Christophe Maillard, Thierry Arpino et David Brkljacic).

En marge du festival, en plus du plaisir des oreilles, le Jazz était aussi présent pour le plaisir des yeux, avec les magnifiques clichés de Pascal Kober, basés sur son « abécédaire amoureux du jazz » et exposés durant toute la durée du festival dans la salle des cadrans solaires.

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Rentrée des classes à l’école “Le Blé en Herbe”

« On ne change pas une équipe qui gagne », voilà bien un adage qui peut s’appliquer à l’école “Le Blé en herbe” de Coaraze.

C’est en effet une équipe pédagogique inchangée qui était présente jeudi matin pour accueillir les soixante-quatre élèves répartis dans les trois classes placées sous la responsabilité de Bertrand Mari, directeur et enseignant de la classe des grands. Sandra Bottin et Sabine Cotard retrouvant pour leur part les petits de maternelle pour l’une, les CP-CE1 pour l’autre.

La rentrée s’est faite sans stress, les différents niveaux étant reçus par leurs enseignantes à des heures échelonnées entre 8h30 et 9h30.

Pour la première récré de cette nouvelle année scolaire, tous les élèves se sont réunis pour chanter avec Pat Taboni, leur intervenant musique, les chansons qu’elles et ils ont apprises au cours de l’année passée, et qui n’avaient visiblement pas été oubliées !

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Le nouveau parking s’ouvre au public

Le rapport de vérifications réglementaires après travaux (RVRAT) établi par l’organisme agréé Qualiconsult, est positif et marque la conformité de l’édifice aux règles de construction et de sécurité.

Ultime étape, la Commission Consultative Départementale de Sécurité et d’Accessibilité (CCDSA)* le mardi 24 août 2021, vient de valider la conformité de l’ouvrage avec les dispositions du Code de la Construction et de l’Habitation et du règlement de sécurité contre l’incendie et la panique, pour les établissements recevant du public.

Mme le maire, en s’appuyant sur ces deux derniers points de conformité réglementaire, a donc pu prendre l’arrêté d’ouverture à la date du 25 aout 2021.

Nous pouvons désormais utiliser ce service public de stationnement en y respectant les principales règles des parcs  couverts et de civilité cordiale . Le détail de ces règles sont édictés dans le règlement intérieur.

Le parking dispose donc de 43 places disponibles, dont deux places PMR. Des emplacements deux roues sont matérialisés aux niveaux  RO, R1 et R2.

Dans un premier temps, deux emplacements au niveau R0, seront seuls, strictement réservés aux véhicules électriques. Les bornes de recharge sont mises à disposition moyennant l’utilisation d’une carte disponible en mairie sur acquittement d’un forfait.

Cet équipement  est le fruit d’efforts de toute la collectivité pour un meilleur accès au village. Faisons-en bon usage dans le respect de l’intégrité de l’équipement et d’égards mutuels.

* La Commission Consultative Départementale de Sécurité et d’Accessibilité (CCDSA) : présidée par le Préfet, elle est l’organe technique d’étude, de contrôle et d’information du Préfet et du Maire. Elle assiste ces derniers dans l’application des mesures de police et de surveillance qu’ils sont amenés à prendre en vue d’assurer la protection contre l’incendie et la panique dans les ERP.

 arrêté municipal

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Lancement du 1er marché de producteurs au jardin Piovano

Depuis début  juillet, un éventail de producteurs expose sur le marché de Coaraze, tous les dimanches matins de 9h à 14h au jardin Piovano.

Ce nouveau marché se déroule dans un esprit convivial autour de producteurs et d’artisans : fruits et légumes de saison, produits fermiers, spécialités locales, fabrications artisanales… venez rencontrer les producteurs et faites le choix d’une alimentation locale !

Les habitants de Coaraze et les visiteurs ont ainsi pu retrouver retrouver plusieurs exposants ce dimanche 11 juillet : les fruits & légumes d’Antoine ; les productions maison en bocaux et plats transformés d’agriculture Bio de Murielle ; les créations couture de l’Atelier de Sophy ;  les savons Les Z’arts au Soleil de Sophie ; l’affûteur Vincent.

Les exposants seront de plus en plus nombreux à venir, surtout le 1er dimanche de chaque mois… tel est le souhait de la nouvelle équipe municipale qui a insufflé ce nouveau projet!

Retour sur l’opération estivale “Partir en Livre”

C’est un rendez-vous qui peu à peu s’installe de façon incontournable, partout en France, dans le calendrier des événements du livre pour la jeunesse.

À Coaraze, l’association Les Amiˑes de la Mediatèca le décline depuis quelques années sous la forme “Mediatèca sous les oliviers”.

Sélectionner un certain nombre d’ouvrages (en présentant en particulier les acquisitions récentes non encore référencées dans le fonds jeunesse de la Mediatèca), les apporter à l’ombre de l’oliveraie Piovano, disposer caisses de livres, tapis, chaises, boissons afin que chacune et chacun trouve sa place et accueillir les enfants pour un moment de partage avec le livre.

Ce sont les animatrices du CLSH (Centre de Loisirs) de l’APEEC, venues avec les quinze enfants inscrits ce jour là, qui ont occupé l’espace toute la matinée du mercredi 21 juillet dernier. D’autres visites en début d’après-midi ont confirmé le bien-fondé de cette opération… que les Amiˑes de la Mediatèca envisagent de renouveler dans le courant de l’année, même en dehors d’une initiative nationale.

>> Plus d’infos sur www.partir-en-livre.fr

Retour sur les célébrations de la Fête Nationale du 14 juillet

Au soir du 13 juillet, organisée par le Comité des fêtes, une soirée “Mojitos” animée par le DJ de  “Mix and light”, avec buvette, pizzas, pissaladières, tartes, ainsi que le food-truck  coarazien “La Mignonette”, a rassemblé les Coaraziennes et Coaraziens sur le stade et dans l’oliveraie Piovano jusqu’à tard dans la nuit.

Dans la matinée du 14, la cérémonie au Monument aux Morts, sur la place du Château, a permis à Monique Giraud-Lazzari de rappeler dans son discours quelques éléments d’Histoire un peu trop oubliés, avant de partager un apéritif d’honneur qui s’est longtemps prolongé.

Discours du maire – 14 juillet 2021

Nous sommes réunis comme chaque année devant le monuments aux Morts pour la Fête nationale. Mais que célèbre-t-on réellement ce jour du 14 juillet : prise de la Bastille ou fête de la Fédération ?

Le défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées à Paris, vu à travers le petit écran de la télévision ! Est-ce que le 14 juillet est limité à ça ?

141 ans que l’on fête le 14 juillet ! Bal, concert, peut-être les mots « la Bastille » ou « jour férié », drapeaux bleu-blanc-rouge, feux d’artifice restent les images de cette fête dans la conscience collective.

La force de la révolte et la défense militaire alliées au plaisir et à la liesse populaire… un mélange qui fonctionne et qui perdure, qui unifie, mais quid du sens de cette fête nationale ?

Un symbole ?
91 ans après la révolution de 1789, une loi du 6 juillet 1880 édicte un texte dont font partie un ensemble de mesures symboliques, portées par la nouvelle majorité républicaine à la Chambre des représentants élue un an plus tôt. Parmi ces mesures : le siège du pouvoir est ramené de Versailles (où le gouvernement était replié depuis la Commune de 1871) à Paris, les communards parisiens bénéficient de l’amnistie, “La Marseillaise” devient l’hymne officiel de la république française, le 14 juillet est retenu comme jour de la fête nationale.

Deux 14 juillet ?
Au 14 juillet 1789, succède un an après, le 14 juillet 1790 : La fête de la Fédération. Celle-ci, célébrée par des centaines de milliers de Parisiennes et Parisiens et de gardes nationaux venus de province dans un esprit d’unité nationale et de concorde atténue le caractère violent de la prise de la Bastille en associant l’ensemble des parties pour un projet commun  national.

Quand la date du 14 juillet est choisie pour célébrer la Fête Nationale, il est explicitement dit : « Rappelons que le 14 juillet 1789, ce 14 juillet qui vit prendre la Bastille, fut suivi d’un autre 14 juillet, celui de 1790, qui consacra le premier par l’adhésion de la France entière, […]. Cette seconde journée du 14 juillet, qui n’a coûté ni une goutte de sang ni une larme […]. Le 14 juillet 1790 est le plus beau jour de l’histoire de France, et peut-être de toute l’histoire. ».
La date retenue du 14 juillet prend donc le caractère d’une seule célébration pour ces deux événements marquants.

Qu’est-ce, plus précisément, que la fête de la Fédération ?
Si la fête de la Fédération ne vous dit pas grand-chose, c’est parce que cet événement apparaît de moins en moins dans nos livres d’Histoire. Dans l’esprit de la plupart des Français, le 14 juillet est purement et simplement la prise de la Bastille. Ce jour où, en 1789, des émeutiers parisiens assiégèrent puis s’emparèrent de la prison-forteresse de la Bastille afin d’en récupérer les armes.
Cet événement pourrait être considéré comme un fait secondaire ; certes violent, sanglant, symboliquement fort, mais sans enjeu stratégique réel.

Durant l’été 1789, suite à l’effondrement du pouvoir central, des Fédérations se constituent un peu partout dans les Provinces du Royaume de France. Et plus seulement à Paris. Il s’agit de rassemblements de soutien aux Gardes nationaux.
Historiquement, la Garde nationale est l’ensemble des milices populaires de citoyens formées dans chaque commune au moment de la Révolution française, à l’instar de la Garde nationale créée à Paris en 1789 et placée sous le commandement de La Fayette.

La garde nationale : une institution citoyenne et bourgeoise.
Le 13 juillet 1789, les bourgeois de Paris créaient une « Garde nationale », chargée tout à la fois de contenir l’émeute populaire et de protéger la ville encerclée par les troupes du roi. Le 14 juillet, la Garde, qui venait d’adopter une nouvelle cocarde bleu-blanc-rouge, participe à la prise de la Bastille.
Ce glorieux baptême lui confère une aura révolutionnaire qu’elle gardera tout le siècle. L’institution perdure d’ailleurs sous tous les régimes, mais en prenant des formes variables : milice bourgeoise d’ordre public le plus souvent (1789-1792, Restauration et Monarchie de Juillet, Second Empire), garde citoyenne populaire et démocratique lors de poussées révolutionnaires (1793, 1848).

Dès 1789, face à la popularité de ces mouvements locaux spontanés, La Fayette appelle à la réunion d’une grande Fédération nationale qui regrouperait les représentants des fédérations des Provinces dans la capitale. La date sera fixée au 14 juillet 1790, un an jour pour jour après la prise de la Bastille.
Cette journée marque l’histoire par son caractère apaisé et de concorde. Même si la « grande fraternité révolutionnaire » exprimée est en partie factice,  rien ne laisse présager alors du climat de terreur dans lequel s’enfoncera le pays quelques mois après, avec la déclaration de guerre à l’Autriche en avril 1792, le renversement de la monarchie le 10 août 1792 par la Commune insurrectionnelle formée à Paris, puis la proclamation de la République le 21 septembre de la même année.

J’ai choisi de mettre l’accent sur ce moment de concorde car il fait apparaitre:
Qu’un évènement peut en cacher un autre, que le peuple choisit lui-même ses symboles et s’y accroche… et cela fait peur.
Que la paix est plus difficile à mettre en place que la guerre !
Que les livres d’Histoire peuvent interpréter, voire omettre, certaines vérités, en particulier celles qui dérangent, et qu’il faut donc les confrontés entre eux.
Que ce qui se passe à Paris n’est pas forcément ce qui se passe dans la France entière !
Que la Garde nationale avait bien commencé son rôle de protection, mais qu’elle ne l’a pas tenu dans le temps car elle était jugée trop incontrôlable par le pouvoir !
Qu’il est parfois difficile de rester unis dans l’adversité, ce dont on voit un triste exemple actuellement dans nos vallées !

Le 14 juillet, tel que défini en 1880, se veut une fête de rassemblement  national et de concorde, dans chaque commune. Alors Vive la fête ! Vive la République ! Vive Coaraze !

Retour sur le concert de l’Orchestre de Cannes lors des Soirées Estivales

3C’est devenu, depuis 2017, une récurrence qui va finir par être institutionnelle : l’orchestre de Cannes, son chef Benjamin Lévy et ses quarante musiciennes et musiciens se produisent à Coaraze dans le cadre des “Soirées estivales” du département.

L’incertitude météorologique qui a planée le 8 juillet sur la tenue du concert, jusqu’à tard dans l’après-midi, n’en a rendu que plus merveilleuse la soirée sous un ciel uniformément bleu, virant progressivement aux nuances nocturnes accompagné des notes de Rossini, Fauré, Ravel et Mozart. Rare moment de grâce que le vent se levant pendant l’interprétation de la symphonie « Haffner » du jeune Mozart !

Ce concert était le premier des trois spectacles offert à Coaraze par le Département en cet été 2021, une opération qui, depuis 1996, permet à des communes aux moyens financiers modestes d’accueillir des programmations prestigieuses.

>> Plus d’infos sur www.soirees-estivales.departement06.fr

Retour sur le spectacle de fin de résidence de la compagnie Arketal

La première semaine de juillet à vu la reprise de l’accueil en résidence, dans les locaux communaux (salle Guiu Pelhon et salle des Cadrans solaire pour le travail, gîtes du presbytère pour l’hébergement), d’artistes en création.

Arketal, « lieu de création, de formation, de transmission » basé à Cannes a passé commande d’une création à deux comédiennes-marionnettistes : Sandrine Maunier et Fanny Tissot- Giordanna. Toutes deux, accompagnées par Greta Bruggeman (factrice de marionnettes et scénographe), Antoine Oriola (architecte et scénographe), Sylvie Osman (metteur en scène et marionnettiste, sont venues roder leur(s) spectacle(s) à Coaraze.

La légende de la troisième colombe de Stefan Zweig

Ce sont deux interprétations du texte de Stefan Zweig relatant l’aventure de la troisième colombe quittant l’arche de Noé et découvrant le monde qu’ont offert Fanny et Sandrine au public coarazien pour leur « sortie de résidence » le 7 juillet.

Beaucoup d’émotion devant la beauté plastique et la qualité d’interprétation des deux artistes dont les deux spectacles « solo » se sont succédés, permettant au public de mieux entrer dans la profondeur du texte de Stefan Zweig dont la colombe, sortant du confinement de l’arche résonnait étonnamment avec notre vécu !

« L’arbre Noé est l’élément central autour duquel je vous invite à découvrir le voyage de la troisième colombe et à être les témoins de son périple. Noé se transforme petit à petit en arbre, pendant que la colombe, émerveillée et grisée par le spectacle divin qui s’offre à elle, oublie sa mission. La troisième colombe porte en elle les éléments de la terre et de l’humanité. Au cours de son voyage, elle puise les forces et les faiblesses du monde. Elle s’abreuve de nature et devient en partie humaine. » Fanny Tissot-Giordana

« La légende de la troisième colombe me place face à des immensités : celles du déluge, du mythe de Noé, de la mission inachevée de la 3ème colombe et de sa perdition, de toutes les guerres, de l’immensité du désespoir de Zweig. Embarquée dans un théâtre à l’échelle de mes bras tendus au-dessus d’une bassine, je m’apprête à vous faire vivre l’épopée de cette colombe légendaire. Et tous les flots écumés à la surface du monde, tous les papiers récoltés me permettront de continuer inlassablement de former et de partager quelques plis d’ailes. Pour donner souffle à celle qui vole encore… » Sandrine Maunier

>> Plus d’infos sur www.arketal.com