Le vote du budget, qui a lieu chaque année en mars, est un moment essentiel dans la gestion d’une collectivité. Il représente la phase finale d’un débat entre les élus sur les priorités à définir pour l’année à venir
Cependant, la construction du budget de la commune est soumise à de nombreuses contraintes, notamment celle de présenter un budget en équilibre, une règle qui ne s’applique pas au budget de l’État. Ainsi, les recettes doivent correspondre exactement aux dépenses, ce qui oblige à un jeu complexe de choix en fonction des paramètres suivants :
Les recettes de fonctionnement, dépendantes des dotations de l’État, qui cherche à réduire ses dépenses en diminuant les financements alloués aux collectivités locales, ainsi que des produits divers et du taux des impôts locaux.
Les dépenses de fonctionnement, impactées par les coûts liés au personnel et aux charges générales, marquées par les augmentations des frais d’assurance, par les hausses des dépenses d’énergie.
Les recettes d’investissement, qui reposent sur l’obtention de subventions, souvent difficiles à obtenir en raison de la complexité des démarches administratives auprès des partenaires comme l’État ou la Région.
Les dépenses d’investissement, qui sont le reflet des projets communaux et qui assument le remboursement du capital de la dette.
Les budget 2025 votés à l’unanimité
Il existe un budget principal et un budget annexe de l’eau et de l’assainissement, votés à l’unanimité. Il peut être consulté à la mairie sur simple demande.
Étant donné le contexte économique contraint et les obligations imposées par l’État, le budget 2025 se veut raisonnable. Il répond aux impératifs de sécurité, notamment pour la distribution de l’eau potable, tout en maintenant l’équilibre financier de la commune.
Les priorités pour 2025
Pas de grand projet pour 2025 mais une attention particulière pour l’entretien de la voirie communale, pour le maintien du service public avec le pôle santé, l’agence postale, pour une aide importante au service de l’enfance (étude de la création d’une salle de loisirs pour les élèves) ainsi qu’aux aîné-e-s, pour l’aide aux associations qui sont le moteur de la vie coarazienne.
Enfin, pas d’augmentation des impôts locaux et pas de nouveaux emprunts. Ce budget, bien que modéré, permettra à Coaraze de continuer à fonctionner efficacement et d’offrir à ses habitants une qualité de vie agréable.