Discours de Mme Le Maire lors de la Cérémonie du 11 novembre

C’est sans public, en présence des seulˑes conseillères et conseillers municipaux et de deux gendarmes montés de Nice, que s’est déroulée la cérémonie de souvenir et d’hommage aux victimes de la guerre de 14-18. Bien que l’assistance fût réduite, en raison des contrevîntes du confinement, madame le maire a tenu à lire le discours qu’elle a rédigé pour ce jour particulier.

À l’issue de cette lecture – et de celle du court billet de Geneviève Darrieussecq (ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants) : dépôt de gerbe par les deux plus jeunes membres du conseil municipal (Cécile et Olivier) Marseillaise et minute de silence. Puis chacune et chacun s’est séparé… sans le traditionnel apéritif d’honneur !

Chères Coaraziennes, chers Coaraziens,

Ce 11 novembre 2020 est une date majeure dans l’histoire de France et dans celle de la Commune de Coaraze, comme dans toutes les communes de France : la commémoration de la Victoire et de l’armistice de 14-18 menant à  la Paix.

Les noms de jeunes Coaraziens enrôlés par conviction ou par force, suite à la mobilisation générale de 1914, gravés dans le marbre, nous rappellent le vide affectif créé dans les familles et la perte d’une force vive pour les rudes travaux de la terre.

Sur la place du château silencieuse ; comme recueillie ; pas sans public, sans apéritif d’honneur, seule une gerbe de fleurs bleu-blanc-rouge rappelle le message de respect, de reconnaissance, d’hommage envers les poilus de la Grande Guerre (grande par le nombre de morts, et grande par le nombre de nations engagées). Hommes partis pour combattre l’ennemi la fleur au fusil, persuadés dans l’euphorie générale de revenir très vite du front, et qui se sont enlisés dans la boue des tranchées pendant quatre ans, quatre années qui les ont cassés dans leurs corps et dans leurs âmes

La première guerre mondiale a marqué un tournant dans l’évolution de la guerre par l’emploi d’innovations techniques considérablement destructrices : chars, aviation, gaz. Les hommes n’ont pas été ménagés face à de telles forces. La guerre a abouti à un carnage sans précédent et à une totale démesure entre les coûts humains et économiques et les objectifs politiques du conflit. La France ruinée avait perdu 1 400 000 hommes jeunes et devaient assumer la charge d’un million d’invalides. Bien que du côté des vainqueurs, la France sortait considérablement affaiblie du bain suicidaire de l’Europe.

Et ceux qui n’étaient pas au front et qui ont assumé les conséquences dramatiques de ce désastre : les ainés, les enfants et particulièrement les femmes, ils ont droit eux aussi à une reconnaissance. Ce sont des victimes « collatérales », tellement d’actualités dans les guerres d’aujourd’hui qui, sur ce point, n’ont pas évolué bien au contraire.

L’invasion et la progression des troupes allemandes en Belgique et dans le Nord et l’Est de la France jetèrent sur les routes des milliers de réfugiés. Une foule de vieillards, de malades, de femmes, d’enfants. En langage militaire «  des bouches inutiles ».

L’histoire semble bégayer, ce n’est plus au niveau national, mais au niveau mondial que se passent ces transferts de population au XXIe siècle. D’autres réfugiés sont toujours là, fuyant d’autres guerres, posant les mêmes difficultés d’intégration, problèmes que nos plus hauts dirigeants n’ont pas la détermination de résoudre.

Dans ce monde informatisé au maximum, où tout le monde sait dans l’instant ce que fait l’autre, ce que pense l’autre, Facebook, Twitter se chargeant de mettre à nu la vie privée de chacun, débordant d’informations vraies, fausses peu importe, des gens meurent sur la route de l’exil, victimes des « passeurs », dans des canots au cœur de la Méditerranée et maintenant de la Manche.

La solution n’est pas simple, mais ne pas la chercher risque fort de nous entrainer dans un engrenage de haine et d’irrationalité où le respect de l’autre n’est plus entendu.

En 1914, cette guerre totale avait mobilisé toute l’énergie de la Nation. Tandis que les départements envahis étaient totalement dévastés, la guerre se soldait pour les autres départements, comme les Alpes-Maritimes par de lourdes contributions qui avaient bouleversé les équilibres économiques et humains.

Le département des Alpes-Maritimes, de part son éloignement du front et sa tranquillité, reçut la charge d’accueillir largement ceux que la guerre avaient frappés en première ligne : Français, Belges, ressortissants des pays alliés : des Serbes, des Russes, des Hollandais… puis des Alsaciens, des Lorrains, des étrangers originaires de régions neutres ainsi que les soldats blessés;

L’assistance aux réfugiés correspondait à une véritable dette contractée par la Nation à l’égard d’une catégorie de citoyens qui a eu à supporter la plus lourde part de misères provoquées par la guerre. Telles étaient les instructions ministérielles du 18 février 1918.

Ils furent près de 10 000 à trouver refuge dans notre département. Ce qui fut fait non sans mal avec plus ou moins de sollicitude. C’est ainsi que des familles de la Bassée dans le Nord furent accueillies à Coaraze en mai 1915.

À la solidarité territoriale que je viens d’évoquer, instituée par l’État et les exigences de la guerre, s’est ajoutée la solidarité issue des initiatives des civils. Combien de tricots, de passe-montagne, de colis alimentaires, de dons, de sacs, de paroles confectionnés par des volontaires ont apportés un peu de réconfort dans les tranchées ?

Les civils étaient à la fois les soutiens indispensables et les victimes d’une guerre d’usure qui s’enlisaient.

Cette solidarité civique est un atout indispensable pour la société mise à mal, elle traverse toutes les crises et catastrophes sans faiblir, nous l’avons bien vu pour les sinistrés des vallées de la Vésubie et de la Roya. Les Coaraziennes et Coaraziens ont largement participé à cette aide : merci.

Si la fierté et l’orgueil national étaient cultivés par les autorités, la permanence des drames pesait de plus en plus sur le moral de la population. L’économie était totalement désorganisée. Mais « il fallait tenir ! ». Ce pourrait être un slogan à remettre au goût du jour dans la période que nous vivons.

Pendant la Grande guerre, ce sont les femmes qui ont tenu et qui ont pris des initiatives. Le départ des hommes donna aux femmes des responsabilités nouvelles. Ce sont elles qui ont repris les activités de commerces, d’entreprises artisanales et d’exploitations agricoles, qui fournirent la main d’œuvre dans les usines de guerre. Une fois le devoir accompli, elles furent aimablement appelées à retourner dans leur foyer «  pour enfanter », et n’eurent pas même le droit de vote qu’elles réclamaient !

Il ne fallait pas dans ce monde déréglé troubler le retour à la paix et à la sécurité !

Mais le ver était déjà dans la pomme !

Comme leurs mères, les enfants ont dû prendre toute leur part au travail à la campagne comme à la ville. Beaucoup d’entre eux ne suivaient plus les cours à l’école, et les orphelins très nombreux, traumatisés par la guerre, formés à la douleur, héritiers des martyrs, ne cessaient de proclamer leur rejet de la guerre et voulaient constituer la génération de la Paix !! On aurait pu y croire.

Même si les témoins ne sont plus là pour raconter, même si les générations suivantes sont retombées dans la spirale de la guerre, même si on enseigne aux nouvelles générations cet épisode édifiant de leur histoire, la monstruosité de cette guerre aux conséquences désastreuses sert encore de repère sur ce que les hommes et les femmes sont capables de faire pour le pire, mais aussi pour le meilleur.

Dans le contexte actuel de confinement où distanciation physique et gestes barrières s’imposent, seuls les membres du Conseil municipal et moi-même vous représentons devant le monument aux Morts et chantons la Marseillaise, sans la chorale des élèves de l’école de Coaraze qui pour la première fois devait être présente.

Merci Monsieur Le Directeur, votre initiative est remarquable, le devoir de mémoire et l’enseignement de l’Histoire sont fondamentaux pour que les enfants aient une connaissance laïque du monde d’hier, qui explique le monde présent et prépare le monde de demain.

Il y a 102 ans, un poilu donnait sa vie pour défendre la liberté, la fraternité et l’égalité, pour protéger la République, certains de ces poilus ont été fusillés parce qu’ils ont pris la liberté de contrer l’absurdité d’une guerre inhumaine ; aujourd’hui un professeur d’histoire a perdu la sienne pour le droit à l’instruction, pour la liberté de conscience et d’expression, pour l’école publique, symbole de cette même République.

Rendre hommage à cet enseignant dévoué à son métier qui est d’instruire, c’est-à-dire de construire des êtres humains conscients, libres d’assurer leurs destinées, est un acte de résistance contre la barbarie des fanatiques religieux qui n’ont pas cette liberté de pensée que donne l’instruction publique, contre les porteurs de haine prêts à vouer aux gémonies une partie de la population.

Le Conseil municipal de Coaraze témoigne à la famille de Samuel Paty sa profonde solidarité dans cette cruelle épreuve.

Le combat pour la Démocratie est un éternel recommencement, il doit faire face à toute sorte d’attaques qu’elles soient politiques, religieuses, économiques, sociétales, climatiques et virales.

Le terrorisme religieux n’a pas de limite pour arriver à ses fins. Attentat après attentat il devient évident que le pays des Lumières est une cible idéale pour : briser la France, nation des droits de l’Homme.

Mais les formes de lutte contre ce terrorisme peuvent être tout aussi dangereuses si les « solutions » sont des réactions xénophobes engagées par la peur ou par la manipulation, si la remise en cause des institutions républicaines et de l’État de droit se généralise.

Pendant la guerre de 14-18, il y avait ceux qui étaient au front dans l’odeur de mort et dans la boue et les autres, à l’arrière, sans doute inquiets, souffrants de la séparation, mais rattachés à un quotidien vivable.

De nos jours, les fronts sont au coin de la rue ; situation beaucoup plus troublante et déstabilisante. Cette individualisation de la violence terroriste est un fait inéluctable.

Comment relever ce défi ? Comment ne pas stigmatiser toute une population qui n’a rien demandé, seulement parce qu’elle croit autrement ? Comment ressouder une société qui s’est divisée déjà depuis longtemps, qui a créé ses propres foyers de non-droit ? Comment redonner à la laïcité le rôle qu’elle n’aurait jamais dû perdre ?

  • Affronter avec la plus extrême vigueur les actes abominables, les lois existent déjà, il faut en faire meilleur usage.
  • Combattre la haine en ligne, en freiner les effets nocifs diffusés sur les réseaux sociaux : ce sont eux qui rapportent le plus aux grandes boîtes de diffusion. La liberté d’expression n’est pas la liberté de faire du buzz sans en mesurer les effets. Aucun contrôle n’est en place contre ces déchainements de haine. Chacun libère ses affects et ses passions tristes qui peuvent avoir des conséquents terribles dans la vie des gens. Provoquer (solution de facilité !) n’est pas la solution. Humilier et nier l’identité des gens non plus.
  • Supprimer les inégalités qui entrainent une population vers une spirale infernale et qui peut finir par voir dans l’extrémisme religieux une solution pour exister.

Cette époque tendue a besoin de dialogue, de connaissance et de réflexion ; l’actuelle surenchère médiatico-politicienne n’est pas un signe d’avancée. Il faut pouvoir nommer les choses clairement et ne pas créer d’amalgames tendancieux. Camus disait : «  mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. »

En 14-18, le retour à la paix aura attendu quatre ans. Et il aura fallu plusieurs années pour reconstruire le cœur des hommes et des femmes. Combien en faudra-t-il pour retrouver une société sereine et épanouie en ce début de XXI e siècle ?

La solidarité, la compréhension, la raison, le bon sens ne doivent rien lâcher. Ce n’est pas une fatalité si nous en sommes là : un virus qui met le monde à genou, des désastres climatiques qui font très mal, des fanatiques qui s’attaquent à la démocratie, des mesures de plus en plus liberticides… cela fait beaucoup , aura-t-on l’esprit assez éclairé pour surmonter ce marasme ?

Bégaiement de l’histoire : crises, austérité, inégalités croissantes, conflits, famine, dégradation du milieu naturel et du climat, terrorisme… nous vivons encore dans une société anxiogène, une société qui angoisse tout comme à l’ époque de la Grande guerre.

En 1929 Freud disait qu’il existe des pulsions qui, dans notre vie en commun nous font rechercher des solutions à la souffrance. Certaines tendent vers la destruction et le repli sur soi, mais d’autres privilégient les relations d’ouverture et de coopération : des citoyennes et des citoyens réagissent, décident de prendre l’initiative. et Localement, chacun dans son domaine, trouvent des solutions aux défis de notre époque ; des solutions qui marchent, des solutions qui n’attendent pas tout du pouvoir centralisateur.

Dans cette société mondialisée, surinformée, surinformatisée et où le respect de l’humain est défaillant ;

Dans ce monde masqué, qui ne demande qu’à respirer ;

Être vigilant pour la liberté de tous ;

Être solidaire pour une égalité partagée ;

Être respectueux de l’autre pour la fraternité des hommes ;
sont les valeurs indispensables pour une démocratie viable

Vive la République, vive la France, vive Coaraze !”

Monique Giraud-Lazzari
Maire de Coaraze

Questionnaire à compléter en ligne pour le projet de Bureau médical à Coaraze

Madame le Maire et la Commission Santé – Social souhaitent mettre en place un bureau médical pour l’ensemble des habitants de la commune de Coaraze.

Il s’agirait d’un bureau pouvant accueillir des personnels médicaux et paramédicaux accessible à tous.

Afin de connaître au mieux vos besoins nous vous proposons de remplir un questionnaire afin de nous guider dans l’élaboration de ce projet. Ce document est à remplir en ligne EN CLIQUANT ICI, ou à imprimer ci-dessous et à retourner à la mairie.

Nous vous remercions pour votre participation et restons à votre écoute pour toute suggestion et complément d’information.

 

>> Plus d’infos sur les services de santé et sociaux à Coaraze

Mairie
6 place du Portal – 06390 Coaraze
04 93 79 34 80
secretaire.coaraze@wanadoo.fr
Ouverture au public :
lundi, mardi, jeudi, vendredi de 8h30 à 16h30
mercredi de 9h à 12h
samedi de 8h30 à 11h30

Décoration participative à l’arbre de Noël Coarazien!

Noël approche et notre village sera bientôt décoré et illuminé, par la municipalité mais aussi par ses habitants, pour lui donner un air de fête dans un esprit chaleureux !

Chacun est donc invité à participer à la décoration de Noël de la commune, devant chez soi bien sûr, mais aussi en confectionnant une décoration selon son imagination à venir fixer sur l’arbre de Noël municipal !

Bien entendu, il sera demandé à chaque personne de ne prendre aucun risque pour sa santé et il en sera de même pour accrocher les décorations, cette opération devant se faire à bout de bras, selon sa propre hauteur.

Pensez à la conception de votre décoration qui devra résister aux conditions climatiques hivernales. Les décorations en verre seront interdites en regard de la casse et des blessures qu’elles pourraient occasionner.

Créer à partir de matériaux de récupération tels que bois, tissu… est aussi un bon moyen de sensibiliser petits et grands au recyclage!

Du RDC au 2ème étage : point sur les travaux du parking Nord

Le 13 octobre 2020, la dalle du rez de chaussée est coulée. Les élévations des murs se poursuivent en suivant la cadence de la mise en place des ferraillages et du coffrage/décoffrage des banches. Au rythme bien réglé de deux toupies béton, une matin et une le soir, chaque jour.

Les étayages permettant les installations des prédalles du niveau 1 sont entrepris. Il s’agit de dalles minces en béton armé préfabriquées sur mesure en usine, elles ont l’avantage de servir de plafond et de support intégré pour le coulage de la dalle proprement dite.

L’Installation des prédalles du niveau 1 est réalisée.

Le 6 novembre la dalle du niveau 1 est coulée. Nouvelle opération lourde et bien menée qui se termine à la nuit.

Les élévations et les étayages nécessaires à la construction pour le niveau 2 sont entrepris en répétant la séquence précédente : élévations, poutres prédalles. Le coulage de la dalle est programmée pour le 8 décembre.

Désormais l’aspect et l’organisation du parking sont bien visibles.

Depuis le passage de l’étape cruciale des fondations au mois d’octobre le chantier avance et l’on peut mesurer le chemin parcouru.

Prochain objectif mettre en œuvre le niveau 3 – et dernier – avant la fin janvier 2021. Le gros œuvre touchera alors à sa fin.

>> Plus d’infos sur le projet du parking Nord

Tenue du 5ème Conseil Municipal le 5 décembre

Les membres du conseil municipal sont convoqués dans la salle du Conseil Municipal de la mairie, pour la réunion qui aura lieu le samedi 5 décembre 2020 à 9h.

ORDRE DU JOUR

Délibérations

  • Modification du tableau des effectifs du service technique
  • Rapport sur le prix et la qualité (RPQS) du service « eau » et RPQS du service « assainissement »
  • Décision modificative (DM) n°2
  • Modification de date du compte financier unique (CFU)
  • Contrat d’entretien – SERMATECH
  • Modifications factures d’eau 2ème semestre 2020
  • Annulation de la redevance audiovisuelle
  • Four communal : appel à projet du Conseil Régional PACA
  • Convention avec le chenil SCP SACPA
  • Opposition au transfert de la compétence PLU
  • Renouvellement du contrat avec VEOLIA
  • Demande de subvention de la STEP et signature de la charte
  • Avis de principe – achat « MILLO »
  • Ludothèque : nouveau plan de financement

Questions diverses

Interventions de nettoyage des bassins d’alimentation en eau de Coaraze

Dans la semaine du 2 au 6 novembre, l’entreprise SEREX a procédé au nettoyage – désinfections obligatoires et annuelles – des six bassins et bâches de relevage de Leuziere, du Peuy , de la Gardiola , de St Sébastien , ainsi que des bâches de la station de pompage .

L’employé communal Sébastien a assuré avec efficacité la logistique de vidage des bassins, selon le plan de nettoyage, afin que les habitants de Coaraze n’ait pas l’eau coupée durant la durée de l’opération.

L’équipe en a profité pour vider le bassin de St Sébastien et changer l’échelle d’accès pour en installer une nouvelle, les échelles des autres bassins ayant été changées les années précédentes.

L’appareil de traitement par UV du bassin du Peuy a également été changé à cette occasion.

Compte-rendu du Conseil Municipal du 26 septembre

Compte tenu de l’ordre du jour annoncé, les principaux sujets abordés ont été la restauration scolaire, l’eau et l’assainissement, les financement du parking et des travaux de voirie ainsi que les questions diverses.

Débats :

Dél : Tarifs restauration scolaire au 1 septembre 2020

La société « Régal et saveurs » ajuste les prix des repas de la restauration scolaire sur le coût de la vie. Le prix d’un repas payé par la commune passe de 3,97€ en 2019-2020 à 4,01€ en 2020-2021 soit une augmentation de 0,04€. La commune participe financièrement à hauteur de 0,58€ pour un repas de chaque enfant de l’école.
Vote à l’unanimité

Dél : Délégués à la commission intercommunale des Impôts

La CIID( commission intercommunale des impôts directs) est composée de 11 membres dont le président de la CCPP et 10 commissaires. La commune de Coaraze doit élire un délégué titulaire et un délégué suppléant. Le maire propose Eva FAURE-BERTON titulaire et Jean claude CAPPATTI suppléant. La CIID tient une place centrale dans la fiscalité locale. Elle participe à la détermination et à la mise à jour des parametres départementaux d’évaluation des locaux professionnels. Elle signale à l’administration les changements affectant les locaux professionnels non pris en compte par l’administration fiscale.
Vote à l’unanimité

Del : Tarifs la location du matériel communal

Plusieurs arguments sont avancés pour ne pas retenir la proposition de louer le matériel communal bien que celle-ci peut se comprendre pour équilibrer les frais d’entretien du matériel.
– l’obligation de sécuriser les appareils et de maintenir un entretien strict
– la suppression d’une action citoyenne de don qui implique davantage les personnes à la vie communale
– le service rendu aux personnes du village qui utilisent la brouette plus que les autres personnes de la commune pour des raisons évidentes de facilité de transport notamment du bois
Solutions proposées :
Pas de location mais prêt avec une caution et un délai strict du rendu du matériel avec le plein pour la brouette.
Encourager les dons en incitant les demandeurs à le faire.
Restriction du matériel mis à disposition : Brouette à moteur- table et chaises.
Vote à l’unanimité pour retirer cette délibération

Del : Annulation et facturation d’une facture d’eau

Il s’agit de rembourser la facture payée par un locataire d’un montant de 169, 60 TTC alors que celui-ci a déménagé et à refacturer la même somme au propriétaire.
Vote à l’unanimité

Del : Décision modificative n°1 ( voirie 2020)

A la demande du CD, le plan de financement de la voirie 2019 doit être modifié et régulariser afin de prendre en considération les factures envoyées pour l’obtention des subventions.
Augmentation sur crédits : voirie 2019 (7 764€) et achats divers (1713,34€)
Diminution sur crédits : clôture RiouFred (1733,34€) et acquisition et travaux Céleschi (7 764€)
Vote à l’unanimité

Del : Nouveau plan de financement parking

A la demande du CD, suite aux travaux supplémentaires nécessaires pour
poursuivre le chantier du parking, ( talus aval dans le lot 1) une réactualisation du plan de financement doit être faite pour terminer l’instruction de la demande de subvention.
Les dépenses TTC : 1 861 902,39€
Les recettes : une inversion des subventions entre le CR PACA et le CD, une
diminution des fonds de concours de la CCPP, et une augmentation de la part
communale ( 1 365 290,32€) dont 310 317,07€ de remboursement de TVA
Vote à l’unanimité

Del : Nouveau plan de financement la voirie 2020

Le plan de financement initial voté le 4 juillet 2020 est à rectifier vu les travaux
supplémentaires nécessaires.
Les dépenses HT de 46 000€ prévues passent à 54 532,50€
En recettes , la part communale passe de 32 200€ à 42 439€ ( dont 10 906,50€ de
TVA remboursable)
Vote à l’unanimité

Une information plus précise concernant les travaux de voirie et tous autres travaux est demandée par les conseillers municipaux.
Il est envisagé de revoir le système d’information :
– avertir les élus responsables de quartier, des travaux prévus sur leur zone afin qu’ils
puissent en parler avec les riverains
-prévoir des visites in situ des élus concernés et de ceux intéressés.
– informer les riverains au moyen de citywall ou de flyer dans les boîtes aux lettres

Del : Plan de formation des élus (Modifications du DIF)

Le DIF ( droit individuel à la formation) est distinct de la formation des élus
financée par la commune ; celle-ci a prévu dans le budget 2020, la somme de 1000€. Le DIF est alimenté par une cotisation versée par les élus percevant effectivement une indemnité de fonction au taux fixé à 1%.
Tous les élus peuvent être formés qu’ils perçoivent une indemnité ou pas, plus
besoin d’une année de mandat effective. L’élu peut cumuler 20h de droit à la formation par année de mandat. La caisse des dépôts et consignations instruit les demandes de financement, gère administrativement, techniquement et financièrement. Afin de garantir la pérennité de la formation, le coût horaire max de formation est fixé à 100€ pour les organismes de formation.
Hors DIF, la commune doit :
– organiser une formation pour les élus ayant une délégation
– délibérer pour fixer les conditions d’exercice du droit à la formation
– établir un plan de formation sous forme de tableau récapitulatif des actions de formation des élus financées par la commune.
– inscrire le montant dédié a la formation au budget, ce qui est fait pour 2020 sur la commune .
Vote à l’unanimité ( Préciser sur la délibération que les organismes de formations ne se limitent pas aux 3 organismes cités)

Del : Rapport sur le prix et la qualité de l’eau et de l’assainissement

Les données de la commune communiquées à l’agence de l’eau n’ayant pas toutes été validées, le rapport est remis au prochain conseil.
Le Maire a expliqué aux nouveaux élus le contenu demandé dans le rapport et notamment les indicateurs de performance : analyses microbiologiques – connaissance des réseaux – indice des volumes non comptés – protection des ressources en eau – recherche de nouvelles ressources…
Le problème du raccordement en eaux potables du quartier du Riou Fred demandé par les habitants a été abordé ; ce raccordement doit faire l’objet d’un point à l’ordre du jour d’un comité spécifique fixé le 10 octobre 2020 à 10h en mairie ouvert aux riverains. Seront étudiées les différentes solutions cohérentes avec la situation actuelle de la régie de l’eau, des priorités et du financement. M Philip propose une aide provisoire de la mairie en cas d’urgence sur le matériel et sur une aide ponctuelle d’un agent.
Proposition acceptée par le conseil à l’unanimité

Informations municipales :

Conventions

a) convention APEEC concernant la cabane solidaire. Le contenu de la convention est en discussion avec l’association.

b) convention « les vieilles pierres ». La convention est validée par le conseil municipal et sera signée dans la foulée.

c) Convention avec les riverains des Faïsses. Chaque riverain concerné a signé la convention qui précise les droits et les devoirs de la commune et des riverains sur les servitudes de passage présent et à venir sur les terrains
des particuliers pour les besoins du service public

Avancement des travaux : faïsses

Gérard Saramito 1er adjoint en charge du dossier expose les différents travaux engagés .

Del : Salle polyvalente- crèche

Pour la crèche, renouvellement du sol abîmé, plinthe et peinture des murs.
Pour la salle polyvalente qu’utilise la crèche : cache pour tuyaux, faux plafonds, porte de placards, peinture sur murs, sols, boiserie, travaux d’ électricité : luminaires, blocs de sécurité à fixer, reprise de câble
Coût des travaux : 21 526,10€
Subventions : CD 40% : 8610,44 : fond de concours CCPP ; 6 457,83 € ; commune :
6937,97€ dont 480, 14€ TVA
S’assurer que ces travaux sont remboursés par la CCPP
Vote à l’unanimité

Proposition de formation à la réfection des murs de pierres sèches

L’organisation de la formation des murs de pierres sèches gérée par la CCPP a
été arrêtée pour cause d’économie de budget et régularisation des anciennes activités de l’ADPP dissoute. Pour la commune, cette activité a permis la réfection de murs de pierres sèches aux gîtes de l’Eusière et pour les stagiaires elle a permis une formation de choix intercommunale et un lieu de rencontre des passionnés de la vallée.
M Henry, élu communal se charge de contacter M Lecaprier pour relancer la formation et se renseigne sur la responsabilité en cas d’accident ;prendre contact avec l’association « les vieilles pierres » qui pourrait être intéressé.
Prix à la journée : 250,00€ – 20 participants – En parler aux autres communes
Vote à l’unanimité

Questions diverses :

Del : Adhésion à l’Agence 06

Le CD va créer l’agence 06, établissement public intercommunal ; cette agence propose une assistance d’ingénierie départementale : assistance juridique- assistance technique pour la conduite des projets communaux.
Cotisation annuelle : 100,00€/an
Vote à l’unanimité

Compte rendu rencontre avec M Le sous préfet montagne

Le maire a présenté les 300 signatures de la pétition lancée par un particulier. Le problème de Planfaé a été pris en compte par le sous-préfet montagne, il s’est engagé à répondre aux questions posées par écrit.

Problèmes récurrents concernant les chiens errants

La cohabitation entre les riverains et les chiens pose des problèmes qui semblent se multiplier dans différents quartiers, non pas à cause des chiens mais de leurs propriétaires : chiens divagants, chiens aboyeurs.
Le jardin de l’école et en particulier le jardin des enfants n’est pas le cabinet d’aisance des chiens. Ce n’est pas parce qu’ils habitent à la campagne que les
propriétaires doivent laisser leur chien errer dans les rues ou chez les voisins .
La mairie continuera à alerter les propriétaires individuellement par lettre recommandée avec une amende au final si le message n’est pas compris.
Une campagne de communication est prévue sur ce sujet .

Informations travaux de la 2ième phase des travaux de la STEP

Les travaux de la 1ère tranche débuteront en octobre ; La suite des travaux
complèteront les premiers et permettront de meilleures performances fera l’objet d’un appel d’offre ; Le bureau d’étude ENTECH est sollicité pour spécifier le coût de l’opération et les aides possibles.

Informations CCPP

Le ramassage des encombrants est quelque peu désorganisé depuis quelques mois, cumulé avec le manque de civisme des usagers. La CCPP est à la recherche d’un équilibre budgétaire fragile, donc à la recherche d’économie ; le ramassage des encombrants coûte très cher à la CCPP donc une réorganisation était nécessaire.
La question sera à l’ordre du jour des séances de bureau communautaire et du
conseil communautaire, mais les solutions proposées ne font pas l’unanimité.
La commune de Coaraze a choisi une solution :
Blausasc
– les encombrants doivent être apportés prioritairement à la déchetterie de
– si impossibilité ( transport impossible, plus de 75 ans, handicapés)le ramassage
se fera sur RDV une fois par semaine.
– les dépôts en dehors du jour de RDV seront considérés comme dépôts sauvages
et passibles d’amendes.

>> Lire l’intégralité des Procès Verbaux des conseils municipaux de Coaraze

Questionnaire à compléter en ligne relatif aux transports en commun à Coaraze

Madame le Maire et son équipe souhaitent agir pour répondre au mieux aux besoins des habitants de Coaraze usagers des transports en commun.

Pour cela, nous vous proposons de remplir un questionnaire afin de collecter les besoins en transport en commun des habitants de Coaraze et Bendejun. Ce document est à remplir en ligne EN CLIQUANT ICI, ou à imprimer ci-dessous et à retourner à la mairie.

Nous vous remercions pour votre participation et restons à votre écoute pour toute suggestion et complément d’information.

>> Plus d’infos sur les transports et la mobilité à Coaraze

Mairie
6 place du Portal – 06390 Coaraze
04 93 79 34 80
secretaire.coaraze@wanadoo.fr

Ouverture au public :
lundi, mardi, jeudi, vendredi de 8h30 à 16h30
mercredi de 9h à 12h
samedi de 8h30 à 11h30

Mot de Madame Le Maire face à l’actualité

Et si on décompressait !

“Bonjour à toutes et à tous,

J’aurais pu vous rappeler toutes les consignes de mesures barrières, toutes les interdictions en cours pour enrayer la propagation du virus, toutes les mesures de protection prises dans le cadre de Vigipirate.

J’aurais pu vous infliger des pourcentages, des chiffres alarmants sur les admissions en réanimation et les décès quotidiens.

J’aurais pu vous rappeler les contraintes du confinement, qui remplacent celles du couvre-feu.

J’aurai pu vous parler des catastrophes climatiques de plus en plus violentes et qui nous touchent de près.

J’aurai pu vous parler du matraquage médiatique qui fait grimper les audiences, le doute, le manque de confiance et la peur en même temps ; des réseaux sociaux qui déversent leurs fausses nouvelles à longueur de journée.

J’aurais pu vous expliquer le poids liberticide de l’état d’urgence sanitaire établi jusqu’au printemps 2021.

J’aurai pu vous parler du désastre économique qui s’annonce et des conséquences qui suivront.

J’aurai pu vous parler de la violence sociale, de la haine envers celui qui est différent et qui entraine des amalgames insensés, de la démocratie en danger, de la mise à mal de la liberté d’expression et de la culture par ces temps de Covid.

En gros j’aurai pu vous saper le moral !
Mais je ne le ferai pas.

 

Dans ce monde déboussolé, tout nous parait compliqué, incompréhensible, trop rapide, trop violent. Le monde semble se déliter sous le poids des pressions diverses que l’on ne maîtrise plus comme avant !

Alors, on se laisse couler ?
Sûrement pas !

Parions sur l’espoir. Un espoir nourri de petits bonheurs qu’il faut savoir saisir et apprécier ici et maintenant.
Il ne s’agit pas de se voiler la face, de tourner le dos à la réalité, il s’agit de penser différemment, d’agir autrement, de positiver coûte que coûte et d’agir avec simplicité et rationalité.

L’être humain, comme tous les êtres vivants, a une capacité extraordinaire d’adaptation à son environnement changeant, une sorte de réflexe de survie ! S’il n’en faisait pas usage maintenant, plus dure serait la suite… il faut garder l’espoir.

Espoir que la recherche médicale puisse progresser rapidement grâce à une coopération internationale efficace déjà effective.

Espoir qu’une solidarité, déjà largement démontrée par une grande majorité de citoyennes et citoyens, évite un clivage social déstabilisant.

Espoir de paix face à des individus fanatiques et barbares qui veulent entraîner la grande majorité des gens, qu’ils soient catholiques, orthodoxes, juifs, musulmans ou athées dans une spirale de violence. Mais ils ne pourront pas car la liberté d’expression est inaliénable.

Espoir de voir appliquer une nouvelle gouvernance au sein des instances décisionnelles qui respecteraient les citoyennes et citoyens sans les infantiliser, qui agiraient en toute transparence, qui essaieraient de regagner leur confiance.

Espoir de voir se multiplier les expériences, les initiatives nouvelles – et il y en a beaucoup mais on en parle peu – pour mieux manger, mieux construire, mieux gérer les ressources, mieux éduquer, mieux vivre ensemble.

Oui, j’ai peur de contracter la maladie ou de la transmettre à mes proches à mon insu, donc je respecte les gestes de protection sanitaire (et non de barrière !)

Oui, j’ai peur de ne plus pouvoir rencontrer les gens que j’aime, de rester seulˑe sans mes liens habituels ; donc je cherche autour de moi de nouvelles connaissances, des voisins attentionnés.

Oui, j’ai peur de perdre mon emploi ; donc je cherche ailleurs si je peux ou je me tourne vers les administrations pour une aide.

Oui, je n’ai plus confiance en ceux qui nous dirigent – trop d’hésitation et d’erreurs non reconnues -, ni en les scientifiques qui étalent leurs désaccords entre eux… donc je découvre que trop d’informations peut tuer l’information et je prends du recul.

Nous sommes capables de surmonter ces difficultés. Il y en aura d’autres !
Ralentir, réfléchir, raisonner, rêver surtout, voilà de quoi passer son temps de confinement en positivant.”

Monique Giraud-Lazzari

Maire de Coaraze

Sécurisation de la zone sud-est des Faïsses

En aval du village, la zone Sud Est des Faïsses jusqu’au Saussettes est situé dans un secteur identifié comme soumis aux aléas de chute de blocs, de glissement de terrain et de ravinement au Plan de Prévention des Risques Naturels de la commune.

Lors des événements pluvieux des 23 et 24 novembre 2019 à nouveau, un glissement de terrain et la formation d’une coulée boueuse se sont produits sur la route des Faïsses au droit de terrains construits.

Des mesures conservatoires de purge et de rétablissement de la circulation ont été réalisées dans l’immédiat.

Par suite, le diagnostic mené par le bureau géotechnique Sols Essais, a conduit à une opération visant à la sécurisation :

  • du talus amont, par un ensemble d’actions d’ancrage des murs existants, de déroctage, de mise en place de filets dynamiques, de reprise et placage d’un ancien filet avaloir
  • du talus aval de la route, par un confortement en gabions.
  • Le montant prévisionnel de l’opération atteint 346 361 € HT. La recherche de financements a permis sa couverture à hauteur de 70 % par le Département, l’Etat et la Région.

    L’appel d’offres a conduit a retenir l’entreprise Garelli (178 130 € ) spécialisée dans les travaux en paroi, pour la sécurisation du talus amont.

    L’entreprise Zugliani a elle été retenue (71 140 €) pour les travaux de gabions.
    Le bureau géotechnique Sols Essais assure la maîtrise d’oeuvre (18 841 €).

    Après la mise au point générale du 25 août entre la commune maître d’ouvrage, le maitre d’œuvre et les entreprises, une réunion de quartier sur les lieux, le 9 septembre a présenté le déroulement du chantier aux riverains. Des conventions de mise en place des ouvrages entre les propriétaires et la commune ont été signées.

    Depuis la mi septembre l’entreprise Zugliani travaille à la mise en place, désormais bien avancée, des gabions.

    L’entreprise Garelli, mobilisée par les suites de la tempête Alex, est attendue.

    >> Plus d’infos sur la Sécurité et la Gestion des risques à Coaraze