Une Fête de la Sainte Catherine musicale et gourmande

En 1976, la Fête de la Sainte Catherine est initiée, sous l’égide du maire Paul Mari de Liou, par trois membres du Syndicat d’Initiative de Coaraze, Christine Torri, Anne Mari et Yves Giordana. Organisée par le Comité des Fêtes de Coaraze, la Fête de la Sainte Catherine du 19 septembre dernier s’est déroulée sous les oliviers Piovano.

Une cinquantaine de personnes a ainsi participé à cette soirée autour d’un repas partagé et d’une scène musicale proposée par des musiciens de la Vallée du Paillon.

Les préparations fait-maison et cuites dans le four communal ont également rencontré un vif succès !

Notre Renaud à nous a réuni quelques complices autour d’un répertoire choisi parmi les classiques du chanteur. >> Plus d’infos sur www.facebook.com/Notre-Renaud-à-nous

Les trois Amploua ont offert une ballade autour de compositions et de reprises
entre nissart et français.

Pépito & Maud avaient préparé pour l’occasion un petit répertoire de reprises blues-jazz.

Lu Barbalucou ont clôturé cette soirée dans une ambiance traditionnelle folk. >> Plus d’infos sur www.facebook.com/barbalucou

Le projet pédagogique des Ateliers Médicis finalisé

L’an dernier, l’école devait participer au projet des Ateliers Médicis “Création en cours”. Cosima et Koffi, deux artistes et agriculteurs bio installés à la Sagne (06), devaient résider plusieurs semaines au village et animer des ateliers de création artistique auprès des CE2, CM1 et CM2.

Ils devaient venir présenter une œuvre déjà existante, et les enfants auraient ensuite eu 20 jours pour créer un nouveau spectacle Kamishibaï (théâtre de papier japonais) à présenter aux autres élèves de l’école.

Le théâtre Kamishibaï fait partie de la tradition japonaise et consiste à raconter des histoires accompagnées d’images. Une sorte de séance cinéma miniature, parfois en musique.

Notre spectacle raconte des anecdotes autour du parcours du paysan Pierre Koffi Alanda, agriculteur d’origine togolaise installé dans les Alpes Maritimes depuis plusieurs années, et ouvre le regard sur le rôle du paysan dans le monde. Un récit intime, drôle ainsi que critique qui entremêle texte, chanson et image.

A partir de l’expérience du spectacle et d’une visite à la ferme, les enfants vont créer leurs propres histoires. Il s’agit d’un projet multidisciplinaire qui tient compte de l’oral, de l’écrit, du dessin et du jeu.

Tout en gardant une approche ludique, créative et expérimentale, nous invitons les enfants à s’exprimer librement et à imaginer des histoires qui reflètent leur regard sur le paysan dans le monde d’aujourd’hui.

 

À la fin nous souhaitons réaliser une petite vidéo avec des histoires des enfants. Basée sur le même principe que le Kamishibaï, les enfants raconteront leurs histoires (voix off) pendant que leurs dessins (images fixes) défilent à l’écran. Ce support nous permettra de partager leurs histoires avec un plus grand public, dont particulièrement le réseau des Ateliers Médicis.

Interrompu par le confinement, le projet n’a pas été mené à son terme. Cosima et Koffi sont tout de même revenus à l’école vendredi 18 septembre pour distribuer des légumes qu’ils avaient planté avec les élèves en février dernier et offrir un support à théâtre Kamishibaï, des livres racontant l’histoire de Koffi, une presse pour fabriquer un herbier…

Une rentrée des classes sous le signe de l’art et du jeu

Lors de la rentrée des classes de l’École Le Blé en Herbe ce mardi 1er septembre, la plupart des enfants ont découvert le travail artistique et ludique réalisé par l’artiste Michèle Belobradic et les élèves présents à l’école pendant la dernière semaine d’août dans le cadre du dispositif “Vacances apprenantes”.

“Vacances apprenantes” est un dispositif de l’Éducation nationale permettant à des élèves volontaires de participer à des projets artistiques, culturels, civiques ou sportifs dans des écoles durant les vacances d’été. Ils sont également amenés à effectuer une reprise pédagogique en douceur, en français et mathématiques principalement.

A Coaraze, le projet était de créer un “parcours de récréation”. Lors de la crise sanitaire, des images d’enfants parqués dans des cerceaux en plastique pour faire respecter la distanciation sociale m’ont fait penser qu’il y avait certainement mieux à faire pour permettre aux élèves d’utiliser l’espace de la cour de récréation pour ce qu’il est, tout en maintenant une distance réglementaire entre eux.

D’où l’idée de ce parcours de motricité, réalisé en partenariat avec Michèle Belobradic, peintre décoratrice professionnelle. Les enseignants ont préconisé des actions motrices – courir, reculer, sauter, dribbler, à pieds joints, à cloche-pieds… – Michèle a dessiné sur plan et a tracé les contours, puis les enfants participant aux vacances apprenantes l’ont peint.

Bertrand Mari
directeur de l’École Le Blé en Herbe

Inscriptions des exposants pour le Vide-Grenier du 11 octobre

Tous les ans, le 1er mai, le traditionnel vide-grenier de Coaraze a lieu sous les oliviers du jardin Piovano et dans les ruelles du village. En raison de la pandémie Covid- 19, cet événement a été reporté au dimanche 11 octobre.

Cette journée sera l’occasion pour les chineuses et chineurs de profiter de bonnes affaires!

Toute personne souhaitant réserver un emplacement pour exposer est invitée à en faire la demande auprès de La Maison du Patrimoine.

Maison du PatrimoineOstau dau Patrimòni
Place du Portal
04 93 79 37 47
officedutourismecoaraze@orange.fr
www.facebook.com/li.luernas.9
Horaires d’ouverture :
mardi, mercredi, vendredi et samedi de 9h à 13h et de 14h30 à 17h
jeudi de 9h à 13h

Reprise de l’accueil périscolaire à l’APEEC le 1er septembre

Chers Parents,

L’APEEC fera sa rentrée le mardi 1er septembre avec l’accueil du soir, PAS d’ACCUEIL LE MATIN.

Rentrée aux horaires “normaux” d’avant les normes Covid. Nous gardons toutefois le même protocole d’accueil que pendant les vacances de juillet.

1) Rappel des heures d’accueil

lundi, mardi, jeudi et vendredi de 7h à 8h30 et de 16h30 à 18h30
mercredi de 7h30 à 18h30
vacances scolaires, du lundi au vendredi de 7h30 à 18h30

2) Accueil le mercredi

Vous trouverez ci-dessous le formulaire d’inscription aux mercredis jusqu’aux vacances de Toussaint.

3) Cours de Hip-Hop

L’activité hip-hop reprendra aux alentours du 20 septembre, le mardi aux horaires habituels de 16h30 à 18h30. Une initiation au “Parkour” sera mise en place sous réserve d’inscrits : voir démonstration ici . Les inscriptions se feront le samedi 12 septembre lors de la journée des associations de Coaraze.

4) Pour rappel

Seuls les enfants, dont les parents ont rempli le dossier d’inscription ci-dessous et sont à jour de leur dernière facture, sont acceptés à l’accueil de l’APEEC.

Je me tiens à votre disposition pour de plus amples informations.
Cordialement,

Benoit Balayé
Directeur APEEC Coaraze

>> Plus d’infos sur les activités régulières de l’APEEC

Retour sur le concert de l’Orchestre de Cannes du 29 juillet

Après l’arrivée du camion technique vers 15h15 ce mercredi 29 juillet, puis de la livraison du piano, ici au main de l’accordeur, le car des musicienˑnes arrive vers 18h15.

Les artistes se répartissent ensuite dans les loges installées dans différents locaux communaux – salle polyvalente, salle EVS/ados, bureau du directeur et réfectoire de l’école – avant de se restaurer. Les plats – salades, charcuteries, tartes salées et sucrées – préparés par Stéphanie, la nouvelle gérant du bistrot Lo Castel, rencontrent un vif succès.

A partir de 20h30, le public d’environ 120 personnes se placent pour assister au concert en plein air installé sur le terrain Piovano par l’équipe des bénévoles, des agents et de certains élus communaux.

L’heure du concert approchant, les artistes se préparent et prennent place à la nuit tombée.

Pendant plus d’une heure, la magie opère jusqu’à minuit passé. Les applaudissements nourris du public closent cette magnifique soirée estivale offerte par le Département des Alpes-Maritimes.

L’équipe technique de l’Orchestre de Cannes démonte et charge tout dans leur camion, prêt à partir pour le prochain concert prévu à Saint-Martin-Vésubie.

Une fourmi de 18 mètres au jardin d’enfants

Elle ne mesure pas 18 mètres notre fourmi-toboggan du jardin d’enfants… mais les poètes ont toute licence pour rêver… d’autant que Robert Desnos écrivit ce court poème en 1943 ou 44, bien des années avant l’arrivée du toboggan Coarazien.

Traduit en niçart par Joan-Pèire Baquié, le poème de Desnos figure aujourd’hui à la porte du jardin d’enfant, dans l’oliveraie Piovano, rappelant à toutes et tous, petitˑes et grandˑes, la double labellisation de Coaraze,  “Villages en poésie” et “Òc per l’occitan”.

LA FOURMI

Une fourmi de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête
Ça n’existe pas, ça n’existe pas.
Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards
Ça n’existe pas, ça n’existe pas.
Une fourmi parlant français,
Parlant latin et javanais
Ça n’existe pas, ça n’existe pas.
Et pourquoi pas ?

Robert Desnos

LA FORNIGA

Una forniga de dètz-e-uech mètres
Emb’un capèu sus la tèsta
Aquò existe pas, aquò existe pas.
Una forniga estirassant un carri
Clafit de gassasmarini e d’ànedas
Aquò existe pas, aquò existe pas.
Una forniga parlant francés
Parlant latin e javanés
Aquò existe pas, aquò existe pas.
E perqué pas ?

Joan-Pèire Baquié
d’après Robèrt Desnos

À écouter…
“La Fourmi” par Robert Desnos
“La Fourmi” par Juliette Gréco

Discours de la cérémonie de la Fête Nationale du 14 juillet

“Mesdames, Messieurs
, Chères Coaraziennes, chers Coaraziens,

Nous voilà réunis, en ce 14 juillet 2020, devant le drapeau français, pour réaffirmer notre fidélité à la République française et à ses valeurs Liberté-Égalité- Fraternité, et rendre hommage à ceux qui sont morts pour elles. Merci à toutes et à tous d’être présents ici, en cette date si symbolique.

Commémorer le 14 juillet, c’est affirmer notre attachement à l’Histoire de la France, à la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen qui inspira nombre de démocraties dans le monde. C’est redire notre attachement à la République qui vit le jour en 1792. La fête nationale célèbre le grand souffle de liberté, le grand besoin d’égalité, l’aspiration à une solidarité d’actions autour desquels la République s’est construite en France.

Historique

Le 14 juillet, c’est le souvenir de la prise de la Bastille en 1789, laquelle incarnait le symbole du pouvoir absolu déchu. Le 14 juillet 1789 fut reconnu tout de suite comme une date importante, puisqu’elle fut choisie l’année suivante pour célébrée la Fête de la Fédération.

Oubliée aux XVIIIe et XIXe siècles, ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle et après de longs débats qu’une loi légalisa la date du 14 juillet comme Fête nationale.
S’inscrivaient donc sur le fronton des édifices publics la devise«Liberté, Égalité, Fraternité », héritage du siècle des Lumières, invoquée par la Révolution française et retenue par la République.

Cet évènement eut un retentissement sans équivalent en Europe et il est l’acte fondateur de la démocratie sur notre continent, mais aussi l’intérêt pour le progrès technique, l’innovation, la liberté individuelle, les droits de l’homme, le marché.

Démocratie !

Cette démocratie si forte et si fragile à la fois qui a permis de renverser le principe du pouvoir absolu détenu entre les mains d’une seule personne auto proclamée, discréditée par absence de projet d’avenir, totalement coupée du peuple dans ses mœurs comme dans sa pratique politique.

Cette démocratie à laquelle les pays en déficit aimeraient accéder.
 Cette démocratie que les pays qui en jouissent doivent veiller à conserver. Cette forme de pouvoir qu’est la démocratie peine à résister ici et maintenant au XXIe siècle à d’autres modèles émergeants qui n’ont rien de démocratiques car elle ne peut survivre sans évolution, sans modification, sans adaptation.

Elle a permis de démilitariser la conquête du pouvoir : on ne lève plus une armée pour prendre le pouvoir.
Elle a instauré – progressivement (en témoigne le droit de vote des femmes qui a dû attendre l’après-guerre de 39-45) – le suffrage universel qui est une conquête majeure, c’est la loi du nombre.
Et elle rend une personne responsable, encadrée par des déléguéˑes.

La souffrance des petites gens, l’injustice, avaient atteint un point de non retour, qui s’est conclu par la remise en cause du pouvoir d’un seul, le roi en l’occurrence, par l’abolition des privilèges, par quantité de droits nouveaux, mais aussi, face aux résistances des pouvoirs en place, par un bain de sang et certaines dérives totalitaires que la terreur a autorisées.

231 ans après, les temps ont changé et la démocratie, la liberté, l’égalité n’ont jamais été autant en danger. La démilitarisation, le suffrage universel et la délégation de pouvoir, l’individualisme, le capitalisme arrivent à épuisement et ne suffisent plus à garantir les bases du vivre ensemble en garantissant les valeurs de la République. Nous vivons des temps très troublés.

La crise du COVID 19 dans laquelle nous pataugeons encore, accentue le malaise de la population et notamment des plus fragiles. C’est le moment de faire preuve d’imagination, d’audace pour corriger les malfaçons de la mondialisation débridée, pour faciliter la transition vers des sociétés plus durables et plus justes, pour réinventer la démocratie.

Toutes les grandes crises, à travers l’histoire, ont ouvert des parenthèses pendant lesquelles des réformes courageuses, radicales, indispensables étaient possibles pour améliorer le système. Mais ces parenthèses ne durent pas indéfiniment.

Une nouvelle révolution pourrait être à l’ordre du jour : une révolution raisonnée et raisonnable maintenant ! Nous savons bien qu’après une crise comme celle que nous vivons, des changements sociétaux peuvent être envisagés… mais il faut que l’État inspire confiance !

Avant la pandémie, nous vivions dans des sociétés fondées sur le contrôle, la minimisation du risque, la réduction de l’incertitude ; et puis la Covid 19, cette inconnue, vient ébranler toutes nos convictions. Nous avons la technologie, la prospérité, les lois et les institutions, la science, la maîtrise. Toute notre civilisation moderne semble tendre vers l’abolition de l’incertitude. Alors pourquoi aurions-nous encore besoin de la confiance ? peut-on encore faire confiance ? et à qui ?

Parce que, depuis que le virus a mis le monde à genoux, en l’espace de trois mois, nous sommes obligés de faire confiance à des virologues que nous ne connaissions ni d’Adam ni d’Ève, dont les avis régentent notre quotidien. Nous
sommes obligés de faire confiance à des politiques dont les décisions ont une incidence directe, concrète et sans précédent sur notre existence. Nous sommes obligés de faire confiance à nos semblables, afin qu’ils respectent les règles sanitaires et les distances de sécurité…

La confiance est une force innée que nous avons en nous, qui nous permet de composer avec l’incertitude que nous devons accepter pour vivre notre vie !
Nous vivons dans l’incertitude ; nous l’avions un peu oublié, le virus nous l’a rappelé !

Or, depuis le déconfinement, nous assistons plus à des manifestations de défiance que de confiance : contre les gouvernements, la police, les puissants, les médias, la science les chercheurs ! La colère était là avant la pandémie, avec la crise sociale qui s’annonce longue et pesante, elle risque de s’amplifier.
Dans l’urgence, le droit est chahuté, la constitution bousculée, mais il faut nous montrer responsables et patients.

Faut-il pour autant rester silencieux, apathiques, voire éteints politiquement pour le bien de tous et le salut de la nation ? Il revient à nous, élus du peuple, de réveiller en permanence la conscience collective, de la ranimer, de la raviver. C’est ce que je fais ici avec vous comme témoin.

Je vous souhaite à toutes et à tous un beau 14 juillet, ensoleillé dans vos cœurs.

Vive 1789, vive la République, vive la France, Vive Coaraze ! ”

Monique Giraud-Lazzari
Maire de Coaraze

>> Plus d’infos sur la municipalité de Coaraze

Retour sur le concert de l’Ensemble Baroque de Nice du 10 juillet

Une fois de plus la magie a joué en cette soirée du 10 juillet. Les pierres ou les enduits colorés des façades, la douceur estivale, la nuit qui tombe lentement et la musique.

Et quelle musique ! Antonio Vivaldi, interprété par des musiciennes et musiciens de l’Ensemble Baroque de Nice. L’Ensemble n’avait pas joué à Coaraze depuis six ans et il nous a magistralement démontré qu’il est toujours l’un des tout meilleurs d’Europe dans son domaine.

La soirée était une sorte de première : premier concert post-confinement à Coaraze, avec la perspective d’autres rendez-vous en juillet et août ; première représentation en public depuis le déconfinement pour Gilbert Bezzina et les musienˑnes de l’Ensemble.

Et le public était au rendez-vous (dans le respect des gestes barrière), Coaraziennes et Coarazien bien sûr, mais aussi venu de la vallée et de Nice pour ce rendez-vous exceptionnel rendu possible grâce au maintien par le Département des Soirées Estivales 2020.

>> Plus d’infos sur les Soirées Estivales du Département

Retour sur les célébrations de la Saint-Jean-Baptiste

Longtemps incertaine, tant les mesures liées au déconfinement étaient fluctuantes et imprécises, la tenue de la Fête Patronale de la Saint-Jean a finalement été partiellement possible pour annoncer l’été!

Les gestes barrière ont du être respectés lors de l’embrasement de la Jòia du samedi soir.

Ce fut également le cas lors de la cérémonie du dimanche matin, pour la messe, la procession et le dépôt de gerbe au Monument aux Morts.

Madame le Maire, ses conseillères et conseillers, ainsi que Monsieur Francis Tujague – conseiller départemental, vice-président de la CCPP et Maire de Contes – ont présenté un premier bilan des quelques mois passés depuis les élections municipales, et reparlé des projets pour la commune.

La cérémonie s’est ensuite prolongée autour d’un apéritif d’honneur sous le préau de la Place du Château.

Une Saint-Jean bien particulière, qui a néanmoins largement rassemblé les Coaraziennes et Coaraziens, toujours prêtˑes à s’émerveiller au spectacle des flammes s’élevant au cœur du vieux village dans la douceur d’une première nuit d’été, et toujours attachéˑes à marquer de leur présence l’hommage aux disparus.