Catégorie : Culture, Vie Associative et Patrimoine

Le 28 mars dernier, jour anniversaire de la proclamation de la Commune, les éditions l’Amourier diffusaient, tous frais sortis de l’imprimerie, les premiers exemplaires de la réédition du Dictionnaire de la Commune de Bernard Noël.

Le 13 avril, Bernard Noël, immense poète du XXe siècle, « […] mais aussi romancier, reporter, polémiste, sociologue, historien, critique d’art* »… et auteur, il y a cinquante ans, du dit Dictionnaire décédait dans sa 91e année.

Devenu un ouvrage de référence, le Dictionnaire de la Commune méritait une réédition à la hauteur de l’intérêt qu’il n’a cessé de susciter. C’est chose faite, grâce à Bernadette Griot et Jean Princivalle, qui depuis plus de 25 ans, titre après titre ont publié un nombre impressionnant de romans, nouvelles, recueils de poésie et, depuis 2015, de biographies.

L’ouvrage compte 798 pages, il bénéficie d’une nouvelle préface et il a été entièrement remaquetté pour s’inscrire dans la collection “Bio” (sept titres). L’accueil critique chaleureux récompense le travail fourni. « Si l’on veut comprendre ce que furent la Commune, ses acteurs, ses contradictions, le sens de ses combats, de la répression bourgeoise et de la récupération marxiste dont elle fut l’objet, c’est cet ouvrage qu’il faut lire. », écrit ainsi Philippe Lançon dans Charlie-Hebdo du 28 avril.

Les éditions l’Amourier et Bernard Noël, c’était déjà deux préfaces rédigées pour deux livres parus en 2015 et 2019, Blanqui l’enfermé et Les Pétroleuses, et un ouvrage consacré aux entretiens avec Alain Venstein dont Bernard Noël fut vingt et une fois l’invité dans l’émission Du Jour au lendemain sur France-Culture.

Quant à Coaraze et Bernard Noël, c’est le souvenir de deux rendez-vous merveilleux : en novembre 2017 pour une soirée À l’écoute… à la mediatèca et en mai 2018 lors des Voix du Basilic.

*dixit Paul Otchakovsky-Laurens, éditeur

>> Plus d’infos sur www.amourier.fr/un-livre-se-faisant

>> Plus d’infos sur www.amourier.fr/livre/dictionnaire-de-la-commune

Renoir, Bonnard, Matisse et bien d’autres, nombreux sont les artistes venus chercher la lumière du sud du côté des Alpes-Maritimes. En ce mois de mars, c’est Ivo Ringe, qui est descendu de Cologne où il vit, pour une résidence au château de la Gardiola.

Ivo Ringe est le premier artiste en résidence au château depuis que celui-ci a été acheté par un couple de galeristes de Cologne, Kirsten Floss et Michael Schultz, qui ont l’intention de faire du lieu un centre artistique vivant, accueillant régulièrement des artistes internationaux en résidence, organisant des expositions et des rencontres. L’idée est de créer un espace d’art qui intègre la peinture, la sculpture et “l’Art léger” (art de la lumière).

Pour ce faire, Kirsten Floss et Michael Schulz ont entrepris de grands travaux de restauration du château qui avait beaucoup souffert “d’aménagements” malheureux et du manque d’entretien depuis des décennies. La chapelle, le logement principal et l’appartement pour les résidences sont restaurés. Les caves aux magnifiques voûtes ont été rénovées et vont pouvoir accueillir l’Art léger, les fondations de la future galerie viennent d’être coulées et l’artiste néerlandaise Riki Mijling travaille à une œuvre d’art pour la façade sud. L’espoir : accueillir du public au printemps 2022 !

C’est dans cet espace encore en chantier, mais déjà accueillant qu’Ivo Ringe a pu travailler en extérieur pour « profiter de la lumière spécifique à Coaraze en hiver » qui lui a permis « d’expérimenter avec des couleurs qu’il n’utilise que rarement », commente Kirsten Floss.

Prochaines résidences :

• David Rabinowitsch, sculpteur d’origine canadienne résidant en Californie.
• Riki Mijling, qui viendra pour installer son œuvre sur la façade.

>> Plus d’infos sur www.galerieflossundschultz.de

27 mars : le Désir dans la rue !

Confinement, couvre-feu, non-rassemblements… le Printemps des Poètes ne pouvait pas cette année être célébré par une déambulation nocturne per carrièras… Pour autant, il n’était pas possible à Coaraze, Village en Poésie, de laisser passer le 23e Printemps sous silence.

À l’initiative des Amiˑes de la Mediatèca a été affirmé « Le Désir est dans la rue ». Ont été affichés dans la journée du samedi 27 mars, dans les rues et places du village ; ont été glissés sous les essuie-glaces des véhicules en stationnement ; ont été déposés dans l’entrée de la mairie, à l’agence postale, à la Maison du patrimoine, des centaines de Poèmes.

Parce que le désir – thème du 23e Printemps – comme la poésie n’ont pas d’âge, ce sont des poèmes de toutes époques, de l’Antiquité au XXIe siècle, qui ont été diffusés.
Parce que le désir comme la poésie s’expriment dans toutes les langues, ce sont des poèmes en Français aussi bien qu’en Occitan qui ont occupé nos murs.
Et parce que le 150e anniversaire de cette formidable expression de désir collectif d’une vie meilleure que fut la Commune venait percuter ce 23e Printemps, les poètes de la Commune n’ont pas été oubliéˑes.

En 2004, le 6e Printemps choisissait de mettre en avant une thématique qui nous parle aujourd’hui : l’Espoir. C’est de l’espoir d’un retour à une vie libérée de la pandémie permettant de retrouver à Coaraze nos déambulations collectives et nocturnes des “Nuits de l’écrit” automnales ou printanières qu’ont rêvé celles et ceux qui se sont mobiliséˑes ce 27 mars pour mettre la poésie dans l’espace public.

27 de març : lo Desideri es per carriera !
 
EMBARRAMENT, CUERBE-FUEC, NON- RECAMPAMENTS… la Prima dei Poètas non podia èstre celebrada aquest an per un passa-carrieras nuechenc… Pertant, non èra possible a Coarasa, Vilatge en poesia, de laissar passar, sota silenci, la 23ena Prima.
 
A l’iniciativa des Amigas e Amics de la Mediatèca es estat afermat « Lo Desideri es per carriera ». Son estats afichats en la jornada dau dissabta 27 de març, en li carrieras e plaças dau vilatge ; son estats mes sota lu escoba-glaça dei veïculs en fermada ; son estats depauats a l’entrada dau bastiment comunal, a la pòsta, a l’ostau dau patrimòni, de centenaus de poèmas.

Perqué lo desidèri – tema de la 23ena Prima – coma la poesia a pas d’atge, son de poèmas de toti li épocas, de l’Antiquitat au Sègle XXI, que son estats difonduts.
Perqué lo desideri coma la poesia s’expriman en toti li lengas, son de poèmas tant en Francés qu’en Occitan que an tronat sus lu nòstres barris.
E perqué lo 150en anniversari aquesta expression formidabla dau desideri collectiu que siguèt la Comuna venia picar aquesta 23ena Prima, lu poètas de la Comuna son pas estats denembrats.
 
            En lo 2004, la 6ena Prima causissia de metre en avant una tematica que nen parla ancuei : l’Esper. Es de l’esper d’un retorn a una vida liberada de la pandemia donant la possibilitat a Coarasa de tornar trovar lu nòstres passa-carrieras nuechenc e collectius dei « Nuechs de l’escrich » autonali ò printanieri qu’an pantaiat aqueli e aqueus que si sont mobilizats aquest 27 de març per metre en l’espaci public la poesia.

Les Ami.e.s de la Mediatèca
Contact : Odette LEPAGE
67 Route du Col Saint Roch – 06390 Coaraze
06 17 84 17 72
odette.lepage@wanadoo.fr

>> Plus d’infos sur www.printempsdespoetes.com/Edition-2021

A vos objectifs,  vos crayons, vos pinceaux  ou … vos archives !

Une action participative est lancée dans le but d’enrichir la galerie des médias utilisés pour illustrer le site de la commune “Coaraze.fr”, mais également pour découvrir et  partager des “points de vue différents”.

Nous lançons un appel à tous les Coaraziens, Coaraziennes, petits et grands !

Envoyez-nous vos photos de Coaraze, récentes ou anciennes (vue, détails, paysage … ) ou vos dessins, soit par mail à patrimoine.coaraze@outlook.com ou venez les déposer directement à la Maison du Patrimoine.

Les photos doivent être d’une bonne résolution, et en format “paysage” (proportion 2×1 = 800×400 minimum).

Les dessins doivent pouvoir être scannés ou photographiés.

–> plus d’infos https://coaraze.fr/vie-culturelle-et-sportive/la-maison-du-patrimoine-ostau-dau-patrimoni/